Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est tué le 23 mars lors des attentats de Carcassonne et de Trèbes.

Terrorisme en France en 2018 présente une chronologie des actes de terrorisme ou projets d'attentats en France durant l'année 2018 ainsi que des principaux événements en relation avec des attentats des années précédentes.

Attentats

Date Lieu Nombre de morts Nombre de blessés Description
11 janvier Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) 0 3 Trois surveillants du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) ont été poignardés par un détenu affilié à Al-Qaïda condamné pour des faits de terrorisme. Condamné à 18 ans de prison pour complicité dans l'attentat de Djerba en 2002 commis par Al-Qaïda. Il est soupçonné d'être directement lié aux Attentats du 11 septembre 2001.
23 mars Carcassonne et Trèbes (Aude) 5 (dont 1 terroriste) 15 Série d'attaques dans l'Aude : trois attaques sont perpétrées par Radouane Lakdim, un franco-marocain originaire du Maroc et âgé de 25 ans, dans un premier temps contre deux passagers d'une voiture et 4 CRS lors d'une fusillade à Carcassonne et ensuite contre des clients d'un supermarché dans une prise d'otage à Trèbes. Le bilan est de 5 morts dont le terroriste et 15 blessés dont deux graves. Les attaques sont revendiquées par l'État islamique[1].
12 mai Paris (2e arrondissement) 2 (dont 1 terroriste) 4 Attaque au couteau à Paris : Khamzat Azimov, un franco-russe originaire de Tchétchénie et âgé de 20 ans, poignarde plusieurs passants dans le quartier de l'Opéra et tente de s'en prendre à des policiers avant d'être abattu. Il fait 1 mort et 4 blessés dont 2 gravement. L'attaque est revendiquée par l'État islamique[2].
11 décembre Strasbourg (Bas-Rhin) 5 11 Fusillade à Strasbourg : Chérif Chekatt, un Strasbourgeois âgé de 29 ans, ouvre le feu aux abords du marché de Noël, tue 5 personnes et en blesse 11 autres. Le tireur est blessé par un militaire de l'Opération Sentinelle avant de prendre la fuite. Il est finalement abattu par la police le surlendemain dans le quartier du Neudorf. L'attaque est revendiquée par l'État islamique[3],[4].

