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Pierre Siankowski, né le à Moyeuvre-Grande, est un journaliste français.
Il a été directeur de la rédaction des Inrockuptibles de 2015 à 2018[1].
Son père, d'origine polonaise[2] , est cadre commercial chez Sollac, entreprise sidérurgique avalée plus tard par ArcelorMittal. Sa mère est professeur de français et d'anglais. Son grand-père était un mineur polonais venu travailler dans les mines de Joeuf-Homécourt, en Meurthe-et-Moselle[3]. Il a grandi à Rombas puis Clouange, dans un environnement culturel stimulant. « Ma famille, c’était la classe moyenne dans une région assez pauvre. Mes parents écoutaient les Beatles et Leonard Cohen », confie-t-il à ce propos[2].
Après une prépa' littéraire à Georges-de-la-Tour à Metz, il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Lyon[2] en 1998 et de l'École supérieure de journalisme de Lille en 2000 où il enseigne désormais[Quand ?][4].
Il entre en 2000 aux Inrockuptibles[2] par l'intermédiaire de Jean-Daniel Beauvallet. Il devient ensuite grand reporter puis rédacteur en chef[5]. A l’été 2014, il quitte le journal et rédacteur en chef culture du Grand Journal de Canal +. Il justifie cette décision en disant qu'il est « un fan absolu de De Caunes »[2]. Parallèlement, il collabore à Arte et au Mouv'.
Il retrouve les Inrockuptibles en 2015 après son passage au Grand Journal[2], et devient directeur de la rédaction après le départ de Frédéric Bonnaud à la Cinémathèque française en [6]. Il est nommé directeur général adjoint des Nouvelles Éditions indépendantes en [7] puis, en décembre, directeur de la rédaction des Inrockuptibles[4]. Il incarne la deuxième génération du magazine, celle d’après les fondateurs. Celle qui a définitivement pris le pouvoir sous Pigasse[2].
À la tête du journal culturel, « il impose des textes d’écrivains, exige une rubrique séries télé, consacre le retour de la bande dessinée et veut un mag « moins parisien ». Se situant entre la génération rock et celle de l’électro-rap, il veille à « faire se rencontrer tout cela » »[3]. Sous sa gouverne, les Inrockuptibles obtiennent le prix du meilleur coup éditorial à la suite d'une « enquête sur les pratiques de Jean-marc Morandini » lors du palmarès du Prix Relay des Magazines de l'année 2017[8][source insuffisante].
Le , Mehdi Meklat fait la une des Inrockuptibles avec Christiane Taubira et Badroudine Saïd Abdallah[9]. Devant la polémique provoquée par la découverte d'anciens tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes de Mehdi Meklat et les questions soulevées par la « complaisance médiatique » dont il aurait bénéficié, Pierre Siankowski, directeur de la rédaction, nie avoir eu connaissance de ces tweets[10], ce qui est remis en cause par L'Express qui exhume quelques échanges sur Twitter[11], et décide de lui demander des excuses[12],[13].
Sous sa houlette, Les Inrockuptibles change de formule le avec un recentrage sur la culture et la prescription[14]. A la fin de l'année 2018, il quitte le journal pour se consacrer à de nouveaux projets[1].