Simon Njami
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Simon Njami, né le , est un écrivain, commissaire d’exposition, essayiste et critique d’art camerounais.

Il est spécialiste de l'art contemporain et de la photographie en Afrique. Il est aussi formateur en art critique et curatorial.

Biographie

Simon Njami est né en 1962 à Lausanne, de parents camerounais. Son père est un théologien protestant et un professeur de philosophie et mère une psychiatre lacanienne[1].

Il publie son premier roman Cercueil et Cie en 1985, inspiré par les personnages du romancier américain Chester Himes[1], les détectives Ed Cercueil et Fossoyeur Jones[2], qu’il déplace de Harlem dans le Paris noir des années 80, sur les traces de Himes, où ils rencontrent le journaliste camerounais Amos Yegba, engagé dans une enquête entre Johannesbourg, Paris et New York. Après Les Enfants de la Cité et Les Clandestins, parait African Gigolo en 1989 où l’écrivain fait le portrait de Moïse, dandy africain et séducteur adepte du terrorisme verbal, exploitant à l’envi les fantasmes que les femmes et les hommes nourrissent sur le mâle noir. Simon Njami est l’auteur de deux biographies : l’une de l’écrivain noir américain James Baldwin et l’autre de Léopold Sédar Senghor, l’un des pères de la Négritude. Il a écrit plusieurs nouvelles, des scénarios pour le cinéma et des films documentaires.

Il cofonde en 1991, avec Jean-Loup Pivin, la Revue Noire, magazine consacré à l’art africain contemporain et extra-occidental[1],[2].

Il est un temps professeur invité à l'Université de Californie à San Diego (UCSD). Après avoir créé le Festival Ethnicolor en 1987, il conçoit de nombreuses expositions et est l’un des premiers à présenter sur des scènes internationales les œuvres d’artistes africains contemporains. Il est le directeur artistique des Rencontres de Bamako, la Biennale africaine de la photographie, de 2001 à 2007[1].

Simon Njami conçoit l'exposition Africa Remix, présentée à Düsseldorf (Museum Kunstpalast), Londres (Hayward Gallery), Paris (Centre Pompidou), Tokyo (Musée d'Art Mori), Stockholm (Moderna Museet) et Johannesbourg (Johannesburg Art Gallery), de 2004 à 2007[1],[2]. Il est le co-commissaire du premier Pavillon africain à la 52e Biennale de Venise. Il participe également à l’élaboration de la première foire africaine d’art contemporain, qui s’est tenue à Johannesbourg en 2008, et  assure la direction des Triennales de Luanda (it) et de Douala[3] (2010), et le directeur artistique de Picha (Biennale de Lubumbashi – 2010), entre autres expositions et manifestations internationales.

L'exposition La Divine Comédie[1],[4], inaugurée en au Museum für Moderne Kunst (MMK) à Francfort, puis au SCAD Museum à Savannah, USA ( - ), et enfin au Smithsonian/ African Art Museum (avril - ) , réunit 40 artistes africains autour de l'œuvre de Dante. L'exposition se divise en trois mondes: le Paradis, le Purgatoire et l'Enfer, dans lesquels le public est invité à voyager.

Simon Njami est le directeur artistique de la 12ème et de la 13ème édition de Dak'art, la Biennale de Dakar en 2016 et 2018[5], [6]. Il est aussi le curator de l'exposition Afriques Capitales qui s'est tenue à la Villette Paris au printemps 2017 et à la Gare Saint-Sauveur à Lille, d'avril à [7].

Il est l'auteur de deux expositions qui se sont tenues Rome : "Io è un Altro" à la Galleria Nazionale et "Metropolis" au MAXXI.

Il a ouvert l'exposition "Behind the Garden", une exposition monographique de Mehdi-Georges Lahlou au Botanique, Bruxelles (septembre-)[8], et "Structures of Identities : Photography from the Walther Collection" au Museo Amparo à Mexico ( - ).

Il a participé à de nombreux jurys et est le secrétaire du jury spécialisé du World Press Photo[9]. Njami est le conseiller artistique de la fondation Sindika Dokolo (Luanda) et le directeur artistique de la fondation Donwahi (Abidjan), et est membre des conseils scientifiques de nombreux musées.

Il dirige AtWork[2], un projet numérique itinérant réalisé avec la fondation lettera27, en partenariat avec Moleskine (Srl), ainsi que les masterclasses panafricains de photographie, projet qu’il a conçu avec l’Institut Goethe.

Publications

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Expositions (sélection)

Années 2010

Années 2000

Années 1990

Années 1980

Textes et coéditions (sélection)

Cinéma et films documentaires

Notes et références

  1. a b c d e et f Roxana Azimi, « Simon Njami, Africain mais pas que », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d Sabine Cessou, « Simon Njami, une histoire d'arts », Radio France internationale,‎ (lire en ligne)
  3. « Doual'art », sur doualart.org via Wikiwix (consulté le ).
  4. http://www.mmk-frankfurt.de/en/ausstellung/current-exhibitions/exhibition-details/exhibition_uid/12195/
  5. Roxana Azimi, « Simon Njami à la rescousse de la Biennale de Dakar », Le Monde,‎
  6. « A Dakar, une biennale sans concessions », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. Yann Plougastel, « Simon Njami, un commissaire d’exposition qui se joue des clichés coloniaux », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. www.botanique.be
  9. Sabine Cessou, « Dans les coulisses du World Press Photo, un prix convoité », RFI, 13 février 2015 [lire en ligne]

Bibliographie

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