Taha Bouhafs
Image illustrative de l’article Taha Bouhafs
Taha Bouhafs en 2017.

Naissance (26 ans)
Drapeau de l'Algérie Aïn Beïda (Algérie)
Nationalité Algérien
Français[réf. nécessaire]
Profession Journaliste
Autres activités Militant politique
Médias actuels
Pays Drapeau de la France France
Média Là-bas si j'y suis

Taha Bouhafs, né le à Aïn Beïda en Algérie, est un journaliste et un militant antiraciste franco[réf. nécessaire]-algérien.

Il participe à différents mouvements protestataires à partir de 2016, notamment en tant que militant au sein du comité Adama. Surtout, il est un des déclencheurs de l'affaire Benalla — c'est lui qui filme la première vidéo publiée, place de la Contrescarpe à Paris — et un journaliste couvrant différents mouvements protestataires pour Là-bas si j'y suis.

Taha Bouhafs est cependant accusé par ses détracteurs d'être communautariste, d'être un « journaliste militant » et d'avoir tenu des propos antisémites.

Militantisme

Taha Bouhafs naît en Algérie[1] le [2] et arrive en France à l'âge de quatre ans, en 2001. Sa famille s'installe à Échirolles, dans l'Isère[1]. Ses parents sont pauvres et n'ont pas d'emploi stable, mais ont tout de même un « capital culturel »[3]. Il arrête l'école à l'âge de seize ans et enchaîne les petits travaux[4].

Son grand-père est un révolutionnaire algérien, condamné à mort avant d'être libéré en 1962. Il le considère comme son « mentor en politique »[4].

Débuts militants

Il rapporte dans un entretien publié en 2019 qu'au moment des révoltes urbaines de 2005, âgé de huit ans, il décide « de plus du tout [s]'informer par les médias, la télévision, les journaux », affirmant : « ils sont contre nous »[5].

S'engageant jeune en politique, il milite d'abord pour la cause palestinienne, puis avec Nuit debout où il créé une commission « Quartiers populaires » à Grenoble[3] et dans le mouvement d'opposition contre la loi Travail en 2016[1]. Il s'investit aussi dans l'action syndicale, contre les mauvaises conditions de travail qu'il rencontre en tant qu'employé[5]. Il explique débuter la politique « de façon autodidacte ». Il milite pour une « vraie justice sociale », une « réorganisation des pouvoirs » et pour la VIe République[1]. Impliqué dans les luttes antiracistes[6] et contre les violences policières, il est membre du comité Vérité pour Adama, né après la mort d'Adama Troaré[3],[7]. Il est proche de Youcef Brakni du comité Adama et de Madjid Messaoudene, conseiller municipal du Front de gauche de Saint-Denis[3]. D'après le site Atlantico, Taha Bouhafs « s'est fait déjà connaître pour de nombreuses violences lors de manifestations »[8].

La première campagne électorale à laquelle participe Taha Bouhafs est l'élection présidentielle de 2017, où il milite pour le candidat de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon. Il rencontre à cette occasion plusieurs cadres du parti, notamment les futurs députés Danièle Obono et Éric Coquerel[3]. En juin 2017, à l'âge de dix-neuf ans, il se présente sous l'étiquette de LFI aux élections législatives dans la deuxième circonscription de l'Isère : il obtient 3 911 voix, soit 11,1 % des suffrages, étant éliminé au premier tour[2],[9].

Engagements depuis 2017

Taha Bouhafs quitte sa famille durant le premier semestre de l'année 2018 pour s'installer à Paris et participer au mouvement universitaire en court, contre la loi sur l'accès à l'université. Il participe notamment au blocage du campus de la rue de Tolbiac[4]. Il se rend très actif sur les réseaux sociaux et est au centre d'une polémique durant le mouvement étudiant du campus de Tolbiac, en diffusant une fausse information[10]. Il dira plus tard que ce fut « une bonne leçon » : « J'ai commencé à revérifier mes sources, à ne plus seulement filmer un événement mais à le documenter[5]. »

