Rosheim
Rosheim
Hôtel de ville et puits.
Blason de Rosheim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Bas-Rhin
Arrondissement Molsheim
Intercommunalité C.C. du canton de Rosheim
Maire
Mandat
Michel Herr
2014-2020
Code postal 67560
Code commune 67411
Démographie
Population
municipale
5 312 hab. (2020 en augmentation de 7,18 % par rapport à 2014)
Densité 180 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 51″ nord, 7° 28′ 13″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 842 m
Superficie 29,55 km2
Élections
Départementales Molsheim
Localisation
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Rosheim

Rosheim [rosajm] est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Ses habitants sont les Rosheimois.

Chef-lieu de canton de 1790 à 2014, centre viticole sur la route des Vins d'Alsace, la petite ville est riche d'un passé et d'un patrimoine exceptionnels qui lui ont valu le surnom de « cité romane », ou « ville à la rose » en référence à son emblème héraldique.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La commune se situe à une altitude de 191 m, et se trouve à 450 km de Paris ; à 25 km de Strasbourg ; à 7 km d'Obernai ; et à 7 km de Molsheim. Les communes limitrophes sont les suivantes :

Communes limitrophes de Rosheim[1]
Rosenwiller
Mollkirch
Dorlisheim
Grendelbruch Rosheim[1] Griesheim-près-Molsheim
Bœrsch Bischoffsheim

Topographie et relief

L'agglomération de Rosheim occupe un large vallon orienté ouest/sud-ouest - est/nord-est faisant partie de l'ensemble géomorphologique des collines sous-vosgiennes. Limité au nord par les reliefs du Westerberg (vignoble, alt. 300 m), à l'ouest par le contrefort vosgien de l'Eichwald (forêt alt. 350 m), au sud par le Bischenberg (vergers, vignoble, forêt, alt. 361 m) qui est l'une des rares collines sous-vosgiennes à n'être pas reliée aux Vosges, ce vallon s'ouvre vers la plaine à l'est et se prolonge jusqu'à Innenheim. Le talweg est occupé par le Rosenmeer, ruisseau en partie canalisé augmenté du tiers des eaux de la Magel depuis le XVe siècle au moins, affluent de l'Ehn à Innenheim. Le versant nord du vallon, sur lequel l'établissement médiéval du centre-ville a provoqué plusieurs modifications topographiques importantes (remblaiements, terrassements), monte globalement en pente douce jusqu'au vignoble et se raidit légèrement au-delà. Le versant sud, flanc nord du Bischenberg, est quant à lui plus abrupt. La commune s'étend au-delà de l'Eichwald jusqu'à Grendelbruch, disposant ainsi d'une grande surface forestière. Le ban de la commune comprend ainsi les trois types de paysages alsaciens : la plaine, les collines sous-vosgiennes, la forêt vosgienne.

Voies de communication et transports

Réseau routier

Le vallon de Rosheim communique naturellement avec la plaine d'Alsace à l'est, avec Bœrsch et le pied du mont Sainte-Odile au sud-ouest, avec Rosenwiller, Gresswiller et la vallée de la Bruche au nord-ouest. Aujourd'hui, Rosheim est excentrée de 3 km par rapport à l'axe principal de communication du piémont des Vosges, matérialisé par la D 500, 2×2 voies, liaison Dorlisheim (A352) - Niedernai (A35). L'échangeur de Rosheim débouche sur un giratoire distribuant le trafic vers Rosheim (D 35 et voies d'accès à la zone d'activités du Rosenmeer), Bischoffsheim (par la D 422) et Griesheim-près-Molsheim (par la D 127). La route des vins (D 35 de l'échangeur de Rosheim à Orschwiller) qui traverse la ville de part en part reprend approximativement le tracé de la route protohistorique du piémont. Cette grande rue transversale se divise à l'issue ouest de la vieille ville avec la D 35 qui continue vers Bœrsch d'une part, et la D 604 vers la vallée de la Magel et Grendelbruch d'autre part. Rosheim est aussi le point de départ de la D 207 qui relie la commune à Bischoffsheim et se poursuit jusqu'à Nordhouse. Enfin, la D 435 aboutissant à Rosenwiller matérialise un tronçon de l'ancienne voie de communication avec la vallée de la Bruche, via Rosenwiller et Gresswiller ; si cette liaison n'est plus active aujourd'hui, elle le fut largement par le passé.

