Sonatine
« bourguignonne »
op. 4
Couverture de partition imprimée
Couverture de l'édition originale
des trois premières Sonatines (1923).

Genre Sonatine
Nb. de mouvements 4
Musique Maurice Emmanuel
Effectif piano
Durée approximative min
Dates de composition 1893
Dédicataire Isidor Philipp
Fichier audio
Sonatine bourguignonne, op. 4
noicon
interprétée par Hélène Boschi (1953)

La Sonatine bourguignonne est une sonatine pour piano composée par Maurice Emmanuel en 1893. Publiée en 1923 par les éditions Heugel, il s'agit de la première d'une série de six.

Composition

Maurice Emmanuel compose sa première Sonatine en 1893[1]. La partition, dédiée au pianiste Isidor Philipp, est publiée en 1923 par les éditions Heugel[2].

Dans ses deux premières sonatines (avec la Sonatine pastorale de 1897), le compositeur « privilégie la concision : refusant les lourdes machines post-romantiques, il remploie une forme ancienne qui sera en vogue plus tard chez ses contemporains (Ravel, Busoni, Roussel, Koechlinetc.[3] ».

Structure

L'œuvre est en quatre mouvements :

  1. Allegro con spirito (noire = 110) en la majeur, à
     ;
  2. « Branle à la manière de Bourgogne » — Scherzando (blanche = 72) en mineur, à
     ;
  3. Andante simplice (noire = 60) en la bémol majeur, à
     ;
  4. « Ronde à la manière morvandelle » — Giocoso (noire = 116) en la majeur, à
    et un rappel des carillons du premier mouvement à
    .

Maurice Emmanuel « adopte ici la veine populaire et révèle tout le parti qu'un moderniste peut en tirer. Le tout n'excède pas dix minutes, mais le langage, parfois époustouflant de modernité, est d'une grande densité et s'inscrit dans la lignée de la Sonate pour violoncelle de 1890[4] ».

Analyse

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Guy Sacre considère que la Sonatine bourguignonne « qui exalte le terroir, comme le feront les Trente Chansons bourguignonnes de 1913, est étonnamment neuve pour l'époque : la gamme par tons, les accords parallèles, la polymodalité, la polytonalité sont ici chose courante ; Debussy, l'exact contemporain d'Emmanuel, n'en est alors qu'à ses Arabesques[2]… »

Discographie

Références

  1. Halbreich 1987, p. 347.
  2. a et b Sacre 1998, p. 1052.
  3. Corbier 2007, p. 64-65.
  4. Corbier 2007, p. 65.

Bibliographie

Ouvrages généraux

Monographies

Notes discographiques