Le sur la place de la Contrescarpe à Paris, Taha Bouhafs filme avec son téléphone[11] Alexandre Benalla, le garde du corps du président Emmanuel Macron, étranglant puis frappant à terre deux manifestants. Sa vidéo, postée sur Twitter[7], est à l'origine de l'affaire Benalla, affaire d'État mettant en cause l'Élysée[12]. L'affaire éclate au mois de juillet après la publication d'un article du Monde qui reconnaît Benalla sur les vidéos. Elle fait connaître Bouhafs du grand public[13],[10],[14],[15]. Il n'est alors pas journaliste[16]. Il continue de filmer les évènements politiques auxquels il se rend : mouvements étudiant et cheminot de 2018, révolte des quartiers nantais après le décès d'Aboubakar Fofana, tué par un CRS. Il diffuse son travail sur Twitter, pour « informer, montrer ce qui se passe dans les quartiers », et donner une vision opposée à la « version policière » reprise par les médias mainstream[5].

Pourtant sceptique au début, il appelle les quartiers populaires à rejoindre le mouvement des Gilets jaunes en avec le collectif Vérité pour Adama, ainsi que la mise en place d'une grève générale[1]. Il souhaite une convergence des luttes : « Les banlieues, c'est qui ? Ce sont les ouvriers, les précaires, les étudiants. [...] Ce sont les plus touchés avec les milieux ruraux. » Il veut aussi éviter une récupération par l'extrême droite. Il s'implique dans le mouvement protestataire[1],[3].

Après plusieurs polémiques sur le hijab et une attaque contre la mosquée de Bayonne, Taha Bouhafs initie, avec Madjid Messaoudene et plusieurs organisations se revendiquant antiracistes (comité Adama, Collectif contre l'islamophobie en France) ou d'extrême gauche (Nouveau Parti anticapitaliste, Union communiste libertaire), un appel à une « marche contre l'islamophobie » le à Paris, qui fait controverse à gauche[17], notamment au sujet d'imams signataires, aux propos controversés sur les femmes[18].

Prise de distance avec LFI

Taha Bouhafs déclare en avoir quitté La France insoumise[3].

Le de la même année, au colloque de rentrée du parti — intitulé les AmFis d'été —, le philosophe Henri Peña-Ruiz déclare : « On a le droit d'être athéophobe, comme on a le droit d’être islamophobe ; en revanche, on n'a pas le droit de rejeter des hommes ou des femmes parce qu'ils sont musulmans »[19]. Taha Bouhafs relaye alors sur Twitter alors une citation tronquée des propos de Peña-Ruiz — « on a le droit d'être islamophobe ». Aux AmFis, un cadre insoumis, Benoît Schneckenburger, l'interpelle sèchement en lui reprochant ce tweet, le ton monte et le service d'ordre doit intervenir. Taha Bouhafs dénonce une « agression physique », tandis que les dirigeants du parti parlent d'une « erreur », d'une « perte de contrôle » regrettable[20].

Taha Bouhafs confirme alors sa prise de distance à l'égard de La France insoumise en ces termes : « Elle est le résultat de deux ans de sorties islamophobes, notamment de certains élus qui n'en ont jamais raté une pour rabaisser les femmes voilées[21]. » Libération relève qu'il ne faisait pas l'unanimité dans le mouvement, suscitant la désapprobation de nombreux dirigeants[20].

Journalisme

Reporter pour Là-bas si j'y suis

Il est embauché par Là-bas si j'y suis le [5], un site web d'information dirigé par Daniel Mermet[16]. Il collabore également avec le média en ligne StreetPress[22]. Reporter[23], il suit et filme avec son téléphone manifestations et protestations des quartiers populaires[24], de Gilets jaunes, d'étudiants, de syndicalistes ou d'Algériens anti-Bouteflika. En , il compte environ 180 vidéos publiées sur le compte Twitter de Là-bas si j'y suis. Il cosigne aussi deux enquêtes, l'une mettant en cause le conseiller du président Ismaël Emelien à propos de sa gestion de la cellule de riposte de l'Élysée durant l'affaire Benalla, et une autre sur Jean-Claude Resnier, un militant Gilet jaune d'extrême droite médiatisé[16].