Transport en commun

L'actuelle gare de Rosheim, à 2 km du centre-ville, constitue un arrêt sur la ligne régionale TER Alsace de Sélestat à Molsheim et à Strasbourg qui bénéficie depuis 2009 d'une desserte cadencée entre Obernai et Strasbourg, dans le cadre de la première phase du tram-train du Piémont des Vosges. Quelques relations sont assurées par voie routière, avec deux arrêts d'autocar SNCF : Gare, Maison de l'enfance. À noter que l'actuelle route D 207 emprunte le tracé sud de l'ancienne voie ferroviaire avant sa rectification entre Bischoffsheim et le site de la gare actuelle au début du XXe siècle. La gare se trouvait alors à l'emplacement de l'actuelle Maison de l'enfance, dont la place adjacente a été baptisée « place de l'Ancienne-Gare ».
La gare de Rosheim est aussi le point de départ de la ligne de Rosheim à Saint-Nabor, aujourd'hui désaffectée. Si le trafic voyageur a cessé en 1954, la ligne fut en service jusqu'en 2002 dans le cadre de l'exploitation puis de la mise en sécurité des carrières de Saint-Nabor. Le centre-ville était desservi par l'ancienne gare de Rosheim-Ville, située à proximité de la tour-porte du Lion et démolie en 1976.

Voies cyclables et sentiers de randonnée

Rosheim est située sur l'itinéraire cyclable balisé de la Véloroute du vignoble d'Alsace (EuroVelo 5), de Marlenheim à Thann et sur celui en provenance de Strasbourg via Geispolsheim - Blaesheim - Innenheim - Griesheim-près-Molsheim et Bischoffsheim.
La commune est par ailleurs traversée par le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle[2].

Morphologie urbaine

Aperçu général

L'automobiliste traversant ou s'arrêtant peu de temps à Rosheim aura à première vue l'impression d'une ville-rue. La D 35 (avenues de la Gare et Leclerc, rue Charles-de-Gaulle, route de Grendelbruch) constitue en effet l'axe structurant majeur de la cité. Cependant l'observation et la découverte de la morphologie urbaine de Rosheim atténuent cette impression. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, un ruisseau canalisé, indiqué simplement d'Bach ou vu comme une déviation du Rosenmeer, longeait à ciel ouvert presque l'intégralité de la rue principale dans sa traversée de la vieille ville ; il est aujourd'hui souterrain. Rosheim est constituée du centre historique intra muros dont l'urbanisation extérieure ne débuta vraiment qu'avec l'industrialisation dans la seconde moitié du XIXe siècle, de faubourgs du début du XXe siècle, de quartiers résidentiels (lotissements) et de quatre zones à vocation économique.

Centre historique

Traversée en une grossière diagonale par la rue Principale, la ville ancienne, bâtie légèrement à l'amont nord du talweg, est historiquement divisée en trois secteurs : un noyau central circulaire, fortifié et percé de deux portes toujours existantes (Zittgloeckel et porte de l'École), qualifié de Mittelstadt ; la ville basse à l'est de ce noyau, appelée Niderstadt ; la ville haute à l'ouest, Oberstadt, secteur le plus important en surfaces viaire et bâtie, qui était subdivisé au Moyen Âge en deux quartiers, l'un au nord, l'autre au sud de la rue Principale. L'enceinte extérieure, englobant ces trois secteurs et épousant leurs limites, avait une forme grossièrement rectangulaire, percée de trois portes dont deux existent toujours (porte basse dite « de la Vierge » ou « de Strasbourg », porte du Lion vers le vignoble et Rosenwiller) ; il subsiste les côtés est et sud de ce rempart. La structuration du réseau viaire s'articule par rapport à la rue Principale, aux anciennes propriétés colongères et aux limites imposées par les deux enceintes et leur ancien fossé.

Mittelstadt
L'église romane dominant les ruines du Meyerhof.
Église, photographie de Henri Le Secq prise en 1851.

Le noyau central, qui marque les anciennes possessions de Hohenburg puis des Hohenstaufen et dont l'habitat était jadis bien plus dense, constituait dès le Moyen Âge le centre administratif de la ville. Il abrite :

La place du 26-Novembre était jadis occupée par plusieurs bâtiments ; son débouché, la rue Braun, sinue dans le noyau central pour en constituer la troisième et dernière issue et aboutir à la porte du Lion ; le reste du noyau central est composé d'impasses dont l'entrée était jadis souvent surmontée de porches dont il subsiste parfois la trace (rue de la Dîme, rue des Anges). Une anomalie topographique, véritable jardin suspendu, au fond des rues des Anges et des Boulangers laisse penser qu'une construction assez importante, peut-être fortifiée, a pu occuper l'angle nord-ouest du noyau central. De même, la « grotte de Lourdes » jouxtant le chevet de l'église romane s'appuie sur les vestiges d'une construction médiévale qui pourrait également avoir été fortifiée. La Mittelstadt est ceinte par les rues du Lion et de la Marne, correspondant au tour de l'ancien fossé (l'enceinte est toujours visible en plusieurs endroits, notamment dans la rue de la Marne).

Niederstadt
Rosheim - vue de la Niederstadt vers la porte du Milieu.

