Un turbotrain (RTG) à Houlgate quitte le terminus de Dives sur la dernière portion de la ligne Deauville - Dives-sur-Mer - Cabourg (1989).
Un Turbo Train à Kingston (Ontario), Canada (2005).

Un turbotrain est un train propulsé par des turbines à combustion. Dans le monde, plusieurs versions de trains à turbine ont été mis en service, tels que le Train Turbo de United Aircraft Corporation ou encore le JetTrain de Bombardier Transport en Amérique du Nord, et les ETG suivis des RTG en France.

Principe

Articles détaillés : Turbine à gaz et Locomotive à turbine à gaz.
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L'usage d'une turbine à combustion en lieu et place d'un moteur diesel avait pour avantage premier un allègement considérable des motrices, qui ne dépassaient pas 17 t par essieu, pour une forte puissance. Ainsi, les vitesses limites permises étaient celles des automotrices, soit 10 à 15 km/h de plus que les trains tractés. Sur des itinéraires sinueux, avec des vitesses limites de l'ordre de 80 km/h, cela faisait une différence de plus d'une heure sur le parcours. Leur introduction a permis de démocratiser les grandes transversales, en assurant, pour l'exemple de Lyon-Strasbourg, cinq aller-retour quotidiens dans les deux classes en remplacement d'un aller-retour en RGP 1re classe plus un ou deux aller-retour de train express 1re/2e classe beaucoup plus lents. Rançon de leur succès, étant limitées en places assises malgré la formation des rames en jumelage, elles furent remplacées par des trains tractés sur la plupart de leurs itinéraires. D'autre part, leur consommation importante de carburant (400 g par kWh fourni, à comparer avec les 217 g/kWh des CC 72000[1]) les a condamnées à une vie abrégée, malgré des améliorations dans la puissance des nouvelles turbines et une consommation de carburant moindre.

Trains à turbine en France

En France, la technique est proposée par Guy Sénac[2] (ingénieur en chef honoraire du Département Construction de la SNCF) pour améliorer la vitesse des trains. Les turbotrains de différentes générations d'abord ETG ensuite RTG ont été mis au point, études et conception, par la SNCF qui les a exploités commercialement pendant plus de deux décennies sur des lignes non électrifiées sur des voies moyennement armées[3] du réseau ferroviaire. Ils ont également servi à mettre au point les solutions techniques du TGV.

En France, les RTG ont été les outils d'un développement de trafic considérable tel que, à l'exception de la ligne Lyon-Nantes (non électrifiée côté Lyon) et de la ligne Lyon-Bordeaux, à itinéraires multiples (itinéraire nord du Massif central via Montluçon, Guéret et Limoges, ou itinéraire sud du Massif central via Clermont-Ferrand, certaines relations ont par la suite été électrifiées ou transférées sur des relations TGV (Paris-Calais ou Lyon-Nantes via Massy).[pas clair]

Lignes françaises parcourues

Trains à turbines dans le monde

La France n'est pas le seul pays ayant mis au point des rames et locomotives à turbine à gaz. Les premières ont été employées dans les années 1940 en Suisse et leur âge d'or se situe durant les années 1960, juste avant les chocs pétroliers des années 1970.

Modélisme

Notes et références

  1. Valeur, toutefois, à pondérer par les 114 tonnes, de celle-ci, à déplacer
  2. Les turbotrains français par André Rasserie (2002), les Éditions du Cabri 06540 Breil-sur-Roya
  3. Masse linéaire du rail, nombre de traverses au kilomètre et épaisseur du ballast
  4. Jacques Defrance, "Le matériel moteur de la SNCF", N.M. La Vie du Rail, 1978

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Lien externe