Le nom de la localité est attesté sous les formes Villacanis en 1112 et 1163[6] et Villechien en 1200[7].
Le toponyme est issu de l'ancien françaisvile dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica. Les toponymistes s'accordent quant à l'origine du deuxième élément, désignant bien l'animal, mais n'en expliquent pas le lien avec ce lieu[7],[6],[8].
La création du gentilé humoristique Toutouvillais est attribuée à l'abbé Paul Marqué, curé du village, qui appelait ainsi ses paroissiens à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle, paroissiens qui conservèrent le terme[9],[10].
Lors de la chouannerie normande, une bataille eut lieu le au Pont Normand, sur les bords de la Sélune entre un élément Chouans de la Légion Royale de Frotté, avec à leur tête l'adjudant-général de Saint-Quentin chef chouan de la division d'Avranches, et un détachement Républicains de la 128e demi-brigade stationné à Mortain[11]. Une centaine de Chouans y perdent la vie. Les Chouans s'étaient fait surprendre, et leur chef menacé de conseil de guerre fut réhabilité. Il sera tué le au siège de Tinchebray, où il avait reçu l'ordre de monter en première ligne[12].
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel, Alain Boudin et Jacqueline Langlois[12].
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[15]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Mortain-Bocage le jusqu'en 2020 et Alain Boudin devient maire délégué jusqu'en 2020. Il est alors remplacé par Arnaud Fouillard[16].
En 2020, la commune comptait 164 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2005, 2010, 2015, etc. pour Villechien[17]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1].
Villechien a compté jusqu'à 782 habitants en 1806.
L'activité économique de Villechien est principalement centrée sur l'agriculture, avec près de seize exploitations agricoles[20] présentes. En 2015, selon l'Insee, le secteur tertiaire comptait pour 17 % des emplois à Villechien, contre 83 % pour l'agriculture[21].
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Église Saint-Hilaire du XIXe siècle. L'édifice fut reconstruit en 1866 après l'incendie de l'église du vieux bourg le . Les fenêtres du chœur sont de style XVe. Elle abrite des fonts baptismaux du XVIe et un aigle lutrin du XIXe[12].
Chapelle de la Bizardière dédiée à Notre-Dame de bonne Nouvelle du XIXe siècle avec un linteau daté de 1588 et un apôtre sur le mur extérieur. Elle fut détruite en 1793 et reconstruite à partir de 1802. Les villageois s'y rassemblent tous les 15 août pour une messe et un repas champêtre.
Le prêtre Julien Le Cerf (Villechien, 1729 - 1793), moine bénédictin, mort à 64 ans dans une noyade collective dans la Loire[22] organisée par la Convention.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑« Limites du pouvoir de police du maire face à une police spéciale », jugement rendu par tribunal administratif de Caen, 23 décembre 2008, no 08-1111, AJDA, 2009, p. 655.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 268.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 680.