Tentatives d'attentats déjouées

Date Lieu Description
début janvier Épinay-sous-Sénart (Essonne), Rennes (Ille-et-Vilaine) Interpellation en région parisienne d'une étudiante de 19 ans d'origine toulousaine préparant un attentat à Rennes. Radicalisée depuis deux ans, elle est arrêtée par la DGSI qui l'avait repérée sur le réseau Telegram. À son domicile d'Épinay-sous-Sénart, les enquêteurs retrouvent son testament. Se disant « fière des attentats commis en France  » et regretter de ne pas être passée à l’action plus tôt, elle est mise en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle puis placée en détention provisoire[5],[6].
16 janvier Nîmes (Gard) Un homme de 33 ans est interpellé par la DGSI alors qu'il voulait se procurer une arme et tenait des propos menaçants sur les réseaux sociaux. Dans son appartement, une vidéo d'allégeance à l'État islamique est retrouvée, ainsi que des produits entrant dans la composition d'explosifs. Un engin potentiellement explosif avec un système de mise à feu est également découvert dans ce même appartement[7].
13 mars Grenoble (Isère) Quatre hommes et une femme sont interpellés. Ils sont soupçonnés d'appartenir à une filière djihadiste ayant favorisé des départs vers la zone irako-syrienne en 2014 et 2015 et d'avoir aidé à financer leur séjour sur place[8].
11 mai Paris (18e arrondissement) Le , le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb annonce l'arrestation une semaine plus tôt de deux jeunes gens d’origine égyptienne (dont l'un a été relâché sans inculpation) qui auraient préparé un attentat à l’explosif ou à la ricine qui avaient été repérés sur la messagerie Telegram. Le suspect est placé en détention provisoire[9].
8 juin Belgique,France Deux personnes un homme et une femme originaires du Kosovo arrêtés, ils projetaient de commettre des attentats contre des soldats de l'OTAN au Kosovo ainsi que des attentats suicides contre les citoyens belges et français.[réf. nécessaire]
9 juin Seine-et-Marne De source judiciaire, deux hommes de 21 et 22 ans originaires de Montereau-Fault-Yonne et Champagne-sur-Seine sont arrêtés par la DGSI. Ils sont mis en examen le pour association de malfaiteurs criminelle, et placés en détention provisoire pour avoir envisagé un projet d'attentat qui aurait visé notamment la communauté homosexuelle au nom de l’État islamique[10].
13 juin Châteauroux (Indre) Un projet d'attentat visant un club libertin est déjoué avec l'interpellation le d'un homme converti et radicalisé, âgé de 38 ans. Un engin explosif improvisé est découvert à son domicile et il a reconnu ses intentions. Il est mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation d'un crime d'atteinte aux personnes et préparation individuelle à la commission d'un acte de terrorisme[10].
24 juin France, Ambassade de France au Salvador Une dizaine d'individus d'ultradroite du groupuscule Action des forces opérationnelles soupçonnés d'avoir planifié des attaques contre des musulmans sont interpellés en région parisienne, Corse, Gironde, Vienne et Charente. Une vingtaine d'armes à feu sont saisies et un laboratoire clandestin d'explosifs artisanaux est démantelé. La cellule aurait souhaité se venger d'attaques islamistes en ciblant des islamistes radicalisés, mais ils entendaient aussi attaquer des femmes musulmanes au hasard dans la rue[11]. L'enquête montrera qu'ils voulaient également assassiner le rappeur Médine[12] et qu'ils avaient prévu d'empoisonner de la nourriture halal dans les supermarchés afin de tuer au hasard[13]. L'affaire rebondira en , lorsque le n°2 de l'Ambassade de France au Salvador sera arrêté et mis-en-examen car soupçonné d'être un membre actif de l'AFO[14],[15]. En tout, 14 membres de l'AFO seront arrêtés[14],[15].
30 juin France, Belgique Allemagne Six personnes sont interpellées dans le cadre d’un projet d’attentat déjoué contre un rassemblement du mouvement de l’opposition iranienne des Moudjahiddines du peuple qui tenait un meeting à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Le , un couple de ressortissants belges d’origine iranienne a été arrêté à Woluwe-Saint-Pierre en Belgique dans un véhicule contenant 500  grammes de TATP et un mécanisme de mise à feu[16],[17]. Interrogé par la police, le couple avoue qu'ils avaient pour objectif de commettre un attentat contre les Moudjahiddines du peuple à Villepinte, le jour même de leur arrestation, et que les explosifs leur avaient été fournis par Assadollah Assadi, diplomate à l'ambassade d'Iran à Vienne, en Autriche[17]. Ce dernier est arrêté quelques jours plus tard en Allemagne, où il passait ses vacances[17]. Le , une vaste perquisition a lieu à Grande-Synthe chez douze personnes liées au Centre Zahra France, une association musulmane chiite, proche du Hezbollah et du régime iranien[18]. Le même jour, les autorités française gèlent pour six mois les avoirs de la direction du ministère du renseignement iranien en France, ainsi que les avoirs de Zahra France[18]. Une source diplomatique française déclare au Monde, à l'AFP et à Reuters que l'attentat de Villepinte a été commandité par la direction des opérations du ministère du renseignement iranien[18]. Téhéran réagit en évoquant un « complot » des États-Unis et d'Israël visant à saborder les relations entre la France et l'Iran[19].

Juste avant le transport de la bombe vers Villepinte, l’attentat est déjoué, à Bruxelles, le jour prévu de l'attentat. Selon les experts belges, l'onde de choc causée par la bombe aurait pu s’étendre sur une centaine de mètres, faire de nombreuses victimes et créer un mouvement de panique potentiellement mortel. La neutralisation de la bombe a blessé un policier belge. Des services de renseignement européens – et très probablement le Mossad israélien – avaient découvert le projet fomenté par quatre Iraniens, dont le procès s'ouvrira fin à Anvers[20]. Le 4 février 2021, Assadi est condamné à 20 ans de prison par la justice belge[21]. Trois complices belges d'origine iranienne sont condamnés à des peines allant de 15 à 18 ans de prison, ainsi qu'à la déchéance de leur nationalité belge[21].