Limitée à l'ouest par la rue de l'Abattoir, la Mittelstadt et la rue Braun, la ville inférieure n'a, outre la rue principale, qu'une seule rue qui la traverse de part en part, la rue des Bonnets, au nord de la rue principale (partie nord constituant l'essentiel de la surface de la Niederstadt). Plusieurs centres administratifs de propriétaires médiévaux y étaient situés ainsi qu'en témoigne par exemple l'emprise de l'école des Remparts. Des vestiges de riches maisons bourgeoises de la fin du Moyen Âge sont notamment visibles au fond de la rue (impasse) des Ciseaux ainsi qu'au coin de la rue du Coin. Au sud de la rue Principale, quelques courtes impasses descendent jusqu'au rempart extérieur.

Oberstadt
Rosheim - vue de l'Oberstadt au niveau de la rue de l'École.

C'est le développement d'un noyau urbain de plus en plus important autour de l'ancienne église Saint-Étienne, fief épiscopal jusqu'au XIIIe siècle, qui a motivé l'extension parallélépipédique de l'ensemble de la cité au XIVe siècle. La morphologie du réseau viaire, dont la plupart des axes partent perpendiculairement à la rue Principale pour aboutir à la limite de l'enceinte médiévale, témoigne de la réalisation d'un véritable projet urbanistique au cœur du Moyen Âge alsacien ; s'agit-il de l'initiative des Hohenstaufen, d'un plan impérial ou d'une réflexion strictement locale ? Les archives sont muettes à ce sujet. La rue des Tisserands, au chevet actuel de l'église, serait l'ultime vestige dans le réseau viaire moderne du bourg originel du « village Saint-Étienne ». On peut supposer que Rosheim érigea son enceinte intérieure dès l'attribution de ses statuts de ville, puis, passant de trente à cinquante ans plus tard au statut de ville impériale, entièrement sous contrôle des Hohenstaufen depuis la cession de ses biens par l'évêque de Strasbourg en échange des possessions impériales de Saverne, membre de la Décapole, elle planifia son urbanisation (peut-être en fonction d'un plan préexistant), tout en réalisant l'enceinte extérieure. Quelle qu'en soit l'origine, le réseau viaire de l’Oberstadt structure morphologiquement ce morceau de ville en véritables districts à l'intérieur desquels on trouve plusieurs maisons conservant plus ou moins la trace de chaînages d'angle à bossages, indiquant le rang social élevé du propriétaire médiéval. L'ensemble des côtés ouest et nord de l'enceinte ont été démolis pour combler le fossé ; l'avenue Clemenceau en suit le tracé, prolongée à l'est par l'avenue Foch (où le rempart extérieur et l'une de ses tours sont toujours visibles). La ville haute abrite :

Rosheim - médiathèque Josselmann et église Saint-Étienne.

Le pourtour sud, autour du champ de foire, a eu une vocation industrielle durant le XXe siècle (Schlumberger/Théalec, Câbleries d'Alsace-Lorraine) et a fait l'objet d'une importante restructuration avec la réalisation, en 2007/2008, de :

Lieux-dits et écarts

Toponymie

La ville de Rosheim (en alsacien Rose [ro:sǝ]) est célébrée comme « la cité des roses », dont témoigne son blason depuis 1286[4].

Attestations anciennes

En réalité, le nom de la localité est mentionné sous les formes Rodasheim en 778 ; Rodesheim en 1286 ; Rosheim en 1333 ; Rodesheim en 1359 ; Roßheim en 1444 ; Rodesheim en 1561 ; Rosenheim en 1566, 1579 ; Roszheim en 1623 ; Roßheim en 1626 ; Rosheim en 1648, 1752[5].

Étymologie

Il s'agit d'un type toponymique médiéval qui n'est pas attesté avant le VIIIe siècle. Cette formation toponymique en -heim correspond à un type toponymique répandu dans les régions ayant connu un peuplement germanique caractérisé par un usage du germanique transitoire ou permanent (toponymes en -heim, -ing-hem, -ham, parfois -han, -an, -ain). Le vieux haut allemand heim signifie « habitat, foyer, chez soi », il est issu du germanique commun *haimaz.

Généralement, le premier élément précédant l'appellatif heim est un anthroponyme. Ce qui se vérifie dans ce cas selon Ernest Nègre qui propose le nom de personne Hrodo[6] fréquemment attesté, aussi bien dans la toponymie romane que germanique. Hrodo est un hypocoristique des noms de personnes composés à deux éléments (Zweigliedrige Rufnamen) en Hrod- (ex : Robert, Roger), basé sur la racine HROD, très fréquente dans l'anthroponymie germanique[7].

Les formes primitives Rodasheim, Rodesheim où l'élément Hrodo possède la désinence en s du génitif masculin singulier, c'est-à-dire Hrodos-, indique qu'il s'agit d'une formation toponymique peu ancienne. Hrodos- s'est contracté en Ros- par simplification.

