2e arrt Rue Dussoubs
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Situation | |||
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Arrondissement | 2e | ||
Quartier | Bonne-Nouvelle | ||
Début | 24, rue Tiquetonne | ||
Fin | 35, rue du Caire | ||
Morphologie | |||
Longueur | 350 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Dénomination | décret du | ||
Ancien nom | Rue Gratte-Cul Rue Entre Deux Portes |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 3087 | ||
DGI | 3055 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Dussoubs est une voie du 2e arrondissement de Paris, dans le quartier Bonne-Nouvelle.
La rue Dussoubs, d'une longueur de 350 mètres, se situe dans le 2e arrondissements de Paris, quartier Bonne-Nouvelle. Elle commence au 24, rue Tiquetonne et se termine au 35, rue du Caire.
Les stations de métro les plus proches sont Étienne Marcel (ligne 4), Sentier (ligne 3) et Réaumur - Sébastopol (lignes 3 et 4).
La rue porte le nom du révolutionnaire limousin Denis Gaston Dussoubs, tué le sur une barricade de la rue Montorgueil en protestant contre le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Marcellin Dussoubs, député démocrate socialiste représentant la Haute-Vienne, étant malade, son frère Denis, qui a revêtu son écharpe d'élu du peuple, se fait tuer à sa place.
La rue se limite primitivement au tronçon compris entre les rues Tiquetonne et Saint-Sauveur, sous les noms de « rue des Deux Portes Saint-Sauveur » (mentionnée en 1289) puis « rue des Deux Petites Portes » (citée en 1427) et « rue Entre Deux Portes[1] ». Son nom provient d'une part de sa situation entre la poterne du comte d'Artois, où aboutit la rue Montorgueil, et la porte Saint-Denis, qui percent toutes deux l'enceinte de Philippe Auguste, et d'autre part de ce qu'elle mène à l'église Saint-Sauveur toute proche.
Au XIIIe siècle, l'un de ses noms est « rue Gratte-Cul » car le quartier, alors hors les murs, est dévolu à la prostitution, théoriquement interdite à Paris depuis 1256. Elle apparaît dans un manuscrit de l'abbaye Sainte-Geneviève de 1450 sous le nom de « rue Gratecon ».
Cyrano de Bergerac, baptisé le 6 mars 1619 à Saint-Sauveur, y serait né cet hiver-là.
À la fin du XVIIe siècle, elle est prolongée jusqu'à la rue Thévenot, disparue lors de la percée de l'actuelle rue Réaumur pendant les travaux d'Haussmann.
Par décret du , elle reçoit son nom actuel.
On prévoit de la prolonger jusqu'à la rue d'Alexandrie mais le percement ne sera jamais effectué et cette idée est définitivement abandonnée en 1991[2].