Le paysage urbain est un paysage situé en ville. Le paysage urbain est majoritairement marquée par une anthropisation marquée de l'environnement, mais peut également être fortement végétalisé dans certaines banlieues aisées peu denses, ou dans des parcs urbains.
Paysage (1573, au sens « étendue de pays visible à l'œil dans son ensemble ») dérivé de pays.
Urbain, du latin urbanus (dérivé de urbs « ville »).
Un paysage urbain est défini comme vue d’ensemble d’une ville ou d’un quartier, par extension du mot paysage (au sens : étendue de pays, d’un lieu ou site, naturel ou régional visible à l'œil dans son ensemble)[1].
Certains paysages sont depuis longtemps considérés comme favorisant une bonne santé. Ce sont généralement des paysages à haute naturalité, éloignés des villes. Inversement, les paysages urbains très minéralisés sont réputés mauvais pour la santé et l'épanouissement physique, mais certains éléments tels que les pièces d'eau, les ceintures vertes, les jardins et espaces verts ont une valeur pour la santé publique qui semble plébiscitée.
Outre un air de meilleure qualité, l’effet visuellement déstressant de la végétation et des formes de ces espaces pourraient être des facteurs d’amélioration de la santé ; par exemple, une étude[2], publiée en montre qu’en Angleterre les urbains disposant de plus d’espaces verts sont en meilleure santé, sauf pour deux catégories d’urbains : ceux qui sont les plus riches (vivant en banlieue ou en zone rurale), et ceux qui sont les plus pauvres.
Une autre étude, hispano-norvégienne[3], montre que :
Le genre des paysages urbainstopographiques a pris forme au siècle d'or néerlandais, dans la seconde moitié du XVIIe siècle aux Pays-Bas, au moment où les riches citadins sont devenus fiers des villes élégantes qu’ils avaient créées. Les précurseurs furent Job (1630-1693) et Gerrit Berckheyde (1638-1698). Jan van der Heyden (1627-1712) a porté le genre à de grandes hauteurs.
Au XVIIIe siècle, les dessins topographiques, tels que les aquarelles de Jan de Beyer, évincèrent la peinture topographique. Alors que la plupart des contemporains d’Ouwater, comme Reinier Vinkeles, Jacob Cats et HP Schouten imitaient de Beyer, Jan Ekels Ier et Ouwater ont maintenu à un niveau élevé la tradition du paysage urbain peint[4].
Le paysage urbain, cityscape ou urban landscape voire street's scenes en anglais, est un des thèmes récurrents de la peinture hyperréaliste américaine depuis les années 1970.