En , deux jeunes n'ayant pas la vingtaine meurent à l'issue d'une course-poursuite avec la police à Grenoble. Taha Bouhafs couvre les nuits d'émeutes qui suivent[24]. Un mois après, il est poursuivi pour « diffamation publique à l'encontre de la police nationale », après avoir déclaré sur le réseau que « deux jeunes de quartier de 17 et 19 ans sont morts à cause de la police à la suite d'une course-poursuite »[25]. Il est aussi accusé par le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure de « jeter de l'huile sur le feu » : « On appelle les gens à se soulever, et après on va filmer[24]. »

Arrestation de juin 2019

Le , alors qu'il couvre une manifestation de soutien à des travailleurs sans papiers de Chronopost à Alfortville dans le Val-de-Marne[26], il est violemment interpellé[27],[28]. Après avoir reçu l'ordre d'arrêter de filmer par un policier en civil, Bouhafs est repoussé puis frappé au thorax. Il est ensuite interpellé « avec violence, en le projetant et maintenant à terre et en lui tordant le bras », d'après un témoignage de Bouhafs rapporté par Amnesty International France. Il est menotté et conduit au commissariat, et « il aurait été frappé à plusieurs reprises au visage » pendant le déplacement[29]. Il se plaint également d'insultes racistes[30]. Il est maintenu en garde à vue pendant vingt-quatre heures. Libéré le lendemain, il est poursuivi pour « outrage et rébellion sur une personne dépositaire de l'autorité publique », et est convoqué pour le au tribunal de Créteil. Son téléphone, avec lequel il avait filmé son arrestation, est mis sous scellé[26]. Sorti avec une épaule déboîté, des ecchymoses au visage[27] et trois semaines d'arrêt de travail, il porte plainte pour « violence en réunion par des personnes dépositaires de l'autorité publique », mais aussi pour « obstruction de la vérité », « faux et usage de faux »[5],[31],[32].

Taha Bouhafs reçoit le soutien de députés insoumis[33], du Syndicat national des journalistes[5], d'une vingtaine de sociétés de journalistes et de rédacteurs[6] ainsi que des journalistes David Dufresne et Gaspard Glanz[33]. Un communiqué de presse d'Amnesty International France critique les pratiques de la police qui « pourraient constituer une violation de son droit à la liberté d’expression et un usage excessif ou arbitraire de la force ». L'organisation dénonce également la mise sous scellée du téléphone, sans raison apparente, qui « constitue une entrave à son métier de journaliste » et fait le lien avec la violences subies par d'autres journalistes indépendants et de Mediapart[29].

Polémiques

Rumeur infondée de Tolbiac

Lors de l'occupation de l'université de Tolbiac en 2018, une vidéo de Taha Bouhafs, dans laquelle il apparaît épuisé[4] et où il dénonce l'évacuation de l'université[13] et insulte des forces de l'ordre, circule sur les réseaux sociaux et fait polémique[4]. Dans le même temps, il participe à la diffusion d'une rumeur sur un étudiant blessé grave par la répression policière[13],[4], reprise par plusieurs médias[34]. Même après le retrait de Reporterre, qui avait diffusé l'information, et un article de Libération, qui met en cause les témoignages sur l'évènement, Bouhafs persiste et parle de « mensonges et de calomnies »[34].

Ces incidents attirent sur lui l'attention des réseaux sociaux. Il subit alors une importante campagne de menaces de mort et d'insultes racistes[34],[3],[35].

Accusations d'antisémitisme

En , Taha Bouhafs est au centre d'une polémique, qui éclate sur Twitter. Après l'altercation d'Alain Finkielkraut lors d'une manifestation de Gilets jaunes, où l'homme de lettres est accusé d'être un « sale sioniste », l'homme politique Benoît Hamon tweet que « « sale sioniste » voulait dire « sale juif » », ce à quoi le jeune journaliste répond : « C'est bientôt le dîner du CRIF [Conseil représentatif des institutions juives de France], et t'as pas envie d'être privé de petits fours. » Le rapprochement entre « petits fours » et les fours crématoires des camps d'extermination nazis est fait par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, la Licra, qui accuse Bouhafs d'antisémitisme. Ce dernier se défend et accuse à son tour la Licra de l'avoir « jeté en pâture » à une campagne d'insultes racistes et de menaces de mort[36],[37],[38].

