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Rocco Buttiglione
Illustration.
Fonctions
Député italien

(9 ans, 10 mois et 21 jours)
Élection 13-14 avril 2008
Réélection 24-25 février 2013
Législature XVIe et XVIIe

(12 ans et 12 jours)
Élection 27 mars 1994
Réélection 21 avril 1996
13 mai 2001
Législature XIIe, XIIIe et XIVe
Sénateur italien

(2 ans et 1 jour)
Élection 9-10 avril 2006
Législature XVe
Ministre des Biens et Activités culturels
et du Tourisme

(1 an et 9 jours)
Président du Conseil Silvio Berlusconi
Gouvernement Berlusconi III
Prédécesseur Giuliano Urbani
Successeur Francesco Rutelli
Ministre pour les Politiques communautaires

(3 ans, 10 mois et 12 jours)
Président du Conseil Silvio Berlusconi
Gouvernement Berlusconi II
Prédécesseur Gianni Francesco Mattioli
Successeur Giorgio La Malfa
Président de l'Union de centre

(11 ans, 3 mois et 16 jours)
Prédécesseur Poste créé
Successeur Gianpiero D'Alia
Biographie
Nom de naissance Rocco Buttiglione
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Gallipoli (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique Démocratie chrétienne
(jusqu'à 1994)
Parti populaire italien
(1994-1995)
Chrétiens démocrates unis
(1995-1998)
Union démocratique pour
la République (1998-1999)
Chrétiens démocrates unis
(1999-2002)
Union de centre
(depuis 2002)

Rocco Buttiglione
Ministres de la Culture d'Italie
Ministres pour les Affaires européennes d'Italie

Rocco Buttiglione, né le à Gallipoli, est un homme politique italien.

Biographie

Études et carrière universitaire

Après ses études à Turin et à Rome, Rocco Buttiglione obtient un diplôme en droit, puis enseigne la philosophie politique à l'université de Teramo, dans les Abruzzes. Titulaire d'une chaire de science politique à l'université Saint-Pie-V à Rome, il parle couramment sept langues, l'italien, l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol, le portugais et le polonais. Il est également éditorialiste ou chroniqueur dans divers journaux ou périodiques italiens et d'autres pays.

Carrière politique

De sensibilité démocrate-chrétienne, il est élu secrétaire du Parti populaire italien en 1994 puis, l'année suivante, secrétaire fondateur des Chrétiens démocrates unis, une scission du PPI plus proche de la droite que du centre-gauche.

Député

Élu une première fois à la Chambre des députés italienne en 1994, il est réélu en 1996, 2001, 2006, 2008 et de nouveau lors des élections de , sur une liste Avec Monti pour l'Italie.

Député européen

En juin 1999, il est élu au Parlement européen, où il siège pendant deux ans au groupe du Parti populaire européen.

Ministre

En , il est nommé ministre pour la Politique communautaire, équivalent de ministre des Affaires européennes, dans le second gouvernement dirigé par Silvio Berlusconi. Il occupe cette fonction jusqu'au , date à laquelle il est nommé ministre des Biens et Activités culturels dans le troisième gouvernement Berlusconi.

Candidat à la Commission européenne

En juillet 2004, il est pressenti par José Manuel Durão Barroso, futur président de la Commission européenne, pour y occuper le poste de commissaire chargé de la Justice, des Libertés et de la Sécurité à partir de l'entrée en fonction de celle-ci le 1er novembre suivant.

Sa nomination entraîne une vive polémique, ses opposants lui reprochant notamment ses prises de position publiques, devant les commissions du Parlement européen, présentées comme hostiles à l'homosexualité, qu'il voit comme « un péché en tant que chrétien », mais dont il précise qu'en tant que commissaire européen, il ne fera rien pour la combattre, et sa vision de la famille, jugée par eux « rétrograde » : pour lui, « la famille existe pour permettre aux femmes d'avoir des enfants et d'être protégées par un homme qui prenne soin d'elles »). Il n'est pas impossible, en plus de cela, que son amitié pour les États-Unis ait été mal vue en Belgique, pays où l'antiaméricanisme est très fort[1]. Silvio Berlusconi prend sa défense en parlant de l'Europe « intégriste, grossière et obscurantiste ». Le conseil pontifical Justice et Paix le soutient également par la voix de son président, le cardinal Martino.

Le , la commission des Libertés civiques, de la Justice et des Affaires intérieures du Parlement européen adopte, par 27 voix contre 26, une motion de défiance à l'égard du commissaire pressenti.

Toutefois, José Manuel Durão Barroso ayant annoncé sa ferme intention de ne remanier en aucun cas la liste des commissaires, par exemple pour placer Rocco Buttiglione à un autre portefeuille, le choix final appartient au Parlement européen dans son ensemble, lequel, dans un vote qui aurait dû intervenir le , ne disposait que du droit d'entériner la Commission dans son ensemble ou de la rejeter en bloc.

Pour éviter un tel rejet, il finit par renoncer le et est remplacé par Franco Frattini, alors ministre italien des Affaires étrangères. Buttiglione déclare qu'il a été exclu par les francs-maçons qui contrôlent le Parlement[réf. nécessaire].

Suite de sa carrière

Une semaine après son départ forcé de la Commission, il décide de fonder un nouveau mouvement politique, embryonnaire et sans dénomination, qui serait « résolument ancré dans la tradition catholique ». Toutefois il reste membre des Chrétiens démocrates unis, mais son initiative reçoit le soutien officieux de certaines « hautes sphères » de l'Alliance nationale ou de la Ligue du Nord, autres partis membres de la coalition gouvernementale de Silvio Berlusconi.

Il demeure membre du gouvernement jusqu'aux élections générales de 2006 qui marquent la fin du gouvernement Berlusconi. Il est alors candidat du centre-droit aux élections pour la mairie de Turin, mais il est battu au premier tour. De à , il est vice-président de la Chambre des députés.

Œuvres

Rocco Buttiglione est également l'auteur de 130 essais en diverses langues, ainsi que de plusieurs centaines d'articles dans la presse italienne et internationale.

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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