17 juillet Albi (Tarn) Un homme de 28 ans est interpellé a Albi par les policiers de la DGSI, à son domicile les enquêteurs retrouvent plusieurs tutoriels et recherches sur la fabrication d'explosifs. Le suspect était en contact avec un islamiste actuellement incarcéré en prison. L'homme interpellé a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « fabrication non autorisée d’engins explosifs en relation avec une entreprise terroriste » par le parquet antiterroriste de Paris[22].
6 novembre Bouzonville (Moselle) Quatre sympathisants de l'ultradroite (parfois surnommés par la presse « Les Barjols » en référence au titre de la page Facebook où ils échangeaient), surveillés par la DGSI depuis le sont arrêtés le sont mis en examen le pour "association de malfaiteurs criminelle terroriste" et "détention non autorisée d'armes de catégorie B en relation avec une entreprise terroriste", dans l'enquête sur le projet d'action violente visant Emmanuel Macron. Ils avaient prévu d'attaquer au couteau le président de la République le , durant la période des commémorations du 11-Novembre à Charleville-Mézières[23]. Deux autres membres seront arrêtés en [24]. Et la cheffe présumée, Delphine T., est arrêtée chez elle par la DGSI le [24]. Le , la figure complotiste Éric-Régis Fiorile est arrêté par la DGSI dans le cadre de cette enquête[25].
13 novembre Saint-Étienne Une opération anti-terroriste s'est déroulée à Saint Étienne. Le durant leur garde à vue ils affirment avoir voulu attaquer le mouvement des Gilets jaunes le et avaient prêté allégeance à Al-Qaïda. Quatre personnes sont mises en examen[26].

Mesure de lutte contre le terrorisme

Le , le Gouvernement annonce une série de 32 mesures dont certaines sont classées secret défense. Parmi elles figure un rôle de « chef de file » accordé à la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) pour la lutte contre le terrorisme. Il est annoncé la création d’un parquet national antiterroriste (PNAT), distinct du parquet de Paris, auquel le Gouvernement affirmait plus tôt ne pas retenir. Ce parquet spécialisé devrait comprendre de 25 à 30 personnes, soit 4 ou 5 magistrats de plus qu'en 2018. Installé au sein du palais de justice des Batignolles, le PNAT aura si besoin un « droit de tirage » sur les effectifs du parquet de Paris et il absorbera le pôle crime contre l’humanité du TGI de Paris[27]. Il est annoncé la création au sein de l’UCLAT d'une unité de suivi des personnes sortant de prison susceptibles de représenter une menace alors que le Premier ministre affirme que les prisons françaises comptent au 506 personnes détenues pour actes de terrorisme et 1 109 prisonniers de droit commun identifiés comme radicalisés, dont 450 devraient être libérés d'ici à fin 2019[28]. Une « cellule de profilage » des auteurs d’attaques terroristes et d’identification des facteurs de passage à l’acte doit également être constituée. L’École nationale de la magistrature doit accueillir à partir de un nouveau cycle de formation spécialisé pour les magistrats , le Gouvernement annonce la création d'un juge de l’indemnisation dédié aux victimes de terrorisme afin d'accélérer leur indemnisation[28] .

Enquêtes

En , la Direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris est mise en cause dans l'attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray par Mediapart. Un des fonctionnaires du « groupe informatique et procès » aurait alerté sur les agissements suspects d'Adel Kermiche quelques jours avant l'attentat, mais sa hiérarchie lui aurait demandé de modifier ses signalements postérieurement aux faits[29].

