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Pierre de Guibours, dit le père Anselme de Sainte-Marie[1], né en 1625 et mort le à Paris, est un historien et un généalogiste français.
En 1644[2], il entre dans l'ordre des Augustins déchaussés, à l'âge de 18 ans.
Après la première publication de son Histoire généalogique, très bien accueillie par le public, il travaille à la corriger et à la compléter. Il est encouragé dans son travail par M. Justel et M. Yvon d'Hérouval, auditeur à la chambre des comptes[3]. Il meurt en 1694 dans le monastère appelé couvent des Petits Pères, près de la basilique Notre-Dame-des-Victoires avant d'avoir pu publier cette deuxième édition.
Il consacre sa vie entière aux études généalogiques, publiant :
Son meilleur ami, Honoré Caille du Fourny, le persuade de publier cet ouvrage.
Après la mort du Père Anselme, Honoré Caille recueille ses papiers et publie en 1712 une nouvelle édition de ce travail des plus importants.
La tâche est reprise par deux autres moines du couvent des Petits Pères, le père Ange de Sainte-Rosalie et le père Simplicien, qui publient les premier et deuxième volumes de la troisième édition en 1726. Cette édition se compose de neuf volumes in-folio : c'est une histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, des grands officiers de la couronne et de la maison du roi, ainsi que des anciennes familles du royaume.
Les notes sont généralement compilées à partir des documents originaux dont les références sont indiquées, si bien que ces ouvrages restent encore utiles de nos jours. Le travail du père Anselme, de ses collaborateurs et de ses successeurs est encore plus important pour l'histoire de France que ne l'est le Baronage of England de William Dugdale pour l'histoire d'Angleterre.