Accusations de « journalisme militant »

Tony Le Pennec d'Arrêt sur images fait le lien entre l'arrestation de Taha Bouhafs et celle de Gaspard Glanz, lors d'une manifestation de Gilets jaunes deux mois auparavant. La mise en garde à vue de ces deux journalistes à en effet été le lancement d'une polémique, plusieurs de leurs confrères les accusant de faire un faux-journalisme, un journalisme « militant » sans carte de presse[39] ni expérience dans une école de journalisme[40]. D'autres, au contraire, pensent que des travailleurs comme Bouhafs et Glanz offrent un point de vue différent des médias traditionnels[39].

Plusieurs soutiens de Bouhafs s'indignent qu'on ne se pose pas les mêmes questions sur Christophe Barbier et Bernard Guetta, journalistes et soutiens publics d'Emmanuel Macron (Guetta étant aussi élu député européen de La République en marche)[41],[42],[43]. À ces accusations, Taha Bouhafs répond : « Je suis journaliste, pas journaliste militant. Je peux être militant dans ma vie de tous les jours [...], mais quand je suis journaliste, je suis journaliste[5]. »

Communautarisme

Selon Marianne, Taha Bouhafs s'illustre régulièrement par des propos agressifs envers les « Blancs »[44] et une « ligne communautariste »[45]. Un ancien militant de LFI ayant signé une tribune dans le même média le considère par ailleurs comme représentatif de la dérive « communautariste » du mouvement : selon lui, il n'hésite pas « à traiter de “collabeurs” les Français d’origine maghrébine ayant le tort de critiquer la religion musulmane » ou à partager des publications d'Al-kanz.org, lequel « revendique un islam rigoriste, contestant la laïcité »[46].

