Terenzio Mamiani
Terenzio Mamiani
Fonctions
Ministre de l'Éducation publique
17 -
Député
VIIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
VIIe législature du royaume de Sardaigne
-
Ministre de la Fonction et de l'Instruction publique
-
Député
VIe législature du royaume de Sardaigne
-
Député
Ve législature du royaume de Sardaigne
-
Député
IVe législature du royaume de Sardaigne
-
Député
IIIe législature du royaume de Sardaigne
-
Sénateur du royaume d'Italie
Ambassadeur
Député des États pontificaux
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Terenzio Mamiani della RovereVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Parentèle
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Distinction

Terenzio Mamiani della Rovere, dernier comte de Sant'Angelo in Lizzola, né le à Pesaro et mort le à Rome, est un écrivain, philosophe et homme politique italien, acteur du Risorgimento et de l'unification de l'Italie.

Biographie

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En 1827, Terenzio Mamiani, professeur à l'académie militaire de Turin, entre en contact à Florence avec le cercle des intellectuels proche de Gabinetto Vieusseux (quand il commence à participer au périodique Antologia).

Il développe sa propre expérience politique en participant à Modène au mouvement de 1831, prenant alors la charge de ministre de l'intérieur du gouvernement provisoire de la Romagne.

En 1847, avec Domenico Buffa, il crée à Gênes le journal La Lega Italiana, remplacé trois mois après par Il Pensiero Italiano.

En 1849, opposé à la mise en place de la république romaine, il crée à Turin, avec Vincenzo Gioberti, la Société des confédérations italiennes. Il devient ministre de l'intérieur du gouvernement pontifical sous Pie IX, poste qu'il occupe jusqu'à l'assassinat de Pellegrino Rossi. Il est élu député à l'assemblée constituante de 1849, puis ministre de l'instruction avec Cavour.

En 1857 il enseigne la philosophie de l'Histoire à l’Université de Turin, puis à l'Université de Rome « La Sapienza ».

En 1864, il devient sénateur du nouveau Royaume d'Italie.

Hommages

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Le , la loge 11 settembre 1860, à l'occasion de la commémoration solennelle de Terenzio Mamiani par la ville de Pesaro, affirme publiquement son appartenance à la franc-maçonnerie et le suivant fait ajouter à son monument une couronne de bronze avec la dédicace : "Au Frère Terenzio Mamiani, la Maçonnerie Italienne"[1].

Publications

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Notes et références

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  1. V. Gnocchini, L'Italia dei Liberi Muratori, Mimesis-Erasmo, Milano-Roma, 2005, pp.175-176.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens internes

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Liens externes

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