Paul-Henri Sandaogo Damiba | |
Paul-Henri Sandaogo Damiba en 2022. | |
Fonctions | |
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Président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration Président de la Transition du Burkina Faso[a] | |
– (8 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Albert Ouédraogo (transition) |
Prédécesseur | Roch Marc Christian Kaboré (président) |
Successeur | Ibrahim Traoré |
Ministre de la Défense nationale et des Vétérans | |
– (18 jours) |
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Premier ministre | Albert Ouédraogo |
Gouvernement | Ouédraogo |
Prédécesseur | Aimé Barthélémy Simporé (indirectement, Défense nationale et Anciens combattants) |
Successeur | Kassoum Coulibaly |
Biographie | |
Date de naissance | [réf. nécessaire] |
Lieu de naissance | Ouagadougou (Burkina Faso) |
Nationalité | Burkinabée |
Diplômé de | École militaire Conservatoire national des arts et métiers |
Profession | Militaire |
Religion | Catholicisme |
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Présidents du Burkina Faso | |
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Paul-Henri Sandaogo Damiba, né le à Ouagadougou (Burkina Faso), est un militaire et homme d'État burkinabè, président de la Transition du Burkina Faso du au .
Le , à la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, il conduit un coup d'État contre le président Roch Marc Christian Kaboré et devient président du Faso. Il est renversé le par le capitaine Ibrahim Traoré.
Il est né le [réf. nécessaire]
Issu du Prytanée militaire de Kadiogo, Paul-Henri Sandaogo Damiba est diplômé de l’École militaire de Paris[1]. Il est titulaire d’un master 2 en sciences criminelles du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Paris et d’une certification d’expert de la défense en management, commandement et stratégie.
Paul-Henri Sandaogo Damiba[2],[3] est un lieutenant-colonel et commandant de la 3e région militaire burkinabè couvrant Ouagadougou, Manga, Koudougou et Fada N'Gourma. Il est un ancien élément de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ancienne garde présidentielle de Blaise Compaoré, qu'il quitte en 2011[4].
Il est issu de la promotion 1992 du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK)[5] et de la 7e promotion de l'Académie militaire George Namoano de Pô[6].
Depuis , il était le commandant de la 3e région militaire nommé par le président Roch Marc Christian Kaboré.
Paul-Henri Sandaogo Damiba était, de 2015 à 2019, le responsable des militaires dans les régions du Sahel à Dori et du Nord à Ouahigouya, période qu'il commente avec un ouvrage intitulé Armées ouest-africaines et terrorisme : réponses incertaines ?[7].
Le , Paul-Henri Sandaogo Damiba renverse le régime de Roch Marc Christian Kaboré par un coup d'État[8],[9],[10] qui le porte à la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, la junte militaire de transition.
Le , un acte fondamental rétablit la Constitution et accorde au lieutenant-colonel Damiba le titre de président du Faso[11]. Le , le Conseil constitutionnel le déclare président du Burkina Faso[12]. Il prête serment le [13].
La charte de la transition, adoptée le et qui abroge l'acte fondamental, fait de lui le président de la Transition[14] pour trois ans[15]. Il est investi le lendemain[16].
Il nomme Albert Ouédraogo comme Premier ministre le [17],[18],[19].
Le 12 septembre, il s'octroie le portefeuille de la Défense[20].
Le , Paul-Henri Sandaogo Damiba est destitué par un coup d'État dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré[21]. Il démissionne finalement le 2 octobre[22] après huit mois au pouvoir [23] et s'exile au Togo[24].