Pierre Jacques Forestier est un homme politique français né le à Vichy (Allier) et mort le à Genève (Suisse).
Il est le fils de Jean Baptiste Forestier, procureur du roi au grenier à sel de Vichy et d'Antoinette Desbrest, d'une famille de marchands de Cusset. Sa sœur Geneviève est la mère de François Givois.
En septembre 1792, Forestier, alors procureur-syndic du district de Cusset, est élu député du département de l'Allier, le cinquième sur sept, à la Convention nationale[1]. Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il rejette l'appel au peuple et le sursis et vote « la mort dans les vingt-quatre heures »[2]. Il ne participe pas au scrutin sur la mise en accusation de Marat[3] et vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[4].
Durant la Convention thermidorienne, Forestier appartient au groupe des « derniers montagnards »[5]. Il est décrété d'arrestation le 5 prairial an III (le 24 mai 1795) et décrété d'accusation trois jours plus tard. Il est amnistié à la faveur de la clôture de la session de la Convention.
Forestier est visé par la loi du 12 janvier 1816 contre les députés régicides et les soutiens aux Cent-Jours. Il s'exile en Suisse où il meurt.