De haut en bas et de gauche à droite : le barrage de Grangent, les gorges de la Loire avec le panorama de la partie urbanisée au loin ; les bords de Loire à proximité du quartier Saint-Just ; des maisons à colombages du quartier Saint-Rambert ; le grand pont sur la Loire ; le musée des civilisations ; le château de Grangent ; l'église de Saint-Rambert.
Saint-Just-Saint-Rambert a été desservie par la ligne de Saint-Just-sur-Loire à Fraisses - Unieux, qui fut noyée lors de la mise en eau du lac de Grangent. La gare de Saint-Just-Saint-Rambert (située dans le quartier de Saint-Just), qui garde une fonction marchandises, a accueilli des trains de voyageurs de 1885 à 1939.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 680 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Étienne-Bouthéon », sur la commune d'Andrézieux-Bouthéon à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 728,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Statistiques 1991-2020 et records ST ETIENNE-BOUTHEON (42) - alt : 395m, lat : 45°32'44"N, lon : 4°17'37"E Records établis sur la période du 01-04-1946 au 04-01-2024
Au , Saint-Just-Saint-Rambert est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Just-Saint-Rambert[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant douze communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (28 %), forêts (20,8 %), zones urbanisées (18,6 %), terres arables (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8 %), eaux continentales[Note 4] (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 1078, lorsque les reliques de Ragnebert gardées à Saint-Rambert-sur-Loire furent apportées, le village prit son nom définitif, et fut alors un lieu important de pèlerinage.
Bâti sur une butte dominant la plaine et le fleuve, Saint-Rambert était, au Moyen Âge, entouré de deux murs d'enceinte dont il reste aujourd'hui quelques éléments.
Saint-Just-Saint-Rambert a été créée par arrêté du , paru au Journal officiel le et ayant pris effet au . Elle a regroupé, par fusion association, les anciennes communes de Saint-Just-sur-Loire et Saint-Rambert-sur-Loire, toutes deux situées dans le canton de Saint-Rambert devenu par la même occasion canton de Saint-Just-Saint-Rambert. Le code Insee attribué à la nouvelle commune est celui de l'ancienne commune de Saint-Rambert-sur-Loire : 42279.
Directeur d’un magasin de bricolage Vice-président de la CA Loire Forez (2014 → 2016) Vice-président de la CA Loire Forez Agglomération (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[20]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 15 419 habitants[Note 6], en augmentation de 3,24 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'église Saint-André de Saint-Rambert des XIe et XIIe siècles a été classée monument historique le [24]. L'église du quartier de Saint-Rambert qui a connu de nombreuses modifications au cours des siècles, et le prieuré qui la prolonge sur le côté, forment un ensemble qui était à l'origine un monastère fondé à Occiacum (premier nom de Saint-Rambert) par douze moines venus de l'Île-Barbe, près de Lyon, entre 603 et 608.
La chapelle Saint-Jean est située à Saint-Rambert a été construite aux XIe et XIIe siècles. Il a été découvert sous le sol de la chapelle de nombreux corps enterrés à la suite d'une épidémie de peste qui frappa le village au Moyen Âge. Elle a été inscrite monument historique le [25].
La porte dite de la Franchise a été inscrite monument historique le [26]. Il est dit que François Ier passa la nuit en ce lieu lors d'un de ses voyages à travers la France.
Les armoiries de Saint-Just-Saint-Rambert se blasonnent ainsi :
Deux écus accolés :
(1) Parti : au 1er d’azur au poisson d’or posé en pal, au 2e de gueules à deux pots enflammés d’argent, l’un au-dessus de l’autre (Saint-Rambert-sur-Loire).
(2) D’azur à deux ancres d’or passées en sautoir (Saint-Just-sur-Loire). Conservation des deux blasons après l'unification des communes.
Les Amis du Vieux Saint-Just Saint-Rambert, "Les croix, témoins du temps, des Pontrambertois racontent...", imprimerie Diazorama, , témoignages et anecdotes sur le patrimoine de la ville.
"Verrerie de Saint-Just, quand le verre devient art", édition Latecoma, , ouvrage bilingue, à la découverte de l'histoire de la verrerie de Saint-Just Saint-Rambert, qui fournit entre autres les vitraux du château de Versailles, la Maison Blanche à Washington...).
Guy Blanchard et Henri Nochez, "Des sapines foréziennes à la Royale et au-delà", un siècle de commerce sur la Loire, imprimerie Chirat, 2e semestre 2009, histoire de la Ramberte (ou sapine forézienne).
Sarry Alain, Les croix monumentales de Saint-Just / Saint-Rambert, imprimerie Chirat, édité par l'auteur, 2009, 156 p. environ et 70 illustrations à la plume plans et cartes, photos noir et blanc, riche bibliographie.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Just-Saint-Rambert, il y a trois villes-centres (Andrézieux-Bouthéon, Saint-Just-Saint-Rambert et Veauche) et neuf communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Les « rambertes », ou « sapines », étaient des embarcations utilisées une seule fois. Ensuite, elles servaient de bois de chauffage. La réplique d'une ramberte est visible sur les bords de Loire (côté Saint-Rambert).
↑Claude Le Laboureur, Les Mazures de l'abbaye royale de l'Isle-Barbe-lez-Lyon, ou Recueil historique de tout ce qui s'est fait de plus mémorable en cette église depuis sa fondation jusques à présent, avec le catalogue de tous ses abbez, tant réguliers que séculiers, t. 1, Paris, éd. J. Couterot, , 674 p., sur gallica (lire en ligne), p. 65.
↑Henry Flagey, « Jean Alligier, un artisan de la fusion entre Saint-Just et Saint-Rambert : Samedi, Bernard Bonne, président du conseil départemental, et Alain Laurendon, vice-président, ont dévoilé une plaque sur le pont qui relie les deux quartiers de la ville. Elle rend hommage au docteur Jean Alligier, l’un des deux artisans de la fusion-association. Portrait de cet homme qui a consacré une grande partie de sa vie au service de ses concitoyens », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le )« Né en 1925 en Ardèche, Jean Alligier s’est installé dans les années 1950 à Saint-Just-sur-Loire pour exercer sa profession de médecin. Rapidement, il s’est investi dans la vie de sa commune et en a été élu maire en 1965. Son mandat a été renouvelé en 1971. Son pragmatisme et sa volonté orientée vers le bien public l’ont conduit à envisager une fusion avec la cité voisine de Saint-Rambert, dirigée alors par Marcel Chapelon ».
↑Josselin Giret, « Saint-Just-Saint-Rambert : Olivier Joly réélu pour un second mandat : Chef de file de la liste lauréate des élections municipales du 15 mars, Olivier Joly a été réélu, lundi soir, maire de la commune », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le )« Maire sortant, chef de file de la liste lauréate des élections le 15 mars (avec 72,7 % des suffrages, contre 27,3 % pour l’équipe menée par Jean-Pierre Brat), Olivier Joly a été réélu à la tête de la commune. Il a recueilli 29 voix, contre quatre bulletins blancs ».