Saint-Imier
Saint-Imier
Saint-Imier.
Blason de Saint-Imier
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Berne Berne
Arrondissement administratif Jura bernois
Localité(s) Les Pontins, Mont-Soleil, Le Cerneux-Veusil
Communes limitrophes Sonvilier, Villeret, Muriaux, Le Noirmont, Les Bois, Val-de-Ruz
Maire Corentin Jeanneret (PLR)
NPA 2610
No OFS 0443
Démographie
Gentilé Imériens
Population
permanente
5 080 hab. (31 décembre 2022)
Densité 243 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 10″ nord, 7° 00′ 00″ est
Altitude 820 m
Superficie 20,89 km2
Localisation
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Saint-Imier
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Saint-Imier
Liens
Site web www.saint-imier.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Saint-Imier (/sɛ̃timje/) est une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif du Jura bernois.

Géographie

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Saint-Imier se trouve à 15 km à vol d’oiseau de La Chaux-de-Fonds. Il a donné son nom au vallon de Saint-Imier (région appelée jadis Erguël), irrigué par la Suze, descendant vers les gorges du Taubenloch, près de Rondchâtel.

Le point culminant se situe à 1 490 m, à la Corne, sur le flanc du Chasseral. Sur la montagne du Droit, le territoire communal s’élève à 1 289 m, à Mont-Soleil. De Mont-Soleil, le territoire communal descend en direction de la Chaux-d’Abel, qui fait partie géographiquement des Franches-Montagnes.

Sur la pente sud du mont Soleil se trouve le creux de Champ Meusel dont on attribue parfois la forme particulière à l’impact d’une météorite. Il s'agit en fait d'une double formation géologique qui rompt l'apparence uniforme du massif de Mont-Soleil, au nord du vallon de Saint-Imier. La partie supérieure, Les Chenevières, est un cirque aux parois rocheuses raides. La partie inférieure, dans la forêt, est une cuvette fermée par un rempart (vallum). Cette forme fait penser à un cratère de météorite, mais différentes forces sont en fait à l’origine de ce phénomène : une prédisposition tectonique, la glaciation, l’érosion karstique, la présence d’une source et d’une rivière. Des hémicycles comparables existent par exemple au Creux-du-Van, au-dessus de Grandval et de Bâche.

En direction du sud-ouest, une route conduit au col des Pontins après avoir franchi la Suze.

Histoire

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Photo aérienne prise à 300 m par Walter Mittelholzer (1925)

La première mention de Saint-Imier remonte à 884, sur une charte de l'Empereur Charles III le Gros qui confirme à l'abbaye de Moutier-Grandval certaines donations dont la cella Sancti Hymeri. La cité fut fondée par l'ermite Imier, originaire de Lugnez (Ajoie) et probablement mort vers 610, qui y fit édifier un oratoire dédié à saint Martin de Tours.

L'oratoire a dû faire place à une chapelle en l'an 992, puis à une église en 1146. En 1228, le cartulaire de l'Évêché de Lausanne, dont dépendait la paroisse de Saint-Imier, mentionne deux églises à Saint-Imier : l'église paroissiale de Saint-Martin et la collégiale, imposant édifice considéré comme église de pèlerinage jusqu'à la Réforme.

Le clocher-porche, phographié entre 1892 et 1932 par Eugène Cattin

Entre 1793 et 1814, Saint-Imier est rattaché à la France (ancien département français du Mont-Terrible de 1793 à 1800, intégré ensuite au département du Haut-Rhin). En 1814, le département du Haut-Rhin perd les territoires qui avaient fait partie du Mont-Terrible, cédés à la Suisse, à l’exception de l'ancienne principauté de Montbéliard.

Durant le XIXe siècle, le village prend sa forme actuelle. De nombreux bâtiments datent de cette époque.

La nef de l'église Saint-Martin fut détruite en 1828. Par contre, l'ancien clocher appelé aussi Tour Saint-Martin de la reine Berthe ou tout simplement Vieille Tour, n'a pas été démoli et fut restauré pour la dernière fois de 1969 à 1971.

Après le Congrès de La Haye qui voit la rupture entre partisans du Conseil Général et partisans de l'autonomie des fédérations au sein de la Première Internationale, le Congrès de Saint-Imier (15 et ) décide la fondation de l'Internationale antiautoritaire de tendance anarchiste.

Instances politiques

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Le pouvoir législatif est appelé conseil de ville (auparavant conseil général). Le Conseil général de Saint-Imier a siégé pour la première fois le et était alors formé de 31 membres. Le premier président fut l’industriel Ernest Francillon.[réf. nécessaire]

Le pouvoir exécutif s'appelle le conseil municipal. Il est constitué de 7 membres (dont le maire), chacun étant chef d'un département ou dicastère. Ils sont élus par le corps électoral (habitants de Saint-Imier de nationalité suisse) par votation, pour une durée de 4 ans.

Écoles

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Dans les années 1980, l'école secondaire de Saint-Imier est jumelée avec les écoles de Saint-Ismier (France)[3].

Transports

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Tourisme

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Économie

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Journal

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Le Jura bernois a été le plus petit quotidien de Suisse.[réf. nécessaire]

Culture

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Costume d'Erguël / St. Imier.

Manifestations

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Personnalités

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Monuments

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Photos, collégiale

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Honneur

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L'astéroïde (284945) Saint-Imier porte son nom.

Références

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  1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. République et canton du Jura, « Ecole secondaire : 1er juin 1985 - Jumelage de l'Ecole secondaire Saint-Imier avec les écoles de Saint-Ismier France », sur www.chronologie-jurassienne.ch (consulté le ).
  4. Antoine Berthoud, Espace Noir, Télé journal, Radio télévision suisse, 13 novembre 1994, voir en ligne.
  5. Salomé Di Nuccio, « Les jeunes de Festivall accélèrent leur campagne promotionnelle », Journal du Jura,‎ (lire en ligne Inscription nécessaire)

Articles connexes

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Liens externes

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