Cet article est une ébauche concernant un médecin français, la culture juive ou le judaïsme et la Résistance française.
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Division 7 du cimetière du Père Lachaise (d) ![]() |
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Sigismond Hirsch ( à Sighișoara en Roumanie - à Massy[1]) est un médecin juif français, un des fondateurs en 1926 avec Robert Gamzon du mouvement scout les EIF (Éclaireurs Israélites de France). Il est déporté à Auschwitz et survit à la Shoah. Son épouse Berthe Hirsch, également déportée, est assassinée à Auschwitz.
Sigismond Hirsch est né le à Sighișoara en Roumanie[2],[3] à Sighișoara[4] ou Chișineu-Criș[5] en Roumanie.
Il est le frère de Shatta Simon (née Charlotte Hirsch) née en 1910 à Sighișoara et d'Elisabeth Hirsch, dite Böszi ou Böegy, née le à Sighișoara.
Le docteur Sigismond Hirsch est l’un des fondateurs avec Robert Gamzon en 1926 du mouvement scout les EIF (Éclaireurs Israélites de France)[6].
Docteur en médecine (Paris, 1933), Sigismond Hirsch est un radiologue[7].
Il dirige le secteur de cache d'Auvillar comme capitaine des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Sigismond Hirsch, âgé de 37 ans, est déporté par le convoi no 62, en date du du camp de Drancy vers Auschwitz. Son épouse Berthe Hirsch (née Weyl) née à Strasbourg le , âgée de 36 ans, est déportée dans le même convoi[4], et est assassinée à Auschwitz. Son fils, Jean-Raphaël Hirsch âgée de 10 ans échappe à la rafle et poursuivra la lutte dans la résistance, il est considéré comme le plus jeune résistant de France. Sigismond Hirsch survit à la Shoah.
En 1945, le COSEM (Coordination des Œuvres Sociales Et Médicales) fut créé à l’initiative du docteur Sigismond Hirsch, dans le but de permettre à tout un chacun de bénéficier de soins médicaux[8].
Sigismond Hirsch meurt le à Massy, à l'âge de 84 ans[2],[9].