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Gisèle Verreault (d) |
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Paul-Marie Lapointe, né Joseph Auguste Julien Philippe Paul-Marie Lapointe[1] (Saint-Félicien, - Montréal, [2],[3]) est un écrivain québécois, poète[4] et journaliste.
Le fonds d’archives Paul-Marie Lapointe est conservé au centre d’archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[5].
Il fait ses études au Séminaire de Chicoutimi, puis à Montréal, au Collège Saint-Laurent, avant d'entrer à l'École des beaux-arts de Montréal en 1947[6].
En 1948, l'année même où Paul-Émile Borduas et ses amis déposent leur manifeste, intitulé Refus global, il publie Le Vierge incendié, « un recueil pénétrant et violemment surréaliste[7] », grâce à l'intervention de Claude Gauvreau, qui avait pris connaissance du manuscrit, aux Éditions Mithra-Mythe, où venait de paraître le manifeste Refus global[6]. — Ce recueil « restera longtemps peu lu avant de devenir l'une des sources principales de la nouvelle poésie, après 1970[6] ».
Il est l'un des membres fondateurs de la revue Liberté, en 1959.
Il est journaliste dans plusieurs organes de presse à Québec et à Montréal : pour L'Événement (de 1950 à 1954), pour La Presse (de 1954 à 1960); il participe avec Jean-Louis Gagnon à la fondation de l'éphémère Nouveau Journal[1], en 1961, où il assume la direction de l'information en 1963, puis il est rédacteur en chef du magazine MacLean (de 1963 à 1968).
Il entre à Radio-Canada en 1969, d'abord comme rédacteur en chef des émissions d'affaires publiques et des actualités, puis directeur de l'information à la radio et, enfin, directeur des programmes et vice-président de la radio de langue française[1], jusqu'à sa retraite, en 1991.
En 1987, Paul-Marie Lapointe entre dans la prestigieuse collection « Poètes d'aujourd'hui », chez Seghers[1].