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Teobaldo Power y Lugo-Viña, né le à Santa Cruz de Tenerife − mort le à Madrid, est un pianiste et compositeur espagnol. Son œuvre la plus célèbre sont les Cantos Canarios.
Descendant de marchands irlandais et d’un père militaire, il se démarque dès son jeune âge par son talent au piano et en tant que compositeur. Il étudie avec son père, pianiste et compositeur, dès l'âge de sept ans et se produit à onze ans au piano à Madrid et Barcelone[1],[2]. En tant qu'enfant prodige il est capable de surprendre les intellectuels de l’époque. En 1858, il s’installe à Barcelone, où il est le disciple du compositeur Gabriel Balart.
Quatre ans plus tard, il se rend à Paris pour des études de piano avec Antoine-François Marmontel[1] et d’harmonie avec Elwart, études qu’il termine à seulement 18 ans[3]. Ensuite sa carrière fulgurante le mène à Tenerife, Grande Canarie, Cuba, Madrid, Lisbonne, Madère, Malaga. Entre ces voyages et en raison de sa santé délicate, il passe une saison dans son île natale de Tenerife, en particulier dans la ville de Las Mercedes, où il compose les Cantos Canarios, dans lesquels il s’inspire des airs populaires des îles Canaries.
En 1882, il se présente presque simultanément à l’examen pour le poste de professeur de piano au Conservatoire royal supérieur de musique de Madrid et à celui de deuxième organiste de la Chapelle Royale, et réussit les deux.
Il meurt à seulement 36 ans à Madrid, atteint de la tuberculose.
Teobaldo Power compose pour l'orchestre et des pièces pour piano. Sa sonate en quatre mouvements est composée dans un contexte où, en Espagne, elle avait pratiquement disparu à la fin du XIXe siècle. C'est une grande œuvre romantique portée par un premier mouvement en forme de mouvement perpétuel et des motifs d'octave implacables dans la finale[1].