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Sacha Simon, né le à Riazan (Russie)[réf. nécessaire] et mort en à Joué-lès-Tours[1], est un grand reporter français, à l'Est républicain en 1934 puis au Figaro à partir de 1960.
Il est d'origine française par son père, Pol Simon, chef de travaux de mathématiques à Nancy, passionné d'art et de littérature, et russe par sa mère, Elisabeth Gontcharov (l'écrivain Ivan Gontcharov était son arrière-grand-oncle). En raison de la Première Guerre mondiale, de la révolution russe et de ses conséquences, Sacha et son jeune frère Boris sont restés chez leur grand-mère maternelle russe, de 1914 à 1921[2].
Après avoir vécu au Gabon, il devient grand reporter à l'Est Républicain[3]. Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier et passe ses cinq années de captivité au Stalag XA près de Hambourg[4].
En 1945, il est l'un des journalistes français ayant couvert le procès de Nuremberg[5], et fera partie des huit journalistes désignés par le sort pour assister aux pendaisons des douze condamnés[1],[6].
Il est l'auteur du scoop sur le suicide d'Hermann Goering dans la nuit du à Nuremberg[7].
Il est correspondant permanent du Figaro, de 1954 à 1962 à Moscou d'où il sera expulsé par les autorités soviétiques. Ce qui lui faudra en 1993 d’être présenté par certains anciens du KGB comme ayant travaillé pour eux[8]. Il est ensuite correspondant permanent du Figaro à Belgrade[9].
Il est inhumé à Joué-lès-Tours.
Page nécrologique publiée dans l'Est Républicain sous la plume de Gino Tognolli (article non daté)