Président Sciences-Po Alumni (d) | |
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Pierre Meynard (d) | |
Directeur Centre d'étude de la vie politique française | |
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Pascal Perrineau, né le à Moyeuvre-Grande, est un politologue français spécialiste de sociologie électorale.
Professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris, il a la charge de plusieurs cours sur le vote, l'analyse des comportements et des attitudes politiques, la science politique et l'extrême droite en France et en Europe. Il a été le directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) entre 1992 et 2013.
Pascal Perrineau suit ses études secondaires au lycée Descartes à Tours. Une fois son baccalauréat obtenu, il étudie le droit à l'université de Tours puis à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il obtient un diplôme d'études supérieures en droit et en science politique. En 1974, il est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris (section politique, économique et sociale).
Il est docteur d'État en science politique depuis 1981[1]. Il est reçu à l'agrégation de science politique en 1982.
Divorcé, père d'une fille, il est marié à Anne Muxel depuis 2007[2].
Durant sa thèse de science politique, à partir de 1978, Pascal Perrineau est assistant de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques, puis attaché jusqu'en 1982. Il est nommé cette année-là, après avoir été reçu à l'agrégation, professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Grenoble[3]. Il y enseigne jusqu'en 1986, date à laquelle il obtient un poste à l'université de Tours[4] au sein de la faculté de droit.
En 1991, il est recruté comme professeur des universités à l'IEP de Paris. Il dirige, de 1992 à 2013, le CEVIPOF, succédant à Annick Percheron.
Il est chargé du domaine « Fait politique » aux Presses de Sciences Po avec Janine Mossuz-Lavau[5].
Il est un invité régulier de l'émission C dans l'air sur la chaîne publique France 5. Il intervient également sur La Chaîne parlementaire.
En , il est nommé membre du conseil scientifique de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme (DILCRA), présidé par Dominique Schnapper[6].
En , le bureau du Sénat le nomme membre du conseil d’administration de Public Sénat en qualité de personnalité qualifiée[7].
En , il est élu président de l'association des anciens élèves de Sciences Po[8]. Il est réélu en 2019 avec près de 80 % des voix.
En , il devient l'un des cinq « garants » du grand débat national organisé pour répondre à la crise résultant du mouvement des Gilets jaunes[9].
En 2020, il fait partie des trois candidats pour prendre la tête de la FNSP, vacante depuis la démission d'Olivier Duhamel[10]. Il échoue à être élu face à Laurence Bertrand Dorléac.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur les comportements politiques, les élections, les idées politiques françaises[11]. Ses recherches portent principalement sur l'analyse des élections, l'étude de l'extrême droite en France et en Europe ainsi que sur l'interprétation des nouveaux clivages à l'œuvre dans les sociétés européennes[12].
Il est l'un des premiers analystes politiques à identifier les changements sociologiques de l'électorat du Front national en le présentant notamment, dès 1996, comme le « premier parti ouvrier de France ». Il avance alors : « Aujourd'hui, l'enracinement devient véritablement populaire, avec une très forte représentation ouvrière[13]. »
De 1976 à 1981, il a été membre du Parti socialiste dans la section de Paris-Centre, dont il deviendra secrétaire, et délégué fédéral à la culture. Il y rencontre notamment Georges Dayan, Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang[14].