Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activité | |
Période d'activité |
- |
Maîtres |
---|
Pierre-Nolasque Bergeret né le à Bordeaux[1] et mort le à Paris[2] est un peintre et lithographe français.
Pierre-Nolasque Bergeret reçoit une première formation dans sa ville natale auprès du peintre Pierre Lacour. Puis il s'installe à Paris pour travailler dans les ateliers de François-André Vincent et Jacques-Louis David, où il rencontre François Marius Granet et Jean-Auguste-Dominique Ingres et reçoit la protection du baron Dominique Vivant Denon, directeur du musée royal du Louvre.
Bergeret a joué un grand rôle dans l'introduction de la lithographie, d'abord par le biais de reproductions d'après des œuvres de Nicolas Poussin et Raphaël (Mercure, 1804, d'après une fresque de la villa Farnesina). Sa caricature Le Suprême Bon Temps actuel, (1805), est l'une des premières lithographies. Il illustre ensuite de grands écrivains comme Nicolas Boileau, La Fontaine et Molière.
Après quatre échecs au concours du prix de Rome, il remporte le succès au Salon de 1806 avec un tableau historique, les Honneurs rendus à Raphaël après sa mort, qui consacre sa notoriété[3].
Dès lors, ses commandes officielles sont nombreuses : il est notamment chargé de concevoir des médailles napoléoniennes, de fournir des frises en camaïeu pour les porcelaines de Sèvres, de réaliser des dessins pour les bas-reliefs de la colonne Vendôme à Paris.
Il meurt le à Paris, où il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (75e division)[4].
Il peint des œuvres dans le style troubadour, comme Honneurs rendus à Raphaël après sa mort, exposé au Salon de 1806 puis acheté par Napoléon Ier pour le château de Malmaison[5], Charles Quint ramassant le pinceau de Titien présenté au Salon de 1808 (musée des beaux-arts de Bordeaux) ou Anne Boleyn condamnée à mort[6] (1814, Paris, musée du Louvre). Il est l'auteur de peintures d'histoire, comme Marius méditant sur les ruines de Carthage (1807, Dayton Art Institute, Ohio) et compose des œuvres allégoriques à la gloire du Premier Empire.