Le van est un outil agricole dont les paysans se servent pour nettoyer les céréales, pour les « vanner ». C'est un panier très plat et large servant à séparer la paille, la balle et la poussière du bon grain en les projetant en l'air d'un geste alerte pour offrir au vent les parties les plus légères à éliminer.
Il était généralement confectionné d'un tressage de paille, d'osier, de branches de châtaignier refendues, etc. Il a été mécanisé pour prendre la forme du tarare, machine obsolète qui a été intégrée dans la batteuse puis dans la moissonneuse-batteuse.
Son origine est aussi vieille que l'agriculture, c'est-à-dire le Néolithique. Xénophon parle déjà de la technique du vannage, qu'il explique au Chapitre XVIII de l’Économique : Il faut vanner du côté opposé à celui du vent pour que la paille retombe hors de l'aire. On vanne en jetant le grain avec un van tressé ou une pelle à vanner ; en grec ancien, elle s’appelle plokanon[1].