Députée ukrainienne VIIIe Rada ukrainienne (en) | |
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Commissioner for anti-corruption policy (d) | |
depuis le |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Тетяна Миколаївна Чорновол |
Nationalité | |
Domicile |
Boryspil (d) |
Formation |
Université internationale de Kiev (en) |
Activités |
Journaliste, écrivaine, femme politique, personnalité |
Période d'activité |
depuis |
Conjoint |
Mykola Berezovyj (d) |
Partis politiques | |
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Membre de |
VIIIe Rada ukrainienne (en) |
Site web | |
Distinction |
Tetiana Tchornovol (en ukrainien : Тетяна Миколаївна Чорновол, née le à Kiev, est une journaliste ukrainienne et militante politique de la lutte anti-corruption.
Elle nait à Kiev en Union Soviétique. En 2001, elle sort diplômée de la faculté de journalisme de l'Université internationale de Kiev (en).
Journaliste au journal en ligne Ukrayinska Pravda, elle est violemment agressée le par deux hommes dans la banlieue de Kiev, provoquant un tollé dans le pays. Selon l'opposition ukrainienne, cette agression aurait eu lieu du fait des articles très critiques envers le président Viktor Ianoukovytch et ses proches ; ces derniers parlent de « provocations » visant à les discréditer en ce contexte de manifestations en Ukraine[1].
Tetiana Tchornovol est nommée responsable d'un comité national anti-corruption le , lors de la formation du gouvernement d'Arseni Iatseniouk. Elle en démissionne le pour protester contre le manque de moyens et de soutiens, car selon elle « les anciens schémas de corruption, surtout, perdurent, [...] la corruption, elle profite à trop de monde, y compris au sein du nouveau pouvoir. »[2]
Elle rejoint le parti Front populaire (en ukrainien Народний фронт) d'Arseni Iatseniouk et Oleksandr Tourtchynov et est candidate en deuxième position aux élections législatives de 2014[3]. Elle est élue députée[4].
Le , le journaliste polonais Wojciech Bojanowski révèle sur Twitter qu'elle combat au sein du bataillon Azov durant la bataille de Marioupol[5],[6].
Lors des élections législatives anticipées de 2019, elle se présente en 27e position sur la liste « Solidarité européenne » de l'ancien président Petro Porochenko[7].
Fin 2021, elle commence une formation à l'utilisation de missiles antichars. Elle combat lors de l'invasion russe de 2022[4].
Elle était l'épouse de Nikolaï Berezovii, ancien député UDAR, qui a rejoint le bataillon Azov et est mort dans le Donbass le [8],[9].