Histoire

Si le site de Rosheim s'est prêté très tôt à une occupation humaine permanente, l'apparition et le développement de la culture de la vigne sur ce site ont joué un rôle crucial dans l'histoire de la « cité romane ». Ce fait explique en effet l'obstination des différentes maisons, laïques ou religieuses, à préserver ou étendre leurs possessions dans et autour de la localité, aboutissant ainsi à nouer sur douze siècles l'écheveau d'une histoire dont la richesse semble presque disproportionnée en regard de l'aspect paisible de la ville actuelle. Le vin de Rosheim fut apprécié très tôt, et servit même de moyen de défense pour les habitants du début du XIIIe siècle, au cours de ce qu'on appela la « guerre des Caves ».

Origines

Le site de Rosheim témoigne d'une occupation ininterrompue depuis 7000 ans ainsi qu'en attestent les nombreuses découvertes archéologiques réalisées autour de la ville actuelle. Le nombre important de sources, aujourd'hui taries, un sol fertile, des zones boisées, une position de choix sur la route du piémont des Vosges, ont constitué autant de facteurs propices à l'installation de l'homme sur ce site. La densité et l'abondance des découvertes permettent de considérer le site rosheimois comme un site majeur du Néolithique (5500 à 2500 av. J.-C.) en Europe. Si les fouilles, essentiellement faites à la périphérie de l'agglomération actuelle, n'ont jusqu'à présent pas pu éclairer l'occupation pré- et protohistorique du site urbain médiéval, elles ont néanmoins révélé la présence d'un village au pied du Bischenberg en direction de Bœrsch, d'un four et d'une activité artisanale à l'entrée du vallon de Rosenwiller, de vastes nécropoles vers la plaine attestant de l'existence à proximité d'une importante communauté humaine. Une statuette en terre cuite ainsi que de nombreux objets d'usage courant en os, corne ou poterie témoignent également de cette occupation du site au Néolithique et au Chalcolithique. Des vestiges de l'âge du bronze (1800 à 725 av. J.-C.), de l'âge du fer (725 à 50 av. J.-C.) et de l'époque gallo-romaine ont été mis au jour. Enfin, des vestiges mérovingiens permettent d'attester l'occupation du site à cette époque.

Moyen Âge

Il faut préciser que la majeure partie des archives médiévales que conservait soigneusement la ville dans une salle en pierre voûtée, a disparu au cours des dommages causés par la guerre de Trente Ans ainsi qu'à la suite des troubles révolutionnaires (XVIIIe et XIXe siècles). Les vestiges archivistiques, qui proviennent de fait souvent d'autres fonds, sont néanmoins suffisamment significatifs pour permettre de rendre compte du développement et du fonctionnement de la cité au Moyen Âge. L'apparition de Rosheim dans l'Histoire date d'une charte de 778, sous le nom de Rodasheim, au cours d'une vente de biens réalisée par l'abbaye de Fulda. On ne retrouve ensuite la trace écrite de Rosheim qu'au XIe siècle, dans le cadre du Saint-Empire romain germanique.

Un site convoité

Au XIe siècle, Rosheim comprend deux paroisses, et pratiquement deux bourgs groupés autour des églises Saint-Étienne pour ce qui deviendra la ville haute à l'ouest, Saint-Pierre pour la ville moyenne et basse à l'est. La ville est divisée entre des établissements religieux (Hesse, Haute-Seille, Hohenbourg), l'évêque de Strasbourg (église Saint-Étienne) et les familles nobles dont plusieurs ont alors mis en place de véritables centres économiques et administratifs. Le plus important des seigneurs au XIe siècle est le couvent de Hohenbourg (mont Sainte-Odile). Vers 1050, le pape alsacien Léon IX confirme les trois quarts de la dîme de Saint-Pierre et le droit de nommer un candidat à la curie à l'abbaye de Hesse en Lorraine. Plusieurs propriétaires usent même de faux pour confirmer ou assurer leurs domaines. Cette complexité foncière témoigne de l'importance accordée au site et à la ville de Rosheim durant tout le Moyen Âge.

