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Oracle Database
Description de l'image Oracle logo.svg.

Informations
Développé par Oracle Corporation
Dernière version 21c ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Écrit en Java, C et C++Voir et modifier les données sur Wikidata
Système d'exploitation MultiplateformeVoir et modifier les données sur Wikidata
Environnement Multiplate-forme (voir section dédiée)
Formats lus Oracle Trace Metadata (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formats écrits Oracle Trace Metadata (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Type SGBD
Licence Commercial
Site web www.oracle.com/fr/

Oracle Database est un système de gestion de base de données relationnelle (SGBDR) qui depuis l'introduction du support du modèle objet dans sa version 8 peut être aussi qualifié de système de gestion de base de données relationnel-objet (SGBDRO). Fourni par Oracle Corporation, il a été développé par Larry Ellison, accompagné entre autres, de Bob Miner et Ed Oates.

Historique

Software Development Laboratories a été créé en . En , l'entreprise change de nom en devenant Relational Software, Inc. (RSI) et commercialise son produit Oracle V2 comme base de données relationnelle. La version 2 ne supportait pas les transactions mais gérait les fonctionnalités SQL basiques de requête et jointure. Il n'y a jamais eu de version 1, pour des raisons de marketing, et la version 2 a été la première version proposée. Celle-ci fonctionnait uniquement sur les systèmes Digital VAX/VMS.

En , RSI devient Oracle Corporation pour être plus représentative de son produit phare. La version 3 d'Oracle, entièrement ré-écrite en langage de programmation C, est publiée. Celle-ci supportait les transactions grâce aux fonctionnalités de commit et rollback. C'est aussi à partir de cette version que la plate-forme Unix est supportée.

En , la version 4 supporte la cohérence en lecture (read consistency).

En , la version 5 supporte les requêtes distribuées, dans le cadre de l'intégration du modèle client-serveur avec l'arrivée des réseaux au milieu des années 1980.

En , la version 6 supporte le PL/SQL, le verrouillage de lignes (row-level locking) et les sauvegardes à chaud (hot backups, lorsque la base de données est ouverte). Oracle met sur le marché son ERP Oracle Financials basé sur la base de données relationnelle Oracle Database.

En , la version 7 supporte les contraintes d'intégrité, les procédures stockées et les déclencheurs (triggers).

En , acquisition d'un puissant moteur multidimensionnel, commercialisé sous le nom d'Oracle Express.

En , la version 8 introduit le développement orienté objet, et les applications multimédia grâce aux services Oracle interMedia[2], renommé Oracle Multimedia (en) depuis la version 11g[3].

En , la version 8i d'Oracle est publiée dans le but d'affiner ses applications avec Internet (le i fait référence à Internet). La base de données comporte nativement une machine virtuelle Java.

En , la version 9i ajoute 400 nouvelles fonctionnalités et permet de lire et d'écrire des documents XML. Elle intègre le moteur OLAP : le moteur Oracle Express est dorénavant référencé au sein de l'option Oracle OLAP. Les données multidimensionnelles sont accessibles à partir du langage SQL.

En , la version 10g supporte les expressions rationnelles. Le g signifie grid ; un des atouts marketing de la 10g est en effet qu'elle supporte le grid computing.

En , la version 10g Express Edition, complètement gratuite, est publiée, ainsi que la version 10g Release 2.

En , la version 11g Linux et Windows.

En , la version 11g Release 2 est publiée[4].

En , la version 12c est publiée[5]

En , la version 12c release 2 (12.2.0.1) est publiée.

En , la version 18c est publiée, il s'agit de la version 12.2.0.2 mais avec la nouvelle convention de version.

En , la version 19c est publiée.

En , paraît la version 21c.

Conventions sur les numéros de version

Les numéros de version d'Oracle ont introduit une certaine confusion chez de nombreuses personnes.

