Villeret | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Vermandois | ||||
Maire Mandat |
Michel Marié 2020-2026 |
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Code postal | 02420 | ||||
Code commune | 02808 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villerétois(es) | ||||
Population municipale |
275 hab. (2021 ![]() |
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Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 57′ 11″ nord, 3° 11′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 97 m Max. 147 m |
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Superficie | 3,95 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bohain-en-Vermandois | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Villeret est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 753 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Villeret est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,6 %), zones urbanisées (7,2 %), forêts (0,2 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le , soit moins d'un mois après la déclaration de guerre, après la bataille des Frontières et le retraite de l'armée française, Villeret voit l'arrivée des premiers Allemands[13]. Un grand nombre d'habitants fuient devant l'ennemi mais reviendront chez eux quelques jours plus tard. Pendant 30 mois, la cité restera loin du front qui se stabilisera à une trentaine de kilomètres à l’ouest, vers Péronne et les habitants pendant cette période vont connaître la dure loi des occupants. Les soldats logeaient chez l'habitant ou dans les édifices publics. out est réquisitionné par l'occupant : matériel, nourriture, animaux. Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
En , le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière sur la ligne Hindenburg, le long du canal de Saint-Quentin ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seraient détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises. À Villeret, cette destruction a commencé le , toutes les maisons ont été pillées et incendiées, le village a été systématiquement détruit. L'église, la mairie, les écoles et toutes les habitations ont été dynamités et les arbres sciés à 1 m de hauteur[14].
Villeret, vidée de ses habitants, est resté occupée par les Allemands et a été reprise une première fois le par les troupes britanniques[15]. Situé près de la ligne Hindenbourg, pendant plus d'une an, mois le village changera plusieurs fois de mai et sera définitivement libéré le [16].
Après l'Armistice, de nombreux habitants ne revinrent pas s'installer à Villeret et, avec les dommages de guerre, commencèrent une nouvelle vie dans d'autres lieux. Pour ceux qui furent de retour commença une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes. De 909 habitants en 1911, Villeret n'en comptait plus que 521 en 1921.
Vu les souffrances endurées par la population pendant les trois années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le [17].
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 33 soldats villerétois morts pour la France[18].
La commune de Villeret est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bellicourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[19].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[20]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Bohain-en-Vermandois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[20], et de la deuxième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2021, la commune comptait 275 habitants[Note 3], en diminution de 9,84 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).