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Siegfried Prock, né vers 1902 à Vienne[1] (alors en Autriche-Hongrie) et mort le à Rillieux, fusillé par la Milice française, est une victime de la Shoah.
Le rapport de gendarmerie no 814 de la gendarmerie de Sathonay du , indique son nom et son âge au moment des faits, 42 ans, sans plus de précision[2].
Au cours de la journée du , les miliciens Lyonnais arrêtent[3] un certain nombre de personnes juives[3] ensuite incarcérées impasse Catelin, dans les locaux de la milice, à Lyon.
L'arrestation de Prock intervient à l'hôtel du Helder (rue de Marseille à Lyon : 45° 45′ 07″ N, 4° 50′ 25″ E), où Siegfried Prock se cachait sous une fausse identité[4].
Ces arrestations constituaient des représailles à l'assassinat du secrétaire d'État à l'Information de Vichy Philippe Henriot, assassiné par des résistants (s'étant fait passer pour des miliciens), à Paris, le [5].
Le au matin, Henri Gonnet un milicien aux ordres de Touvier, fait sortir[3] sept prisonniers juifs[3] de la cellule, dont Siegfried Prock. Ils sont emmenés dans une camionnette au cimetière de Rillieux[3] où ils sont fusillés vers 5h30 du matin[3].
Siegfried Prock est enterré dans le cimetière proche du lieu d'exécution[a 1] ; sur sa tombe (voisine de celle de Claude Ben Zimra), cette épitaphe : « Fusillé par les barbares le 29 juin 1944 »[a 1].
Autres références :