De la bourgade au statut de ville : le rôle décisif des Hohenstaufen

En 1132, la ville est détruite par un incendie et la ville basse et la ville haute sont reconstruites, vraisemblablement grâce à un apport financier accordé par les Hohenstaufen, futurs empereurs du Saint-Empire romain germanique, qui, en tant que protecteurs du couvent du Mont Sainte-Odile, favorisent l'essor et l'indépendance de plusieurs communautés villageoises, dont Obernai et Rosheim où l'emprise du couvent était importante. Cette politique permettra à Frédéric Barberousse et aux Hohenstaufen de mieux implanter leur puissance en Alsace. C'est à cette époque qu'est élevée l'église Saints-Pierre-et-Paul actuelle, construite entre 1145 et 1167. Les droits des Hohenstaufen à Rosheim excèdent néanmoins la jalousie de leurs ennemis dont l'évêque Conrad II de Hunebourg qui fait incendier la ville en 1197. La première moitié du XIIIe siècle voit néanmoins les Hohenstaufen s'assurer de la suzeraineté sur Rosheim. Frédéric II parvient à négocier avec l'évêque de Strasbourg la cession en fief de la seigneurie sur tous les hommes qui dépendaient de lui (en échange l'évêque obtient celle de Saverne). Mais de nombreux conflits persistent, notamment avec l'abbesse de Hohenbourg qui, peu à peu, perd du terrain face au parti secondé par l'empereur, ainsi qu'avec le duc Thiébaut de Lorraine, conflit qui culmina avec la guerre des Caves en 1218 (une délégation militaire lorraine venue occuper la ville fut massacrée dans les caves où les habitants avaient invité les Lorrains à boire de leur vin) et, un peu plus tard, l'expédition punitive de l'empereur jusqu'au château ducal lorrain d'Amance où Thiébaut fut capturé. Rosheim accède au statut de ville en 1267 au plus tard, confirmé par le sceau de 1286 qui servira par la suite à authentifier les actes émis. Elle obtient aussi le droit d'ériger un rempart de pierre. Le pouvoir impérial allant s'affaiblissant, Rosheim jouit de plus en plus d'une certaine autonomie.

La ville libre d'Empire

La rose des armes de la ville de Rosheim (1626).

Rosheim est citée en 1303 comme étant une ville libre d'Empire et, en 1354, elle forme, jusqu'en 1679 avec neuf autres villes une alliance d'entraide rendue nécessaire par l'affaiblissement du pouvoir impérial et par la difficulté pour les villes d'assumer seules la défense de leurs intérêts : ce fut la Ligue des dix villes libres d'Empire d'Alsace qu'on appela plus tard la Décapole. Rosheim, la plus petite de ces cités, avait alors le même statut que Mulhouse ou Colmar. En 1366, l'empereur donne à Rosheim le droit de se doter de statuts et de percevoir des amendes destinées en partie à l'édification de l'enceinte. Rosheim peut développer les infrastructures qui lui permettent de s'enrichir.

Gouvernement

Le gouvernement de la ville était composé de :

Défense et fortifications

Au XIVe siècle la structure urbaine s'organise en trois secteurs : Mittelstadt, ville du milieu où l'on trouve, outre Saint-Pierre, la Rathaus (maison du Conseil) ; Oberstadt, ville supérieure comprenant Saint-Étienne à l'ouest ; Niederstadt, ville inférieure à l'est. L'érection d'une enceinte[8] était pour Rosheim d'une importance vitale tant pour sa sécurité que pour le maintien de son rang et de sa qualité. On ignore la chronologie exacte de la construction des murailles en pierre, il semble cependant que l'édification du rempart ceignant le noyau de la Mittelstadt ait précédé celle du rempart extérieur, englobant l'intégralité de l'agglomération. On peut supposer que la ville était définitivement fortifiée vers 1370 environ. La défense était assurée par les bourgeois eux-mêmes. Ils assuraient, sur les remparts et en ville, la garde, charge à laquelle ils ne pouvaient se dérober, le sergent de ville marquant d'une croix la porte de celui qu'il ne trouvait pas chez lui au moment de son tour de garde. L'entraînement au tir (arbalète puis arquebuse) était indispensable ; le terrain d'exercice (Schiessgraben) était situé à quelques pas des fortifications au nord de la ville. Rosheim n'a semble-t-il jamais requis l'emploi de soldats de métier pour sa défense.

Les « écorcheurs »

À la fin de la guerre de Cent Ans, alors qu'une accalmie se fait en France après la guerre entre Armagnacs et Bourguignons, des troupes françaises issues du parti armagnac, conduites par le dauphin de France, le futur Louis XI, chargé (contre rémunération des États ainsi débarrassés) de mener hors du royaume les bandes de « routiers », c'est-à-dire les compagnies d'armes laissées sans soldes et vivant de rapines, traversent la plaine d'Alsace depuis le sud pour lutter contre des bandes dites de Schinder (« écorcheurs ») mais en se payant sur l'habitant et en commettant de nombreux forfaits, gagnant eux-mêmes le triste surnom des « écorcheurs ». Ils occupent la ville, la plus petite et la plus vulnérable des dix villes impériales d'Alsace qui ne leur avait pas opposé de résistance, pendant un an, de 1444 au printemps 1445, et en font le quartier général de leurs expéditions dans la région, ce qui vaudra à Rosheim une longue inimitié de la part de la ville de Strasbourg.

La Guerre des paysans et l'essor du XVIe siècle

Les Rustauds de la révolte paysanne (Guerre des paysans) sont conduits entre autres par un ancien Schultheiss de la ville, Ittel Jörg, qui, en 1525, a échoué de peu dans sa tentative de s'emparer de la ville, grâce à l'entremise du rabbin Josselman. Le XVIe siècle est une période relativement prospère. Le système corporatif est bien développé. Les emblèmes des corporations de boulangers, tonneliers, agriculteurs, viticulteurs sont toujours représentés sur de nombreuses portes cochères et poteaux corniers.

