Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Spécialité |
|
3 grands tours Tour de France 1913, 1914 et 1920 13 victoires d'étapes dans les grands tours Tour de France (13 étapes) 2 classiques Tour de Lombardie 1917 Paris-Tours 1917 |
Philippe Thys (Thijs à l’état civil), né le à Anderlecht et mort le à Bruxelles[1], est un cycliste belge, spécialiste des courses d’endurance qui fut professionnel de 1912 à 1927. Il est surnommé "Le basset" parce qu'il est assez trapu et posé bas sur le vélo, Il est le coureur le plus complet de sa génération[2].
En 1911, il remporta le Circuit français Peugeot (ou Tour de France des Indépendants), une course qu'on peut dire presque équivalente à l'actuel Tour de l'Avenir. Il fut le premier cycliste à remporter trois fois le Tour de France : en 1913, 1914 et 1920. Il aurait fait certainement bien mieux si la Première Guerre mondiale ne l'avait pas privé des meilleures années de sa carrière de cycliste, a déclaré Henri Desgrange en lui rendant hommage en 1920[2].
Avec un âge de 23 ans et 9 mois (lors de sa première victoire en 1913) il reste l’un des plus jeunes vainqueurs du Tour, le plus jeune étant Henri Cornet. À l'en croire, c'est lui qui serait à l'origine du maillot jaune, son entraîneur lui aurait demandé de porter un pull de cette couleur afin que le public pût le reconnaître comme le leader du classement. Même s'il n'y a aucune raison de douter de ses paroles, il est admis le plus souvent que c'est le Français Eugène Christophe qui a été, beaucoup plus tard, le premier à avoir porté le maillot jaune.
Philippe Thys a également remporté Paris-Tours en 1917, le Tour de Lombardie en 1917 et a été champion de Belgique de cyclo-cross en 1910. En 1921, il a remporté le Critérium des As. En 1922 et 1923, il a inscrit son nom au tableau d'honneur de Paris-Lyon. Il était capable de s'imposer aussi bien en cyclo-cross que sur route et sur piste, et il l'a prouvé en 1919 quand, associé à Marcel Dupuy, il a remporté les Six jours de Bruxelles.
Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans les forces aériennes françaises. Sa carrière cycliste terminée, il a été garagiste, vendeur de vélo et organisateur de voyages en cars.
Il est ensuite champion de Tir à l’arc et ensuite Président d’une société d’archers[2].
Il meurt à la Clinique Ste-Anne en 1971[3].
En 2002, Philippe Thys fait partie des coureurs retenus dans le Hall of Fame de l'Union cycliste internationale[4].
|
|
Philippe Thys fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années.
Une rue et une piste cyclable portent son nom à Strasbourg, dans le quartier de la Robertsau[6].