La nomenclature de version a changé au cours du temps, mais se base en général sur la convention suivante : version X.Y.Z.a où X.Y désigne la version majeure du produit : 8.1 pour 8i, 9.2 pour 9i Release 2, etc. Ceci n'est plus vrai en 10, où l'on a une version majeure (10g), déclinée en deux « releases ». Au sein d'une même version majeure (8i, 9i ou 10g), les fonctionnalités générales du RDBMS sont censées être les mêmes.

Le chiffre Z désigne quant à lui le niveau de correctif générique appliqué. Oracle délivre en général 3 ou 4 mises à jour (« patchset ») pour une version majeure, mais cela reste très variable.

Enfin, le chiffre a désigne un niveau de correctif spécifique à un système d'exploitation, ou une plateforme.

Depuis la version 7, les versions majeures du SGBD Oracle ont été les suivantes :

À partir de 2018, un rythme annuel de nouvelles versions est prévu : le numéro de version rappellera l'année, la prochaine version sera donc la 18 (au lieu de la 12.2.0.2 initialement prévue), la suivante la 19...

Éditions et licences

L'ensemble des environnements (développement, test, intégration, homologation, production…) utilisant le moteur de bases de données Oracle doit être sous licence. On distingue deux modes de licences :

En version 10g, Oracle valorise le prix d'une licence selon 3 types :

On notera qu'en plus de ces licences, Oracle facture en sus certaines options selon les règles définies plus haut. Ainsi, les fonctionnalités suivantes doivent être spécifiquement achetées[6]:

À propos de la virtualisation

Si un serveur Oracle est installé dans un environnement virtualisé (hors OracleVM) utilisant plusieurs serveurs physiques, c'est le nombre de processeurs de l'ensemble des machines physiques constituant le cluster qu'il faut licencier, car Oracle considère que le SGBD peut utiliser tour à tour l'ensemble des processeurs de l'infrastructure. La plupart des personnes, dans les entreprises moyennes ou grosses, ont une ferme de serveurs VMWare ou Hyper-V. Si des produits Oracle soumis à licence sont utilisés, il faut impérativement analyser les besoins et les coûts de licence. Par exemple, une ferme de 4 serveurs composés chacun de 4 processeurs Intel (CPU), tous composés de 2 cœurs sera « licenciée » pour 4*4*2*0,5 = 16 licences CPU — ce qui peut devenir prohibitif. C'est la raison pour laquelle, la technologie OracleVM reste conseillée, d'autant plus qu'elle offre des fonctionnalités égales.

Certaines technologies de virtualisation (IBM, SUN et même Microsoft depuis peu[7]) sont bien supportées par Oracle, mais il semble qu'il y ait un (gros) désaccord entre Oracle et VMWare[8],[9]. En effet les règles d'Oracle sur le licensing n'ont jamais changé, contrairement aux fonctionnalités de VMware.

Sur les technologies de virtualisation supportées par Oracle, l'utilisation de VM permet d'optimiser le coût des licences par une meilleure utilisation de la charge CPU.

Logiciels Oracle gratuits

Oracle propose depuis fin 2005 une version totalement gratuite de la base, « Oracle Database Express Edition »[10]. Il s'agissait d'une version 10g Standard Edition One, fortement limitée : en 2011, elle limite la taille totale de la base à 4 Go (hors système, temporaire, segments d'annulation et autres fichiers), la SGA ne peut dépasser 1 Go et un seul processeur sera utilisé sur les machines qui en disposent de plusieurs. La version 11gR2 d'Oracle Express Edition présente les mêmes limitations, à part la taille des données utilisateur qui est portée à 11 Go.

En , la version XE d'Oracle 12c est rendue disponible. Les limites ont été étendues à 2 processeurs, 2 Gb de mémoire vive et 12 Gb de données[11]. Sortie d'abord en version Linux (x64) uniquement, cette version est également disponible pour Windows (x64) depuis [12].

