Adresse | www.internet-signalement.gouv.fr |
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Commercial | non |
Créé par | Gouvernement français |
Lancement | |
État actuel | En activité |
modifier | |
PHAROS (acronyme pour Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements) est un site web créé en 2009 par le Gouvernement français pour signaler des contenus et comportements en ligne illicites.
La plateforme est créée en 2009 et intègre l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication, une branche de la direction centrale de la Police judiciaire[1].
À la fin de l'année 2019, PHAROS est constituée de 27 personnes. En , 1 584 130 signalements avaient été traités par PHAROS depuis sa création[2]. Elle reçoit plus de 4 400 signalements par semaine, en moyenne, dont 57 % sont liés à des escroqueries et arnaques financières[3].
À la suite de l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, et alors que certains messages menaçants du tueur de Samuel Paty y avaient été signalés sans faire l'objet d'enquête approfondie[4], le gouvernement ajoute vingt policiers et gendarmes afin que la plateforme fonctionne toute l'année 24 heures sur 24[5].
Les agents de la plateforme filtrent les messages les plus inquiétants pour les transmettre aux services de renseignement ou aux services antiterroristes, et entre janvier et octobre 2021, 510 signalements ont été transmis aux autorités judiciaires[6].
Année | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 |
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Signalements | 52 353[7] | 77 646[8] | 101 771[8] | 119 788[8] | 123 987[7] | 129 000[9] | 188 000[10] | 170 712[9] | 153 586[9] | 163 723[11] | 228 545[12] | 289 590[13] | 263 825[14] | 175 924[15] |
La typologie des signalements pour les 163 723 signalements reçus par la plateforme en 2018 est la suivante :
Les signalements peuvent être réalisés par n'importe quel citoyen sur le site Internet de la plateforme. Une équipe de 50 agents de police et de gendarmerie analyse les signalements, et peut « alerter les services compétents tels la police nationale, la gendarmerie nationale, les douanes, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes en France et à l’étranger (en passant par Interpol) »[2],[16].
L’équipe de Pharos communique avec les grandes plateformes comme Facebook ou Twitter, à qui elle demande régulièrement la suppression de contenus faisant l'apologie du terrorisme, ou à caractère pédopornographique[2].