Propriétaire |
Région Bretagne (d) |
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Type | |
Construction |
à partir de 1859 |
Tonnage |
2,9 millions de tonnes (2010)[1] |
Trafic | |
Activités |
Réparation navale,conteneurs,vracs, hydrocarbures et froids |
Équipement |
Formes de radoub, silos,magasins à plat,grues... |
Coordonnées | |
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Pays | |
Commune | |
Plan d'eau |
Le port de Brest est un port maritime français de commerce, de plaisance, de passagers (à destination de la presqu’île de Crozon et des îles de l'Iroise) et de pêche sur la Manche et l'Atlantique. Il est également un port industriel grâce notamment à la réparation navale, et le principal port militaire français de la façade atlantique.
Situé à Brest au sud de la ville dans le département du Finistère (29), il profite d'une situation géographique lui permettant de devenir un des plus grands ports français. Propriété de la Région Bretagne, le port de Brest est exploité par une société portuaire dont la région est l'actionnaire majoritaire.
Le port de commerce de Brest réalise un trafic diversifié[2]. L’importance de matières premières qui transitent par le port, permet aux industriels bretons d’exporter des produits à forte valeur ajoutée, notamment dans le domaine de l’agroalimentaire.[réf. nécessaire]
Modeste port d'échouage au XVIIe siècle, la cité change de cap en 1631 lorsque le cardinal de Richelieu qui s'est fait attribuer les titres de gouverneur et lieutenant-général de la Bretragne, décide d'en faire un port arsenal. Les installations de long de la Penfeld qui accueillent les navires de la Royale sont encore rudimentaires lorsque le chevalier de Clerville, commissaire général des fortifications, établit en 1667 un projet d'agrandissement du port le long de l'embouchure de la Penfeld[3].
Au XIXe siècle des chambres de commerce sont créées, partout où les besoins de l’économie locale nécessitent le regroupement des différentes actions de la vie économique.
C’est le décret du qui instituait alors la chambre de commerce et d’industrie (C.C.I.) de Brest. La CCI de Brest, devenue CCI Métropolitaine Brest Bretagne, est restée gestionnaire du port de Brest pour le compte du Conseil régional de Bretagne jusqu'en 2020.
Le port de Brest, propriété de la Région Bretagne, est exploité par la société portuaire Brest Bretagne depuis 2021. Cette société portuaire a comme actionnaire la région Bretagne (51 %), la CCIMBO (Chambre de commerce et d'industrie métropolitaine Bretagne ouest) et Brest Métropole[4].
La société portuaire Brest Bretagne est administrée par un directoire et un conseil de surveillance. Le conseil de surveillance est présidé par le président du Conseil régional de Bretagne, et comprend entre autres le président de Brest Métropole, maire de Brest, et le président de la CCIMBO. Le conseil de surveillance nomme le président du directoire, directeur général de la société portuaire Brest Bretagne.
La zone industrialo-portuaire couvre 250 hectares environ que l'on peut subdiviser en deux secteurs à l'ouest et à l’est :
La partie ancienne du port, ou « traditionnelle », couvre environ 50 hectares et se situe autour des cinq premiers bassins dont le 4e a été comblé. Le terminal frigorifique et l'entrepôt EFB (entrepôt frigorifique brestois) pour stocker les viandes congelées que l'on exporte vers le Moyen-Orient et le magasin D, qui sert à stocker les agrumes et les plants de pommes de terre qui arrivent chaque année du Maroc .
On peut y trouver aussi les silos, notamment ceux de la chambre de commerce construits en 1983 avec une tour de manutention. En arrière, le long de la route qui limite la zone portuaire au pied des falaises, étaient installés les réservoirs pour les hydrocarbures, détruits depuis bientôt cinq ans[Quand ?]. Il y a aussi une usine de trituration Cargill qui y est installée pour la trituration du soja et autres graines pour produire de l'huile ou du tourteau de soja, colza ou de tournesol. Ces graines arrivent par cargos complets ainsi de suite.
La zone industrialo-portuaire de Saint-Marc, d'une cinquantaine d'hectares précédée d’un terre-plein gagné sur la rade de 94 hectares, est dominée par l'activité de la réparation navale. En arrière de la forme de radoub no 3, 16 hectares sont réservés au « terre-plein du réparateur » et aux réservoirs de gaz et de pétrole. Un peu après la forme no 3, Guyot un récupérateur y est installé pour le recyclage des métaux. Il y a aussi un nouveau terminal sablier. On y trouve aussi le polder, puis le port de plaisance du Moulin Blanc.
Le port de Brest dispose de plusieurs équipements :
Le port de Brest est un cœur industriel important de Bretagne, avec la réparation navale civile, les énergies marines et depuis peu l'activité de déconstruction et de recyclage. Equipé de trois formes de radoub et de cinq quais à flot totalisant 1 700 mètres. L'activité historique de réparation navale est menée par plusieurs sociétés, en particulier le groupe néerlandais Damen et de nombreux sous-traitants.
Sur le plan de la construction et de la réparation des bateaux de plaisance notons la présence à Brest d’une activité de constructions de bateaux de grande compétition océanique (matériaux composites).
Formes de radoub :
Le port de Brest est le premier centre français de réparation navale[8] .
Propriétaire du port de Brest depuis 2007, le Conseil régional de Bretagne a adopté en 2009 un programme d’investissement dont les objectifs sont le développement de l'activité commerciale et de l’accessibilité du port. Les travaux d'aménagement du polder des Énergies Maritimes Renouvelables commencent en [9]. Le polder accueille ses premières entreprises en 2020[10].
Le port de pêche de Brest est en essor : en 2023 il a accueilli la pêche d'environ 125 bateaux et sa criée (inaugurée en 2015) a accueilli 2 715 tonnes de produits de la mer ( dont 419 tonnes de poulpes) pour une valeur de vente de 15,12 millions d'euros, se classant au 13e rang en prix et au 19e rang en tonnage, parmi les 33 ports de pêche français référencés[11].
Le port de Brest comporte deux sites pour la plaisance : le port du Moulin Blanc et le port du Château, ce dernier accueillant notamment les voiliers pratiquant la course au large, notamment en 2024 l'Arkéa Ultim Challenge.