Ahmed H., âgé de 33 ans, qui avait obtenu en le statut de réfugié et une carte de résident de dix ans est arrêté le à Lisieux (Calvados) et mis en examen le pour «assassinats en relation avec une entreprise terroriste» et pour «crimes de guerre», puis placé en détention provisoire et il est mis fin à son statut de réfugié . Il est soupçonné d'avoir été un cadre de l’État islamique et d'avoir participé, en , au massacre du camp militaire de Speicher, à Tikrit (Irak), où 1 700 chiites auraient été exécutés entre 2014 à 2015. Comme certains terroristes, il aurait profité de la crise migratoire de 2015-2016 mais n'aurait toutefois pas eu de projet d'action en France car « nourri essentiellement de haine anti-chiites[30] ».

Membre de la filière des Buttes-Chaumont, Peter Cherif et son épouse sont arrêtés le à Djibouti[31]. Il est rapidement expulsé vers la France pour y être interrogé par la DGSI[32].

Procès

Aide aux victimes

En , le Gouvernement annonce la création d'un juge de l’indemnisation dédié aux victimes de terrorisme afin d'accélérer leur indemnisation[28] .

Notes et références

  1. Attentat dans l'Aude: le gendarme "héros" est décédé, le bilan s'alourdit à 4 morts, Challenges, 24 mars 2018
  2. Agence France-Presse, « Une personne tuée à Paris dans une agression au couteau, le parquet antiterroriste saisi », lemonde.fr, (consulté le ).
  3. « Touriste, étudiante, journaliste… les victimes de l’attentat de Strasbourg », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  4. « Attentat de Strasbourg EN DIRECT: Chérif Chekatt abattu par la police lors de l'opération à Neudorf », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  5. « Projet d’attentat: Deux hommes, interpellés à Marseille et Clermont-Ferrand, mis en examen et écroués », sur rtl.fr, (consulté le )
  6. « Terrorisme. Une jeune femme radicalisée aurait envisagé de frapper à Rennes », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  7. « Un homme de 33 ans interpellé près de Nîmes pour un projet d'attentat », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
  8. « Grenoble : cinq personnes arrêtées lors d'une opération antiterroriste », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  9. « Attentat déjoué en France : un des hommes mis en examen, l’autre « mis hors de cause » », lemonde.fr, (consulté le )
  10. a et b Élise Vincent, « Deux projets d’attentats déjoués depuis mai », lemonde.fr, (consulté le )
  11. Matthieu Suc, Marine Turchi et Jacques Massey, « Coup de filet au sein d’une cellule clandestine de l’ultra-droite », mediapart.fr, (consulté le )
  12. « Le rappeur Médine visé par un projet d'assassinat de la part du groupuscule AFO ? », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  13. « INFO TF1 / LCI - Ultradroite : l’effrayant "projet halal" du groupuscule AFO », sur lci.fr, (consulté le )
  14. a et b Le Monde avec AFP, « Ultradroite : un diplomate français mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste » », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
  15. a et b Radio France, « Un fonctionnaire de l’ambassade de France au Salvador mis en examen pour "terrorisme", soupçonné d’appartenir à la cellule d'ultradroite AFO », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  16. Reuters, « Attentat déjoué en France. Trois nouveaux suspects en garde à vue », ouest-france.fr, (consulté le )
  17. a b et c Vincent Jauvert, Assadi, l'espion iranien qui voulait commettre un massacre en France, L'Obs, 2 octobre 2018.
  18. a b et c Marc Semo et Elise Vincent, Paris accuse le renseignement iranien d’avoir commandité le projet d’attentat de Villepinte, Le Monde, 2 octobre 2018.
  19. Le ministère du renseignement iranien a commandité le projet d'attentat de Villepinte, selon une source diplomatique, Europe 1 avec AFP, 2 octobre 2018.
  20. Jean-Pierre Stroobants, « L’attentat manqué de Villepinte en 2018 a été « conçu par l’Iran », conclut une enquête belge », sur Le Monde,
