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Paul Schaffer est un électronicien et industriel français né le à Vienne en Autriche et mort le à Neuilly-sur-Seine.
Président d'honneur du Comité français pour Yad Vashem, et membre du bureau de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Né le à Vienne, Paul Schaffer grandit avec sa famille en Autriche où il mène une enfance heureuse, entouré de ses parents, sa sœur, et sa grand-mère.[1],[2]. Sa mère, Sali Schaffer, est née le à Kiev et sa sœur, Anna Schaffer, est née le à Tarnopol[3]
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Autriche est annexée par les nazis ; Paul Schaffer s’exile alors en Belgique avec sa famille. En 1940, la famille quitte la Belgique et se réfugie à Revel, dans le Sud-ouest de la France. Paul y apprend le métier d’ébéniste[4].
Paul Schaffer est arrêté le et emmené au camp de Drancy. Le , il est déporté à l'âge de 17 ans, à Auschwitz avec sa mère (âgée de 41 ans) et sa sœur (âgée de 19 ans) par le convoi 28. Elles sont gazées dès leur arrivée, tandis que Paul est interné dans un camp de travaux forcés. Six mois plus tard, il est transféré au camp de travail de Bobrek[4].
Après la Seconde Guerre mondiale, Paul Schaffer retourne vivre en France à Toulouse. Il obtient une bourse et reprend des études en 1945. Il devient électronicien et poursuit alors une carrière dans l’industrie, après avoir enseigné dans une école professionnelle juive de l’Organisation Reconstruction Travail[4].
En 2003, il rédige ses mémoires[5]. Il est président d'honneur du Comité français pour Yad Vashem, et membre du bureau de la Fondation pour la mémoire de la Shoah[6].
Paul Schaffer meurt le à l’âge de 95 ans[7].