Rose Mukankomeje | |
Rose Mukankomeje, déléguée du Rwanda à la COP 21 à Paris en 2015. | |
Biographie | |
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Nationalité | Rwandaise |
Profession | Biologiste |
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Rose Mukankomeje est une personnalité politique, biologiste et militante écologiste rwandaise, dont le travail porte sur la préservation des forêts rwandaises.
Mukankomeje obtient un doctorat en biologie en 1992[1] à l'université de Namur en Belgique[2].
Rose Mukankomeje est membre du parlement rwandais, députée de 1995 à 2001[1].
Mukankomeje est directrice générale de l'autorité rwandaise de gestion de l'environnement (REMA)[3],[4]. Son travail lui vaut un « futur policy Award 2011 » pour la politique forestière nationale du Rwanda, qui a cité : l'inversion majeure du Rwanda dans la tendance du déclin du couvert forestier[1],[5].
En 2013 Mukankomeje reçoit un Prix des héros de la forêt du Forum des Nations unies sur les forêts[3]. Le prix a cité le développement d'Umuganda, un projet communautaire mensuel de plantation d'arbres, la promotion d'agriculture durable et son travail sur une interdiction internationale des sacs de plastique (en)[3].
En mars 2016, Mukankomeje est licenciée de son poste à REMA, en raison d'allégations d'entrave à une enquête sur la corruption[6]. Elle est accusée de destruction de preuves, de violation du secret professionnel et de ternissement de l'image des institutions de l'État, et est arrêtée le 20 mars[7],[8] bien que les charges soient abandonnées en septembre 2016[6],[9].
En 2019, Mukankomeje est nommée directrice générale du conseil supérieur de l'enseignement (HEC) au Rwanda[6],[10]. Dans ce cadre, elle encourage, en les étudiants rwandais à se rendre en Chine pour poursuivre leurs études[11],[12]. Elle dénonce par ailleurs le plagiat qui mine les rapports des étudiants en Master dans le pays et limite ainsi la qualité des travaux réalisés[13].
Mukankomeje étudie à l'étranger pendant le génocide Rwandais, au cours duquel ses parents, ses frères et ses sœurs sont assassinés[14]. Lorsqu'elle est revient au Rwanda, elle devient la mère adoptive de 24 enfants qui avaient perdu leurs familles[3].