La guerre de Trente Ans et l'annexion au royaume de France

La guerre de Trente Ans (1618-1648), dans laquelle le Saint-Empire romain germanique se déchire et implose dans d'incessantes luttes à la fois confessionnelles et territoriales, a constitué la plus grande et la plus tragique épreuve qu'ait connue Rosheim, dont l'existence même fut un temps menacée. Cette période peut être considérée comme charnière dans l'histoire et l'évolution de la cité. Après cette guerre dont elle mettra des générations à se relever, Rosheim ne sera plus pour longtemps la fière cité indépendante de la fin du Moyen Âge.

Le sac de la ville par Mansfeld

Ernest de Mansfeld.

La défenestration de Prague en 1618 déclenche les hostilités entre les catholiques de la Sainte Ligue conduite par le duc Maximilien Ier de Bavière et les protestants de l'Union évangélique dirigée par l'électeur palatin Frédéric V. Celui-ci, qui avait accepté la couronne royale de Bohême des mains des révoltés, est vaincu le à la bataille de la Montagne Blanche par les armées catholiques de l'empereur Ferdinand II menées par le général de Tilly. Les débris de l'armée insurrectionnelle se rassemblent derrière Ernest de Mansfeld et fuient vers le Palatinat, pourchassés par les troupes du général de Tilly, menaçant directement l'Alsace. Ernest de Mansfeld avait l'intention de se créer un domaine sur les possessions des Habsbourg en Alsace incluant les dix villes impériales. La menace est vite concrétisée : Lauterbourg, ville épiscopale, est prise le , Haguenau, capitale politique de la Décapole, est rançonnée le 3 décembre, et occupée le 30. Le , Ernest de Mansfeld exige le prêt de 100 000 florins par la ville de Rosheim pour lui éviter d'être brûlée, mais Rosheim, sur le conseil des interlocuteurs sollicités à Strasbourg, ne donne pas suite et Ernest de Mansfeld doit retourner dans le Palatinat. L'administration impériale profite de l'absence d'Ernest de Mansfeld pour installer une garnison dans la cité (deux compagnies de fantassins pendant dix semaines, une de cavaliers pendant quatre semaines) qui se retire peu avant le retour d'Ernest de Mansfeld fin juin, après la bataille de Höchst. Celui-ci revient en effet à Haguenau le accompagné de l'électeur palatin Frédéric V, du duc Christian de Brunswick et d'une troupe de 30 000 hommes affamés. Le 2 juillet, ils installent leur quartier général à Eckbolsheim et menacent directement Obernai devant laquelle ils se trouvent le 4. Obernai capitule le 7 juillet après trois jours et trois nuits de violents combats.

Si Obernai est la première cible des protestants, Rosheim est sollicitée simultanément, et malgré l'appel à l'aide à la ville de Strasbourg, elle ne peut que constater la présence sous ses murs à l'aube du d'Ernest de Mansfeld, de Frédéric V et de toute l'artillerie de leur armée. Alors que les différents partis semblaient aboutir à un accord, les soldats d'Ernest de Mansfeld firent irruption dans la ville sous prétexte d'escarmouches avec des bourgeois et en massacrèrent environ 150 sans compter les femmes et les enfants. La ville fut de surcroît bombardée par 84 boulets de gros calibre, intensité motivée par les injures qu'auraient proférées des habitants à l'encontre des chefs de l'armée protestante (le « vagabond » Frédéric, le « bâtard » Mansfeld). Enfin la troupe d'Ernest de Mansfeld se livra au pillage systématique de la cité et incendia une quarantaine de maisons. Rosheim sortit ruinée de cette journée. Profondément traumatisée, elle dut néanmoins héberger les années qui suivirent (1625, 1628) plusieurs corps militaires des Impériaux dont les séjours lui coûtèrent très cher et l'endettèrent à un niveau exceptionnel alors même que la population, nobles, bourgeois et manants, sombraient dans la misère.

L'occupation suédoise

En janvier 1631 le roi de Suède Gustave II Adolphe (parti protestant) obtient l'aide financière de la France au traité de Bärwald. Le il défait l'armée impériale de Tilly à la bataille de Breitenfeld, infligeant son premier grand revers au parti catholique. Pendant ce temps, Rosheim, outre le versement d'une contribution financière pour les frais de guerre à l'autorité impériale, doit accueillir pendant plus d'un mois (fin décembre 1631-février 1632) un millier de cavaliers francophones relevant du duc Charles de Lorraine qui sert l'Empereur. En juin 1632, Strasbourg paraphe son alliance avec la Suède pendant que l'Alsace est traversée par de grands mouvements de troupes. Face à l'insécurité Rosheim met en place avec Obernai et le bailli épiscopal de Bischoffsheim une police armée chargée de parer aux brigands de grand chemin et aux cavaliers débandés. Le 31 août, le général Gustave Horn et le rhingrave Othon-Louis, au service de la Suède, visitent Strasbourg en amis, puis ils mettent le cap les jours suivants sur Niedernai qui est pillée et occupée. Le Obernai est prise après une courte résistance, puis, le même jour, Rosheim se rend sans résistance, ne possédant plus de cantonnements impériaux, ne pouvant plus compter sur l'aide d'Obernai, et souffrant enfin de l'absence de la majeure partie de la population qui avait fui notamment en Lorraine. Rosheim, qui prête officiellement serment le , est suédoise jusqu'en 1634 et l'intervention de la France dans la guerre. Elle est occupée par une garnison française sous autorité suédoise du jusqu'en mai 1633 dont le comportement ne fait que l'appauvrir davantage, si bien que la ville est sans ressource et la population réduite à l'état de mendicité. Une épidémie de peste fait des ravages de juin à décembre. En août et en novembre 1633, Rosheim se fait piller d'abord par mille cavaliers à la solde d'Othon-Louis, puis vider par les soldats du comte palatin Christian von Birckenfeld, et en décembre elle sert de point de ralliement aux recrues des régiments à cheval d'Othon-Louis auxquels elle doit fournir les quartiers. La situation de la ville atteint un seuil critique en juin 1634 lorsqu'elle n'est plus en mesure de payer les contributions suédoises. Mais le la Suède est totalement vaincue à la bataille de Nördlingen et le 9 octobre, un traité conclu à Strasbourg entre la France et le représentant suédois stipule que toutes les places occupées par les Suédois doivent passer à la France qui leur garantira les droits et privilèges ainsi que leur retour à l'Empire lorsque la guerre sera terminée...

La période noire

En mai 1635, le représentant français provoque l'indignation de Strasbourg en remplaçant les sauvegardes suédoises à Rosheim par des françaises et en forçant le bourgmestre à prêter serment à la France. Le traité de Saint-Germain, en octobre 1635, qui engage Louis XIII à fournir au duc Bernard de Saxe-Weimar commandant les armées suédoises et protestantes d'Allemagne les moyens d'entretenir 18 000 hommes contre les Impériaux ainsi que les droits et possessions des Habsbourg en Alsace à titre personnel (dont le grand bailliage de Haguenau duquel dépendent les dix villes impériales), marque le début de la période la plus noire pour l'ensemble de la région qui redevient un champ de bataille. À Rosheim, les habitants vont jusqu'à laisser leurs terres incultes deux années de suite (1636-1638) espérant faire périr les garnisons françaises et suédoises qui transitaient et occupaient la cité. La ville est alors sur le point de péricliter.

Le traité de Westphalie

La mort de Bernard de Saxe-Weimar le pousse son armée à se vendre au roi de France qui prend possession de l'Alsace en octobre. Un des régiments de Turenne est cantonné à Rosheim en 1644. La ville du fait de sa ruine n'est pas en mesure d'envoyer une délégation aux négociations de paix d'Osnabrück et de Münster, et accorde les pleins pouvoirs au Syndic de Colmar Jean Balthasar Schneider en 1646. Le est signé le traité de Westphalie qui met fin à la guerre, mais reste très ambigu sur la situation des dix villes impériales. En effet les articles 75 et 76 stipulent qu'elles sont cédées à la couronne de France par la maison de Habsbourg, mais l'article 89 garantit leur immédiateté d'Empire avec une clause spécifiant que « cependant cette déclaration d'immédiateté impériale ne doit pas porter préjudice aux droits souverains acquis par le roi [de France]. »

L'annexion à la France

L'incertitude entretenue par les termes du traité de Westphalie pousse Rosheim à demander le à l'empereur Ferdinand III le renouvellement des anciens privilèges violés durant la guerre. En 1652, la ville doit encore subir des troubles et constituer des milices contre les ravages que causent les troupes du duc de Lorraine dans la région. La même année, le Conseil envoie le bourgmestre comme député à la diète de Ratisbonne. En 1662, les dix villes impériales jurent fidélité au roi de France tout en comptant sur l'intervention de l'empereur pour faire respecter leur immédiateté d'Empire. En 1679, la signature du traité de Nimègue met fin à l'indépendance de Rosheim qui passe à la France en même temps que les autres villes de la Décapole. En 1693, on compte environ 1393 habitants.

Héraldique


Blason de Rosheim

Les armes de Rosheim se blasonnent ainsi :
« D'argent à la rose de gueules boutonnée d'or et pointée de sinople. »[9].
Armes parlantes (On retrouve la rose dans le nom de la commune).

D'un rouge boutonnés d'or et aux sépales verts, la rose à cinq pétales de Rosheim ferait allusion à son nom qui représente une rose.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1949 1965 Paul Grau   Président du conseil général 1960-1966
1971 mars 1977 Georges Baruch    
mars 1977 mars 1980 Georges Baruch    
mars 1989 juin 1995 Alphonse Troestler UDF Conseiller général
juin 1995 mars 2001 Alphonse Troestler UDF Conseiller général
mars 2001 mars 2008 Jean-Paul Beller DVG  
mars 2008 En cours Michel Herr[10] DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

La ville de Rosheim est jumelée avec :

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

En 2020, la commune comptait 5 312 habitants[Note 1], en augmentation de 7,18 % par rapport à 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 1353 3553 6433 6463 7723 7953 5023 8323 971
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
3 9313 9103 9483 7243 5693 6023 4813 2643 128
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1283 1693 0622 6662 6792 7532 7442 7152 726
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 0043 2913 4993 7664 0164 5484 7084 7214 891
2017 2020 - - - - - - -
5 1495 312-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Patrimoine

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Patrimoine religieux

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Patrimoine civil

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Patrimoine militaire

Rempart intérieur

Il est daté du XIIIe siècle environ et enceint la Mittelstadt. Le tour du fossé correspond aux actuelles rues du Lion (au nord) et de la Marne (au sud). Le rempart, bien qu'inclus dans les constructions modernes ou partiellement détruit, reste visible en plusieurs endroits, en particulier dans la rue de la Marne.

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Rempart extérieur

Il est daté théoriquement de la deuxième moitié du XIVe siècle. L'enceinte était flanquée de huit tours circulaires ou semi-circulaires plus les trois portes carrées. Les tours n'ont pas toutes été édifiées en même temps. Les portes et les tours d'angles sont contemporaines de la muraille, les autres tours ont été ajoutées par la suite, aux XVe et XVIe siècles. Les sections ouest et nord du rempart ont disparu.

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Personnalités liées à la commune

Vivre à Rosheim

Il fait bon vivre à Rosheim. De très nombreuses associations sont présentes et actives tout au long de l'année. On citera par exemple les Foulées des quatre portes qui organisent la course du même nom tous les quatrièmes dimanches de septembre ; l'École de musique du canton de Rosheim qui compte près de 200 membres ; une école élémentaire toute neuve où sont notamment représentées l'APEPA, la FCPE et l'APARE.

De plus, la ville se trouve dans une zone où la TNT est bien reçue soit par l'émetteur de Nordheim (partie nord-ouest de la ville) soit par l'émetteur de Rosheim-Bœrsch-Steinberg (tout le centre de la ville). Les deux diffusent la TNT et les 19 chaines gratuites et les 6 nouvelles chaînes TV HD.

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références

  1. « Communes limitrophes de Rosheim » sur Géoportail.
  2. Les Chemins de Saint-Jacques en Alsace, en ligne : http://www.saint-jacques-alsace.org/carte_generale.htm
  3. La synagogue de Rosheim (de)
  4. Rosheim : douze siècles d'histoire ; Strasbourg : Istra, 1978, p. 41.
  5. Rapp, Francis et Muller, Christine, in Rosheim : douze siècles d'histoire ; Strasbourg : Istra, 1978, pp. 7-48.
  6. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
  7. Nordic Names : Name element HROD (English) [1]
  8. « Remparts et quatre anciennes portes », notice no IA00075636, base Mérimée, ministère français de la Culture
  9. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le )
  10. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
  11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  15. Hans Haug, Robert Will - Alsace romane - pp. 211-228, 333 - Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" n°22) - La Pierre-qui-Vire - 1965
  16. Jean-Philippe Meyer - Rosheim, église des Saints-Pierre-et-Paul - pp.103-110, dans Congrès archéologique de France. 162e session. Strasbourg et Basse-Alsace. 2004 - Société Française d'Archéologie - Paris - 2006
  17. « Eglise Paroissiale Saint-Pierre, Saint-Paul », notice no IA00075638, base Mérimée, ministère français de la Culture
  18. « Eglise catholique Saint-Etienne », notice no IA00075639, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. « Synagogue », notice no IA00075643, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. « Chapelle », notice no IA000075641, base Mérimée, ministère français de la Culture
  21. Gilbert Poinsot, Rosheim, cité médiévale, p. 111-116, dans : Congrès archéologique de France. 162e session. Strasbourg et Basse-Alsace. 2004, Société Française d'Archéologie, Paris, 2006.
  22. « Mairie, Tribunal », notice no IA00075647, base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. « Puits dit Sechseimerbrunnen », notice no PA00084916, base Mérimée, ministère français de la Culture
  24. « Ecole Hohenbourg, tribunal », notice no IA00075655, base Mérimée, ministère français de la Culture
  25. Notice no IA00075637, base Mérimée, ministère français de la Culture Cimetière