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Scaramouche, Le Capitaine Blood, Le Faucon des mers (d), Le Cygne noir (d) |
Rafael Sabatini, né le à Jesi et mort le à Adelboden, est un écrivain italo-britannique de langue anglaise, spécialisé dans le roman d'amour, le récit d'aventures historiques. Il a également publié des nouvelles, dont plusieurs, appartenant au genre policier, se déroulent à des moments clés de l'histoire.
Fils de deux chanteurs d'opéra devenus enseignants, le jeune Rafael fait ses études au Portugal, puis en Suisse, avant que sa famille n’émigre en Angleterre, où il vivra avec son grand-père, alors qu'il est âgé de 17 ans. De ce fait, dès son jeune âge, celui-ci a été exposé à de nombreuses langues. À son retour en Angleterre pour y vivre de façon permanente, il possédait cinq langues, avant d’ajouter rapidement l’anglais à son répertoire. Il a consciemment choisi d’écrire dans sa langue d’adoption parce que, selon lui, « toutes les meilleures histoires sont écrites en anglais[2] ». Employé de commerce pendant quelques années, il travaille à partir de 1901 au sein de la rédaction d'un journal de Liverpool[3]. Pendant la Première Guerre mondiale, il a travaillé à la Direction du renseignement militaire du Bureau de la Guerre[4]. Il est naturalisé citoyen britannique en 1918[5].
La carrière littéraire de cet écrivain prolifique s'amorce à la fin des années 1890 par la publication de nouvelles, un genre qu'il ne délaissera jamais. Son premier roman, un récit sentimental intitulé The Lovers of Yvonne, paraît en 1902. Il donne ensuite une trentaine de romans. À partir des années 1920, il rencontre de grands succès grâce à « plusieurs récits d'aventures historiques, dont certains seront adaptés au cinéma, notamment Le Faucon des mers (The Sea Hawk, 1915), Scaramouche (1921), Le Capitaine Blood (Captain Blood, 1922) et Le Cygne noir (The Black Swann, 1932) ; ces ouvrages font de Sabatini l'un des meilleurs auteurs de cape et d'épée du XXe siècle[6]. »
À sa mort sa femme a fait inscrire sur sa tombe la phrase d’ouverture de son roman Scaramouche :
« He was born with the gift of laughter and the sense that the world was mad »
« Il était né avec le don du rire et le sentiment que le monde était fou[7]. »