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La sous-traitance est un contrat par lequel une entreprise demande à une autre entreprise de réaliser tout ou une partie de ce que l'entreprise cliente devait réaliser et fournir à sa propre clientèle. L'entreprise qui réalise est appelée sous-traitante. La sous-traitance peut concerner un produit (appareil électronique), des travaux (maçonnerie), ou une prestation physique (transport) ou encore intellectuelle (programmation informatique).

Le sous-traitant est différent du simple fournisseur car il fabrique un produit conçu par le commanditaire ou, souvent, en commun avec lui. Le produit ou service est réalisé par le sous-traitant pour le compte exclusif du commanditaire et ne porte généralement pas son nom.

Par analogie on peut parler de sur-traitance pour désigner une entreprise qui met à la disposition d'autres entreprises une plateforme commerciale (souvent sur Internet)[1]. Un contrat va être établi pour la répartition des dividendes entre partenaires. Google Play ou d'Apple Store sont les plateformes les plus connues.

Limites de la définition

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Les définitions légales (loi de 1975[2]), ou d'organismes de normalisation[3] précisent qu'il y a sous-traitance quand l'entreprise cliente aurait pu réaliser le produit ou la prestation destinée au client, et confiés au sous-traitant. Certaines fournitures n'auraient pas de toutes façons été réalisées par l'entreprise cliente, et on parle alors de fournisseur (ou prestataire) (exemple: achat de clous pour un menuisier, ou achat de cahiers pour un organisme de formations). La tendance croissante à l'externalisation amène des entreprises à confier à des fournisseurs des activités qu'ils abandonnent partiellement ou totalement. De ce fait, la distinction entre sous-traitants et non sous-traitants peut-elle être difficile à établir. Dans le secteur automobile, par exemple, la plupart des fournisseurs sont appelés sous-traitants, alors même que l'entreprise cliente n'a plus aucune possibilité ou intention de réaliser le composant.

Cette distinction a son importance au moment de déterminer le régime juridique applicable, selon qu'il s'agisse ou non de sous-traitance au niveau légal.

Typologie de la sous-traitance

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Il existe plusieurs types de sous-traitance[4] en regard de l'intention poursuivie par le donneur d'ordre :

  1. Sous-traitance dite « de compétence (ou de formalité) » : une entreprise ne disposant pas du savoir-faire nécessaire pour fabriquer un produit ou le réaliser, en passe commande à une autre entreprise ;
  2. Sous-traitance dite « de capacité » : une entreprise est dans l'incapacité de répondre, à un moment donné, à produire des commandes supplémentaires ;
  3. Sous-traitance dite « stratégique » : une entreprise désire tester un marché avant de s'y lancer ou évaluer une entreprise avant de la racheter ;

ou en regard des modalités d'exécution du contrat de sous traitance, ainsi par exemple :

  1. La sous-traitance « dans le cadre d'un marché » : une entreprise confie à une autre entreprise l'exécution d'un marché qu'elle a conclu avec un maître d'ouvrage. Cela met donc en relation le maître d'ouvrage, l'entreprise commanditaire, et le sous-traitant ;
  2. La sous-traitance « en cascade » : c'est le cas des agences de sous-traitance ou de recrutement. Dans la filière automobile, cela désigne le fait qu'un sous-traitant dit de « niveau 1 » (ou de niveau 2) devient lui-même donneur d'ordre pour un sous-traitant de « niveau 2 » (ou de niveau 3).

Considérations juridiques

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En France, la sous-traitance est régie par la loi no 75-1334 du [2] qui la définit comme « l'opération par laquelle un entrepreneur confie par un sous-traité, et sous sa responsabilité, à une autre personne appelée sous-traitant l'exécution de tout ou partie du contrat d'entreprise ou d'une partie du marché public conclu avec le maître de l'ouvrage » :

La loi met en place des outils de protection des sous-traitants[5] :

Considérations économiques

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Avantages de la sous-traitance

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Du point de vue du donneur d'ordre (celui qui sous-traite)

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Certaines formes complexes de sous-traitance (impartition, entreprise en réseau) vont plus loin que la prise en charge de certaines activités. Elles visent à faire coopérer plusieurs entités indépendantes à la conception et la réalisation de projets que l'entreprise initiatrice n'a pas intérêt à, ou n'a pas la possibilité de, réaliser entièrement par elle-même.

Certains secteurs sont particulièrement utilisateurs de la sous-traitance, par exemple l'industrie automobile, le transport. Dans ce domaine, il est même de règle que les sous-traitants externalisent à leur tour et certaines entreprises ont pour objet d'être des fournisseurs de deuxième ou troisième rang.

Dans le domaine informatique, les entreprises de sous-traitance sont appelées des SSII (société de services en ingénierie informatique). Le sous-traitant possède une capacité de production disponible et/ou un savoir-faire particulier.

Du point de vue du sous-traitant

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Inconvénients de la sous-traitance

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Pour les commanditaires

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Il y a également des éléments à prendre en compte qui freinent le recours à l'externalisation. Plus la méconnaissance de l'existence d'une offre d'externalisation est forte et plus les appréhensions sont élevées.

Voici par exemple ceux liés à la force de vente externalisée :

Limites pour les sous-traitants

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Critique concernant des usages excessifs

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La sous-traitance peut dans de nombreux cas fragiliser (socialement, psychologiquement, dans leur santé, et parfois économiquement) les travailleurs. Une étude de la DARES[6] réalisée à partir de l’enquête COI 2006-2007 montre que les conditions de travail sont substantiellement moins bonnes dans les entreprises sous-traitantes que dans les autres :

À titre d'exemple, en France, la CGT Mines-Énergie (FNME-CGT] accuse encore en 2007 EDF de « s'ingénier à contourner la législation », via des achats de prestation, parallèles à des suppressions régulières de postes, et via sa politique vis-à-vis des sous-traitants… pour « ne pas maintenir dans leur emploi » une partie des 22 000 salariés sous-traitants qui, selon la CGT, subissent plus de 70 % des doses irradiantes dans les centrales nucléaires, étant moins protégé que les 20 000 agents d'EDF, dans 19 centrales nucléaires où ils interviennent, notamment pour les réparations et entretiens matériels[7].

Secteurs utilisant la sous-traitance

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Le bâtiment

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La sous-traitance occupe une grande importance dans les travaux publics et le bâtiment. En effet, le client doit généralement faire appel à la sous-traitance pour l'installation et la maintenance d'appareils électroniques. En 1998, la sous-traitance dans le BTP se chiffrait à 95 milliards de francs (14,5 milliards d'euros) sur un total de 611 milliards de francs (soit 15,5 %) :

Notes et références

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  1. Gaelle Cazaban, « L’avènement impitoyable de la « sur-traitance » », sur HBR, (consulté le )
  2. a et b La loi no 75-1334 du 31 décembre 1975
  3. « Définition - Sous-traitance (industrielle) | Insee », sur insee.fr (consulté le )
  4. Économie Générale, Top Fiches Hachette Éducation, Paris 2001
  5. Sous-traitants : des armes pour vous défendre
  6. E. Algava et S. Amira, Sous-traitance : des conditions de travail plus difficile chez les preneurs d’ordre, DARES analyse, février 2011, no 11
  7. Communiqué CGT du 31 octobre 2007 (ref : MM/YA/NP/07-89) intitulé La CGT refuse le licenciement de centaines de salariés de la sous-traitance à EDF ! (Le communiqué)

Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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