Steppenwolf
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John Kay à Lillehammer en Norvège en 2007
Informations générales
Pays d'origine Drapeau du Canada Canada
Genre musical Acid rock[1], blues rock[2], hard rock[3], heavy metal[4]
Années actives 19671972, 19741976, 1980-2018
Composition du groupe
Anciens membres John Kay
Rushton Moreve †
Goldy McJohn †
Jerry Edmonton †
Michael Monarch
Kent Henry †
Andy Chapin †
Nick St. Nicholas
George Biondo
Bobby Cochran
Larry Byrom
Wayne Cook
Steve Palmer
Michael Palmer
Les Dudek
Welton Gite
Michael Wilk
Danny Johnson
Kurtis Teel
Chad Peery
Rocket Richotte
Danny Ironstone
Steve Fister
Ron Hurst
Gary Link
Brett Tuggle

Steppenwolf était un groupe canadien de hard rock[5]. Essentiellement actif dans les années 1960 et 1970, il est surtout connu pour les succès de Born to Be Wild, Magic Carpet Ride ainsi que The Pusher.

Historique

Débuts et déclin (1967–1976)

Le nom du groupe vient d'un roman de l'auteur allemand Hermann Hesse, Der Steppenwolf (Le Loup des steppes, 1927)[6]. La ville de Calw a d'ailleurs invité le groupe à jouer à l'International Hermann-Hesse-Festival en 2002[7].

À l'origine, les membres du groupe sont John Kay, au chant et à la guitare, Michael Monarch à la guitare, Goldie McJohn à l'orgue et aux claviers, Rushton Moreve à la basse et Jerry Edmonton à la batterie. En 1968, Nick St. Nicholas remplace Moreve à la basse. John Kay commence à jouer en 1964 à Toronto avec Jerry Edmonton et Goldy McJohn dans un groupe de blues, The Sparrow, ou Jack London and The Sparrows. En 1967, ils s'installent à San Francisco et forment Steppenwolf.

Leur premier album éponyme est enregistré très vite, car leur démo a déjà convaincu une maison de disques. Ce premier album comprend des reprises, comme Sookie Sookie de Don Covay ou encore Berry Rides Again de Chuck Berry, mais aussi des compositions originales[6]. Le groupe rencontre la gloire lorsque deux de leurs chansons, Born to Be Wild et The Pusher, sont utilisés dans le film Easy Rider de et avec Denis Hopper et Peter Fonda dans les rôles principaux. Born to be Wild devient alors un classique rock de la rébellion[6].

D'autres succès suivent comme Magic Carpet Ride de l'album Steppenwolf the Second et Rock Me de l'album At Your Birthday Party. Les albums les plus politiques du groupe, Monster et For Ladies Only, sont des instantanés des attitudes rock 'n' roll de l'époque (fin des années 1960, début des années 1970). Le groupe se sépare en 1971 et John Kay entame une carrière solo. Steppenwolf se reforme en 1974 pour l'album Slow Flux, puis se sépare à nouveau en 1976.

John Kay and Steppenwolf (depuis 1980)

John Kay reforme encore une fois le groupe au début des années 1980 et part en tournée sous le nom John Kay and Steppenwolf.

Il sort également un album solo en 2001.

Membres

John Kay and Steppenwolf

Membres actuels

Anciens membres

Discographie

Steppenwolf

Albums studio

Albums live

Compilations

John Kay & Steppenwolf

Albums studio

Albums live

Notes et références

  1. Bob Larson, The day music died, Bob Larson Ministries, , 213 p. (ISBN 978-0-88419-030-1, lire en ligne), p. 56
  2. Babacar M'Baye et Alexander Charles Oliver Hall, Crossing Traditions : American Popular Music in Local and Global Contexts, Scarecrow Press, , 206 p. (ISBN 978-0-8108-8828-9, lire en ligne), p. 132
  3. Martha Bayles, Hole in Our Soul : The Loss of Beauty and Meaning in American Popular Music, University of Chicago Press, , 453 p. (ISBN 978-0-226-03959-6, lire en ligne), p. 246
  4. M. Paul Holsinger, War and American Popular Culture : A Historical Encyclopedia, Greenwood Publishing Group, , 479 p. (ISBN 978-0-313-29908-7, lire en ligne), p. 381
  5. AllMusic
  6. a b et c Christian Eudeline, Du hard rock au metal - Les 100 albums cultes, Paris, Gründ, , 100 p. (ISBN 978-2-324-00828-3), p. 01.
  7. « Hermann-Hesse-Stadt Calw », Calw.de, (consulté le ).