Cet article est une ébauche concernant l’art contemporain.

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Philippe Mayaux
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Biographie
Naissance
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RoubaixVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité

Philippe Mayaux est un artiste plasticien français né en 1961 à Roubaix (Nord). Il vit et travaille à Montreuil en France.

Actif depuis le début des années 1990, il se situe dans la double lignée de Marcel Duchamp et Francis Picabia en proposant des œuvres aux couleurs criardes aux réminiscences souvent érotiques ou sexuelles.

Il est lauréat du prix Marcel-Duchamp 2006, distingué « pour l'originalité de son travail, l'ambiguïté joyeuse et les sens multiples de son œuvre » (selon le communiqué officiel de l'Adiaf) et récompensé par un prix de 35 000 . Dans le cadre de la remise de ce prix, il expose ses œuvres au Centre Pompidou via une exposition (du au à l'Espace 315) intitulée À mort l'Infini.

Biographie

Philippe Mayaux est né en 1961 à Roubaix dans le Nord de la France. Il effectue une partie de sa scolarité au lycée Thiers de Marseille[1], puis étudie à la faculté de sciences économiques de l'Université d'Aix-Marseille[1]. il fait ses études à la villa Arson (École supérieur d'art plastique), beaux-arts de la ville de Nice où il est l'élève de Noël Dolla. Il est diplômé en 1987. Il vit et travaille actuellement à Bagnolet. Il est représenté par la galerie Loevenbruck à Paris. En 2006, pour ses vingt ans de carrière, il reçoit le prix Marcel Duchamp[2].

Travail

Élève de la villa Arson au début des années 1990, Mayaux s'opposent à la « mode » ambiante de l'art abstrait, notamment dans la peinture (comme avec les mouvances monochrome ou négo négo). Il s'inscrit dans la continuité d'un « esprit de contradiction » comme Marcel Duchamp ou encore Francis Picabia. À la frontière du mauvais goût et pleinement dans le kitch, il revendique l'aspect criard en refusant l'idée de virtuosité et de technicité en s'engageant artistiquement dans le « sub-culture ». « Je fais, un art qui n'a pas pour vocation d'être didacticiel ou d'exprimer un quelconque point de vue doctrinaire sur le monde . Je suis très universel et sans concept, comme pourrait le dire Kant de la beauté. Je cherche la spécificité de la position de l'artiste. J'aime les actes gratuits et sans fondements, à la manière d'un criminel dont on ne comprend pas le mobile[3]. »

Artiste « psycotropique », Mayaux jongle entre peinture, sculpture et installation en ne suivant qu'une règle, celle de ne pas en avoir. Ainsi il propose un univers psyché où se mêlent créatures hybrides, chimère cauchemardesques, il exprime une forme de beauté déviante, explicitement sexuelle et érotique[4].

Il réagit à un questionnement de la position du réel et du fictif, en abordant un monde d'image, affirmant que « l'on peut aussi bien réfléchir avec l'œil qu'avec le cerveau. »

Expositions

Notes et références

  1. a et b « Philippe Mayaux - Who's Who », sur www.whoswho.fr (consulté le )
  2. (fr + en) De leur temps, 10 ans de création en France, le prix Marcel-Duchamp, Strasbourg, Archibooks ; ADIAF, , 195 p. (ISBN 978-2-35733-109-9), p120
  3. (fr + en) Gauthier, Léa, French Connection : 88 artistes contemporains, 88 critiques d'art, Montreuil, black jack édition, , 800 p. (ISBN 978-2-918063-02-5), p 480-486
  4. (fr + en) Gauthier Léa, French Connection, black jack édition, , 800 p. (ISBN 978-2-918063-02-5), p 486
  5. 19 rue de Mazarine 75006 Paris 06 France, « Galerie Alain Le Gaillard | Centre national des arts plastiques », sur www.cnap.fr, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes