5e arrt
Rue Amyot
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Vue de la rue depuis la rue Tournefort.
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Situation
Arrondissement 5e
Quartier Val-de-Grâce
Début 12, rue Tournefort
Fin 23, rue Lhomond
Morphologie
Longueur 108 m
Largeur 10 m
Historique
Création XVIe siècle
Dénomination
Ancien nom Rue du Puits-qui-parle
Géocodification
Ville de Paris 0298
DGI 0302
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Amyot
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue Amyot
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La rue Amyot est une voie située dans le quartier du Val-de-Grâce dans le 5e arrondissement de Paris.

Situation et accès

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La rue Amyot est desservie par la ligne 7 à la station Place Monge.

Origine du nom

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Elle porte, depuis 1867, le nom de Jacques Amyot (1513-1593), écrivain et évêque d'Auxerre.

Historique

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Ancien chemin au XIIIe siècle, cette rue est déjà présente sur les plans de Paris en 1588, sous le nom de « rue du Puits-qui-parle ». Dans Notre-Dame de Paris, Victor Hugo explique l'origine de ce nom par le passage suivant[1] :

« […] une espèce de Job du Moyen Âge chanta pendant trente ans les sept psaumes de la Pénitence sur un fumier au fond d'une citerne, recommençant quand il avait fini, psalmodiant plus haut la nuit, magna voce per umbras, et aujourd'hui l'antiquaire croit entendre encore sa voix en entrant dans la rue du Puits-qui-parle. »

Une explication toute différente y voit la trace d'un puits qui faisait écho[2]. En 1978, des fouilles archéologiques effectuées au niveau du no 3 révèlent entre autres l'existence d'une vingtaine de puits votifs d'époque gallo-romaine, d'une profondeur de cinq à six mètres[3].

Elle prend son nom actuel par un décret du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. « La légende du puits qui parle de la rue Amyot ».
  2. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 576.
  3. « Vestiges gallo-romains du 3 de la rue Amyot », in Instrumentum laboris, en ligne.
  4. Patrick Blanc, « Les techniques de restauration des peintures murales romaines de la rue Amyot », Cahiers de la Rotonde, no 8, Paris, 1985, p. 69-77.
  5. Hélène Eristov et Solange Vaugiraud, « Les peintures murales de la rue Amyot », Cahiers de la Rotonde, no 8, Paris, 1985, p. 9-68.
  6. Collectif, État civil d'artistes français, Éditions Slatkine, 1972.
  7. Gustave Pessard, Nouveau dictionnaire historique de Paris, Paris, Eugène Rey, 1904.
  8. Jacques Hillairet, Les Deux Cents Cimetières du Vieux Paris, Éditions de Minuit, Paris, 1958.
  9. Bulletin de la Société d'histoire du protestantisme, Paris, 1717.
  10. Valérie Duponchelle, « Modigliani, héritier de la Renaissance en art moderne », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », 19-20 décembre 2020, p. 39.

Article connexe

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