Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Martinus de Sarlon (sans date) ; ecclesia Sancti Martini de Sarlonio en 1213 (copie XVIIIe siècle) ; Sanctus Martinus le Sallon en 1256 ; parrochia Sancti Martini le Sarlon en 1263 ; Sanctus Martinus de Sallan en 1285 (charte de Saint-Étienne de Caen, 176) ; Saint Martin de Saallon vers 1295 (charte du Plessis-Grimoult) ; Saint Martin de Sallon en 1371[1],[2] et en 1457[3],[2] ; Saint Martin de Saollam en 1476 (cartulaire du Plessis-Grimoult) ; Saint Martin de Salam en 1585 (papier terrier de Falaise).
Le qualificatif -Sallen représente le nom de personne d'origine germanique Sarlo[2] (Sarilo[4]) > Serlon, jadis fréquemment attesté en Normandie et que l'on retrouve en toponymie dans Saint-Aubin-Celloville (Seine-Maritime, Serlovilla 1040-1049) et dans Saint-Aubin-de-Scellon (Eure)[2]. L'altération remarquable dans les formes anciennes s'est sans doute réalisée sous l'influence de Sallen[2], celle-ci étant facilitée par l'assimilation de [r] à [l], récurrente dans la langue (cf. Celloville et Scellon ci-dessus).
Remarque : il existe le nom de personne vieux norroisSærli, lui même issu du vieux haut allemand[5]. L'explication de René Lepelley qui considère que -Sallen est similaire à Sallen[6], ne repose pas sur la connaissance des formes anciennes et est infirmée par ses dernières.
En 2020, la commune comptait 610 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Saint-Martin-de-Sallen[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Église d'origine du XIIe, très remaniée aux XVIIe et XXe siècles[13]. Peu de vestiges de la construction d'origine ; un appareil en arêtes de poisson, une porte romane de plein cintre avec quelques décorations dites en étoiles. Tour du clocher du XXe siècle qui possède un cadran solaire en calcaire.
La chapelle Saint-Joseph a été construite en 1871[14] ; fut détruite par un incendie en 1919 puis complètement reconstruite. Le clocher mur surmonté d'une croix de pignon laisse entrevoir la cloche. On retrouve le même style de construction à la chapelle Bonne-Nouvelle (commune d'Esson) de l'autre côté de l'Orne, faisant le pendant de la chapelle Saint-Joseph.
Le calvaire en pierre de granit, a été inauguré en 1846[réf. nécessaire].
L'ermitage Saint-François du Maizeray, fondé en 1947 par les Frères de Saint-Fiacre (congrégation monastique protestante)[réf. nécessaire].
L'église Saint-Martin.
La nef et le chœur de l'église Saint-Martin.
Le calvaire et la chapelle Saint-Joseph.
Détail du clocher mur de la chapelle Saint-Joseph.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 260.
↑ abcd et eFrançois de Beaurepaire (préf. Michel Tamine), Les Noms de lieux du Calvados (annoté par Dominique Fournier), Paris, L'Harmattan, (ISBN978-2-14-028854-8), p. 330-331
↑« Fondation d'un obit en l'église paroissiale de Saint-Martin-de-Sallen faite par Jean Lemercier, de la Caine » (Archives départementales du Calvados, cote 7E/409, fol. 77) datant du 28 avril 1457. Retranscrit dans : Le Roc’h-Morgère Louis, Recueil de paléographie normande, vol. 1, Caen, Conseil général du Calvados, 1995, p. 39