Notes et références

  1. a b c d e et f Yassir Guelzim, « Taha Bouhafs, le gilet jaune « vigie des quartiers populaires » », sur Le Courrier de l'atlas (en), (consulté le ).
  2. a et b « Résultat des élections législatives 2017 : 2ème circonscription - département Isère », sur les-elections.info (consulté le )
  3. a b c d e f g et h Inès Belgacem et Yann Castanier, « Taha Bouhafs, le fumeur de chicha qui a fait tomber Benalla », sur StreetPress, (consulté le ).
  4. a b c d e et f Sarah Paillou, « Taha Bouhafs, l'homme par qui le scandale Benalla est arrivé », sur Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  5. a b c d e f g et h Gaspard d'Allens et Hervé Kempf, « Taha Bouhafs : « Je ne suis pas plus militant qu'un journaliste du Point ou de BFM TV » », sur Reporterre, (consulté le ).
  6. a et b « L'interpellation du journaliste Taha Bouhafs est une « atteinte à la liberté de la presse », déplorent des rédactions », sur France Info, (consulté le ).
  7. a et b Maïté Darnault, « Agression d'un manifestant par un collaborateur de Macron : « Il l'étrangle et lui met plusieurs coups de poing par derrière » », sur Libération, (consulté le ).
  8. Alexis Carré, « Affaire Benalla : bien plus qu’un fait divers, l’indicateur d’une décomposition française », sur Atlantico (consulté le ).
  9. « Affaire Alexandre Benalla: celui qui a filmé est échirollois », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  10. a et b Eddie Rabeyrin, « Affaire Alexandre Benalla : l'agresseur identifié à partir de la vidéo d'un militant isérois », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  11. Lorraine Redaud,, « « On a affaire à un homme violent ! » Le jeune qui a filmé Benalla témoigne », sur Sud Radio, (consulté le ).
  12. Justin Boche, « Affaire Benalla : l'homme qui a filmé la scène originaire de Grenoble », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
  13. a b et c Yann Gonon, « Audition Benalla : qui est Taha Bouhafs, le militant originaire de Grenoble auteur de la vidéo du  ? », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  14. « Collaborateur violent de Macron : des images filmées par des militants LFI, publiées dès le  », sur Le Point, (consulté le ).
  15. « Affaire Benalla : qui sont les auteurs de la vidéo montrant un collaborateur d'Emmanuel Macron frappant un manifestant le 1er-Mai ? », sur Europe 1, (consulté le ).
  16. a b et c Jacques Pezet, « Taha Bouhafs est-il journaliste ? », sur Libération, (consulté le ).
  17. « Pourquoi la marche prévue ce dimanche 10 novembre contre l'islamophobie divise ? », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  18. Anaïs Condomines, « Comment l'imam Nader Abou Anas s'est-il retrouvé dans la liste des signataires de l'appel contre l'islamophobie ? », liberation.fr/checknews, 7 novembre 2019.
  19. Louis Haushalter, « Faisant fi des propos d'Henri Peña-Ruiz, le ministre Julien Denormandie tranche : « On n’a pas le droit d’être islamophobe » », sur Marianne, .
  20. a et b Rachid Laïreche, « « Islamophobie » : crise ouverte entre les insoumis et des militants des quartiers », sur Libération, .
  21. Pauline Graulle, « La France insoumise se disloque autour de l’islamophobie », sur Mediapart, (consulté le ).
  22. « Taha Bouhafs libéré après 24 heures de garde à vue », sur Libération (consulté le ).
  23. Mathieu Dejean, « Taha Bouhafs, le journaliste qui défie l'« État policier » », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  24. a b et c « Deux morts à Grenoble : Taha Bouhafs, journaliste et militant », sur Arrêt sur images, (consulté le ).
  25. André Perrin, « Taha Bouhafs : journaliste, vraiment? », sur Causeur, (consulté le ).
  26. a et b « Le journaliste militant Taha Bouhafs poursuivi pour « outrage », son téléphone mis sous scellé », sur Le Monde, (consulté le ).
  27. a et b Mathieu Molard, Cléo Bertet et Yann Castanier, « Le journaliste Taha Bouhafs victime de violences policières pendant sa garde à vue », sur StreetPress, (consulté le ).
  28. Marie Barbier, « Manifestation. Le journaliste Taha Bouhafs victime de violences policières », sur L'Humanité, (consulté le ).
  29. a et b « France. Les procédures engagées contre le journaliste Taha Bouhafs pourraient constituer une tentative d'intimidation et menacer le secret des sources », sur Amnesty International France, (consulté le ).
  30. Mediapart, « Taha Bouhafs : « Aujourd'hui on m'empêche de travailler » », sur YouTube, (consulté le ).
  31. Audrey Kucinskas, « Son téléphone sous scellés et l'épaule déboîtée, le journaliste Taha Bouhafs porte plainte », sur L'Express, (consulté le ).
  32. Inès Belgacem et Cléo Bertet, « La justice va-t-elle rendre son téléphone au journaliste Taha Bouhafs ? », sur StreetPress, (consulté le ).
  33. a et b Pauline Thurier, « Le journaliste Taha Bouhafs placé en garde à vue : que s'est-il passé ? », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  34. a b et c F. T., « Rumeurs de violence à Tolbiac : un ex-candidat de la France Insoumise en Isère pris dans la tempête », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  35. Ève Moulinier, « Après une vidéo à Tolbiac, Taha Bouhafs dénonce des menaces », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  36. Frédéric Geldhof, « Taha Bouhafs face au « terrorisme de la pensée » de la Licra », sur Le Muslim Post, (consulté le ).
  37. Robin Andrac, « Pouvez vous résumer la polémique entre Stéphane Nivet, dircom de la Licra, et un militant insoumis ? », sur Libération, (consulté le ).
  38. « Une "bataille des petits fours" révèle l'évolution de la Licra », arretsurimages.net, 14 mars 2019.
  39. a et b Tony Le Pennec, « Journaliste ou militant ? Taha Bouhafs divise la presse », sur Arrêt sur images, (consulté le ).
  40. Hervé Kempf, « Ariane Chemin, journaliste, Taha Bouhafs, journaliste », sur Reporterre, (consulté le ).
  41. Daniel Schneidermann, « Qui est vraiment « journaliste » ? », sur Libération, (consulté le ).
  42. Jacques Pezet, « Christophe Barbier est-il journaliste ? », sur Libération, (consulté le ).
  43. Sébastien Fontenelle, « Le bon grain journalistique et l’ivraie militante », sur Politis, (consulté le ).
  44. Hadrien Mathoux, « Psychodrame sur “l’islamophobie” à l’université d’été de LFI : Henri Peña-Ruiz injustement ciblé », marianne.net, 26 août 2019.
  45. Hadrien Mathoux, « Drague des écolos, municipalisme, polémique sur l'islamophobie : on était aux amphis d'été de la France insoumise », marianne.net, 26 août 2019.
  46. Benjamin Barbier, « La France insoumise et les identitaires », marianne.net, 9 juillet 2019.

Articles connexes