Oracle SQL Developer est lui aussi gratuit. Cet outil développé en Java permet, via une interface graphique, de gérer les objets de la base, visualiser les sessions et de faire du SQL. Oracle SQL Data Modeler est un autre outil gratuit qui permet de concevoir des modèles de bases de données, des plus simples aux plus complexes. Il est possible d'exporter ensuite ces structures directement sur Oracle SQL Developer[13].

Téléchargement des produits

L'intégralité des produits Oracle, à savoir :

ainsi que les documentations associées[14], sont téléchargeables en version intégrale, sans limitation de durée, sur le site Oracle Technology Network[15]

Fonctionnalités

Principales

Fonctionnalités annexes

Plates-formes prises en charge

En , les plates-formes prises en charge pour Oracle 10g Release 1 étaient :

En , les plates-formes suivantes sont prises en charge pour Oracle 10g Release 2 :

En , les plates-formes suivantes sont prises en charge pour Oracle 11g Release 2 :

En , les plates-formes suivantes sont prises en charge pour Oracle 12c Release 1 :

Connecteurs

Outils de sauvegarde

Mécanisme d'Archive log Oracle

Il est fourni par Oracle depuis la version 8.0, en remplacement de « Enterprise Backup Utility » (en version 7.3.x d'Oracle).

RMAN sauvegarde les données (datafiles), les journaux de transactions (archives), le fichier de contrôle (control file) et éventuellement le fichier de configuration d'instance (spfile).

RMAN peut utiliser une base « catalogue » dans laquelle il stocke les informations concernant les données sauvegardées. Les données sauvegardées peuvent être envoyées sur disque, sur bande, ou à un logiciel de sauvegarde tiers (ex : Tivoli Storage Manager, EMC Legato Networkeretc.).

Outils d'administration

En Oracle 9i, la console OEM est un client Java. Depuis Oracle 10g, OEM est orienté web, et se décline en plusieurs versions : une version simple nommée « Oracle Enterprise Manager Database Control » et une version permettant d'administrer plusieurs bases nommée « Oracle Enterprise Manager Grid Control ». Il faut noter que l'utilisation de certaines fonctions (diagnostic et tuning) proposées dans l'interface implique la facturation d'options supplémentaires.

Liste de records

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article contient une ou plusieurs listes (janvier 2015). Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items.D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.

Certifications

Il existe différents niveaux de certification autour des produits Oracle. Au niveau de la base de données (RDBMS) :

Notes et références

  1. « Introducing Oracle Database 21c January 13, 2021 », (consulté le )
  2. « Fichiers images stockés comme colonne de table de type ORDImage », sur isnetne.ch via Wikiwix (consulté le ).
  3. (en) « Oracle Multimedia Documentation for Oracle Database 12c », sur www.oracle.com, Oracle Technology Network (consulté le ) : « The name Oracle interMedia was changed to Oracle Multimedia in Oracle Database 11g Release 1. »
  4. « Oracle 11g R2 simplifiera les mises à jour de progiciel.. ou pas » (consulté le ).
  5. (en) « Oracle Announces General Availability of Oracle Database 12c, the First Database Designed for the Cloud ».
  6. (en) Database Options&Packs : Dans la documentation Oracle.
  7. (en) Note sur le support Hyper-V : Metalink Doc ID 1563794.1 (contrat de support nécessaire pour y accéder).
  8. (en) Support de VMWare : Metalink Doc ID 249212.1.
  9. (en) Position officielle de VMware : voir §2.
  10. https://www.oracle.com/technetwork/database/database-technologies/express-edition/downloads/index.html Oracle Database XE Downloads] Logiciel libre de développement, de déploiement et de distribution.
  11. (en)Oracle Database 18c XE now available!.
  12. (en) Oracle 18c Express Edition (XE) for Windows is available.
  13. « Oracle Database : définition et fonctionnement », sur IONOS Digital Guide (consulté le )
  14. (en) LA référence de la documentation Oracle.
  15. (en) Oracle Technology Network – téléchargement des produits, documentations…

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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