Cet article est une ébauche concernant le Maine-et-Loire et une ancienne commune de France.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Saint-Georges-des-Gardes
Saint-Georges-des-Gardes
L'abbatiale de l'abbaye Notre-Dame des Gardes.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Chemillé-en-Anjou
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Yann Leroux
2020-2026
Code postal 49120
Code commune 49281
Démographie
Gentilé Saint-Georgien
Population 1 616 hab. (2013)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 03″ nord, 0° 45′ 29″ ouest
Altitude 171 m
Min. 77 m
Max. 211 m
Superficie 32,49 km2
Élections
Départementales Chemillé-Melay
Historique
Fusion 15 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Chemillé-en-Anjou
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Georges-des-Gardes
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Georges-des-Gardes
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Maine-et-Loire
Saint-Georges-des-Gardes
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Voir sur la carte administrative de Maine-et-Loire
Saint-Georges-des-Gardes

Saint-Georges-des-Gardes est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Le , elle est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].

Les Gardes, après avoir été une commune indépendante à partir de 1851, est rattachée à nouveau à Saint-Georges-des-Gardes en 1973.

Siège de la production des biscuits Saint-Georges, on y trouve également de nombreux producteurs de pommes.

Géographie

Ce village angevin de l’ouest de la France se situe dans les Mauges, au sud de Chemillé, sur la route D 160 qui traverse le village du nord (Chemillé) au sud (Trémentines puis Cholet)[2].

L'altitude de la commune varie de 77 à 211 mètres[4], et elle s'étend sur plus de 32 km2 (3 249 hectares)[4].

La structure morphologique consiste principalement en une plaine descendante vers le nord se prolongeant jusqu'à La Chapelle-Rousselin et Chemillé. Le sud de la commune est, lui, principalement constitué du versant sud de la colline du Puy-de-la-Garde.

Toponymie et héraldique

Toponymie

C'est à travers les différentes versions du Cartulaire de Chemillé que l'on mesure l'évolution du nom de la paroisse : Sanctus Georgius de Podio Garde en 1107, Sanctus Georgius de Podio quod dicitur de Garda en 1120, Sanctus Georgius ad montem de la Guarde en 1231 puis Saint Georges du Puy de la Garde en 1476[5].

On retrouve ce même nom de Saint Georges du Puy de la Garde en 1793 et 1801, pour devenir ensuite Saint-Georges-des-Gardes à la suite de son regroupement en 1973 avec Les Gardes[3],[Note 1],[6].

Formes anciennes du nom des Gardes : Les Gardes en 1851[7].

Héraldique

Blason de Saint-Georges-des-Gardes Blason
D'argent fretté de gueules; mantelé d'azur chargé de deux épis de blé tigés et feuillés d'or; à l'épée couronnée du même brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Histoire

En 1851 la commune, alors dénommée Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde cède Les Gardes, qui devient une commune[7]. Le 1er janvier 1973 Les Gardes est à nouveau rattachée à Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde (fusion association), qui devient Saint-Georges-des-Gardes[3],[6].

En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le 2 juillet 2015, les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au 15 décembre 2015[8].

Politique et administration

Administration municipale

Administration actuelle

Depuis le , Saint-Georges-des-Gardes constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
15 décembre 2015 mai 2020 Hervé Martin[9]    
mai 2020   Yann Leroux[10]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  An XII Plessis    
25 Vendémiaire An XIII   François Hilaire    
25 Mai 1821   Jacques Brunet    
16 Novembre 1821   François Hilaire    
  mars 2008 Gabriel Lahaye    
mars 2008 14 décembre 2015 Hervé Martin[11]    
Les données manquantes sont à compléter.

Ancienne situation administrative

La commune était membre de la communauté de communes de la région de Chemillé[12], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La communauté de communes cesse d'exister le et ses compétences sont transférées à la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.

Population et société

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14],[Note 2].

En 2013, la commune comptait 1 616 habitants, en augmentation de 1,44 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

Le territoire de Saint-Georges-des-Gardes est divisé en deux communes de 1851 à 1972, Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde et Les Gardes[3],[7].

           Évolution démographique de Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde (1793-1972), puis de Saint-Georges-des-Gardes  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2979061 0201 2661 3881 4251 4601 6081 031
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1341 0751 0149259309611 000934851
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
801797736725727705641621718
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
7998271 2281 2841 4971 4481 6031 6111 616
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique des Gardes (1851-1972)
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
941981980925889874840822734
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
670618481467401407372314329
1954 1962 1968 1972 - - - - -
392382378------
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini[7].)

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

Pyramide des âges à Saint-Georges-des-Gardes en 2008 en pourcentage[16]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90  ans ou +
1,8 
5,1 
75 à 89 ans
11,5 
10,5 
60 à 74 ans
10,2 
21,8 
45 à 59 ans
20,3 
22,3 
30 à 44 ans
18,8 
16,5 
15 à 29 ans
16,0 
22,7 
0 à 14 ans
21,4 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[17].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Vie locale

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Économie

Sur 134 établissements présents sur la commune à fin 2010, 40 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 11 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 32 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé[18].

On y trouve les Biscuits Saint-Georges, filiale du groupe Bouvard[19] ainsi que Les Vergers de La Blottière.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2012). Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle ((Référence nécessaire)) sur les passages nécessitant une source.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. a et b Préfecture de Maine-et-Loire, « Recueil des actes administratifs du 30 septembre 2015 », (consulté le ), Arrêté DRCL/BCL/2015-58 du 24 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.
  2. IGN et BRGM, Géoportail Saint-Georges-des-Gardes, consulté le 3 mai 2012.
  3. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. a et b IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2013), consulté le 2 février 2011 et le 4 juin 2014 — Données consultables sur WikiAnjou.
    Altitudes (de 77 à 211 mètres) et superficie confirmées par la fiche de Saint-Georges-des-Gardes[3] de l'EHESS (communes de Cassini), ainsi que, pour la superficie, par la fiche de Saint-Georges-des-Gardes de l'INSEE (chiffres clés sur un territoire), ensemble consulté le 3 mai 2012. Sur ce sujet, voir la commune de La Tourlandry.
  5. Célestin Port (édition revue et corrigée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, Angers, H. Siraudeau et Cie, 1965, 2e éd, Page 375.
  6. a et b Insee, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire, consultées le 24 juin 2012.
  7. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Les Gardes », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  8. « Feu vert pour trois communes nouvelles », sur Ouest-France, .
  9. « Présentation du conseil de Saint-Georges-des-Gardes », sur Mairie de Chemillé-en-Anjou, (consulté le ).
  10. « Chemillé-en-Anjou. Les maires délégués de Chemillé-en-Anjou », sur Ouest-France, (consulté le ).
  11. Ouest-France, Hervé Martin, élu maire pour un deuxième mandat, article du 2 avril 2014.
  12. Insee, Composition de l'EPCI de la Région de Chemillé (244900577), consulté le 25 août 2013
  13. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  16. « Évolution et structure de la population à Saint-Georges-des-Gardes en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
  18. Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Georges-des-Gardes (49), consultées le 9 mai 2013.
  19. L'Usine Nouvelle, Biscuits Saint-Gerorges, consulté le 27 mai 2013.
  20. La Tribune de l'Art, Patrimoine 2006, Nouveaux vandales, et le « reportage sur France 3 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)).