  21. a et b « Belgique : un diplomate iranien condamné à vingt ans de prison pour un projet d'attentat en France », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  22. « Un Albigeois soupçonné de préparer un attentat a été incarcéré », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
  23. « Projet d'attaque contre Emmanuel Macron : 4 suspects mis en examen pour "association de malfaiteurs criminelle terroriste" », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. a et b Aziz Zemouri, Marc Leplongeon, « Projet d'attentat contre Emmanuel Macron : l'ultradroite dans le viseur de la DGSI », sur lepoint.fr, (consulté le )
  25. M.R., « Qui est Éric-Régis Fiorile, figure du complotisme arrêtée pour projet d'action violente ? », sur lexpress.fr, (consulté le )
  26. « Une attaque terroriste envisagée lors de la mobilisation des "gilets jaunes" le 17 novembre », sur europe1.fr, (consulté le )
  27. Élise Vincent, « Avant un week-end à hauts risques, le « plan » d’action contre le terrorisme », lemonde.fr, (consulté le )
  28. a b et c Michel Deléan, « Le gouvernement annonce un nouveau plan de lutte contre le terrorisme », mediapart.fr, (consulté le )
  29. Mathieu Suc, « Comment les renseignements ont étouffé leur raté après l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray », mediapart.fr, (consulté le )
  30. Agence France-Presse, « Un réfugié irakien, cadre présumé de l'EI, arrêté et écroué en France », msn.com, (consulté le )
  31. Mathieu Suc, « Les dessous de la traque de Peter Cherif », sur Mediapart,
  32. Bartolomé Simon et Jérémie Pham-Lê, « A bord du vol qui a ramené Peter Cherif à Paris », lemonde.fr, (consulté le )
  33. Agence France-Presse, « Attentat de la rue Copernic : non-lieu prononcé en faveur du principal suspect », lepoint.fr, (consulté le )
  34. Franck Johannès, « Début mercredi du procès de Jawad, le « logeur des terroristes » du 13-Novembre », lemonde.fr, (consulté le )
  35. « Attentat des Champs-Élysées : 10 mois ferme pour le père du tueur », leprogres.fr, (consulté le ).
  36. Jean-Pierre Stroobants, « A Bruxelles, Salah Abdeslam refuse les questions mais livre un réquisitoire contre la justice », lemonde.fr, (consulté le )
  37. « Procès de la fusillade de Forest : "Seul Belkaïd a tiré sur les policiers" affirme Ayari », rtbf.be, (consulté le )
  38. « Attentats en Catalogne : les coulisses de l'opération antiterroriste à Albi », ladepeche.fr, (consulté le )
  39. « Attentat de Barcelone : un des suspects présenté à un juge en vue d'une mise en examen, deux gardes à vue levées », europe1.fr, (consulté le )
  40. « Dix ans de prison pour être parti faire le djihad en emmenant sa petite fille », lemonde.fr, (consulté le )
  41. « Un ex-militaire devenu djihadiste en Syrie condamné à 12 ans de réclusion », europe1.fr, (consulté le )
  42. Pascale Robert-Diard, « Plongée dans « l’ambiance djihad » de Lunel au tribunal de Paris », lemonde.fr, (consulté le )
  43. « Ils projetaient un attentat sur le site militaire du Cap Béar », ladepeche.fr, (consulté le )
  44. « Procès Tarnac : Julien Coupat et Yildune Lévy relaxés pour la dégradation d'une ligne SNCF », francetvinfo.fr, (consulté le )
  45. « Salah Abdeslam condamné à vingt ans de prison pour sa participation à une fusillade à Bruxelles », sur Le Monde, (consulté le ).
  46. Alexis Boisselier, « Terrorisme : la Française Mélina Boughedir condamnée à la perpétuité par la justice irakienne », lejdd.fr, (consulté le ).
  47. Morgane Rubetti, « Procès en appel de «Mamie Djihad» : dix ans de prison ferme requis », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  48. Morgane Rubetti, Agence France-Presse, « Début du procès en appel de «Mamie Djihad», pour son engagement envers l'État islamique », sur msn.com, (consulté le ).
  49. Julie Brafman, « Le mea culpa de Farouk ben Abbes, «simple traducteur» du jihad », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Vincent Vantighem, « Début mercredi du procès de Jawad, le « logeur des terroristes » du 13-Novembre », 20minutes.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes