Naissance |
Sydney (Nouvelle-Galles du Sud), ![]() |
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Décès |
Manhattan (New York), ![]() |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Anglais américain |
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Genres |
Œuvres principales
Shirley Hazzard, née le à Sydney (Nouvelle-Galles du Sud) et morte le à Manhattan (New York)[1], est un écrivain, auteur de romans et d'essais. Elle détient les citoyennetés britannique et américaine mais elle aime revendiquer également ses origines australiennes[2].
Shirley Hazzard naît à Sydney, en Australie, et commence ses études à l'école de filles Queenwood à Mosman, dans la banlieue de Sydney, qu'elle doit quitter en 1947 pour voyager à travers le Sud-Est asiatique avec ses parents. Son premier séjour prolongé est à Hiroshima. Son père, un diplomate, l'emmène ensuite à Hong Kong puis en Nouvelle-Zélande où il est commissaire australien du Commerce.
Elle a vingt ans quand ses parents, en 1951, s'installent à New York. Elle est alors embauchée comme dactylo au secrétariat des Nations unies pour une dizaine d'années. Pendant cette période, en 1956, elle est envoyée par son employeur en Italie et reste en poste pendant un an à Naples.
Influencée par Henry James et Ivy Compton-Burnett, elle publie sa première nouvelle intitulée Woollahra Road dans The New Yorker en 1960.
En 1963, Shirley Hazzard épouse Francis Steegmuller (en), décédé en 1994. Elle quitte peu après la position qu'elle occupe aux Nations unies, organisme qu'elle critiquera dans deux essais polémiques : Defeat of an Ideal (1973) et Countenance of Truth (1990). Entre-temps, après le recueil de nouvelles Cliffs of Fall and Other Stories (1963), elle fait paraître en 1966 The Evening of the Holiday, son premier roman.
Paru en 1980, Le Passage de Vénus (The Transit of Venus) raconte sur trois décennies le destin de deux sœurs orphelines, Caroline et Grace, qui émigrent dans les années 1940 d'Australie vers l'Angleterre. Ce roman obtient un gros succès de librairie et remporte le National Book Critics Circle Award.
Elle a également publié un livre de mémoires, Greene on Capri (2000), qui raconte sa grande amitié avec l'écrivain Graham Greene.
Elle est lauréate du National Book Award 2003 pour son dernier roman, Le Grand Incendie (The Great Fire), où Aldred Leith, un sinologue, tente de trouver un sens à son existence et à celle de l'humanité dans le monde de 1947 qui se relève péniblement de la blessure infligée par la Seconde Guerre mondiale.
À compter de 2006, elle vit à New York, se rendant fréquemment à son domicile italien de Capri.