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W. G. Sebald
Nom de naissance Winfried Georg Maximilian Sebald
Naissance
Wertach, Allemagne
Décès (à 57 ans)
Norfolk, Angleterre
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture allemand

Œuvres principales

W. G. Sebald, né Winfried Georg Maximilian Sebald le à Wertach (Allemagne) et mort le près de Norwich, dans le Norfolk (Angleterre), est un écrivain et essayiste allemand.

Biographie

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Sebald a fréquenté à partir de 1954 l'école de Oberstdorf (Bavière) où il a passé le baccalauréat en 1963. Après deux années d'études de littérature à l'université de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), il obtient une licence ès lettres en 1966 à l'université de Fribourg (Suisse).

De 1966 à 1969, Sebald a été maître de conférences à l'université de Manchester. Après quoi, il enseigne durant un an à Saint-Gall (Suisse), avant de rejoindre en 1970 l'université d'East Anglia, à Norwich, où il est nommé professeur en 1984.

Sebald détestait son prénom Winfried Georg, dans lequel il voyait un « prénom vraiment nazi » ; et il préférait donc s'appeler lui-même «Bill» ou «Max».

Son père, sous-officier, est entré juste avant la guerre dans la Wehrmacht, et il a connu sa mère à l'époque des préparatifs de l'invasion de la Pologne en 1939. C'est pourquoi, selon Sebald, on pouvait le considérer comme un « produit du fascisme ».

Durant sa jeunesse, Sebald fut exaspéré par le silence de la génération de son père sur les évènements de la guerre, mais aussi par le peu d'intérêt que la littérature et la société allemandes en général manifestaient à l'égard des nombreuses destructions en Allemagne dues aux bombardements alliés durant les derniers mois de la guerre.

Parallèlement à sa carrière universitaire, il a entamé, à partir de la fin des années 1980, une œuvre littéraire qui a suscité une grande attention avant tout en Grande-Bretagne, aux États-Unis (où Susan Sontag s'est beaucoup engagée en sa faveur) et en France. Sebald a même été pressenti comme candidat sérieux au prix Nobel de littérature. Depuis le milieu des années 1990, la critique littéraire allemande s'intéresse également à son œuvre.

Dans ses travaux, Sebald s'est particulièrement intéressé aux étrangers et aux émigrés qui, comme lui, quittent leur pays et tentent une nouvelle vie ailleurs. Ses récits, de tonalité très mélancolique, sont toujours accompagnés de photos. Cette forme d'écriture mixte se retrouve aussi dans sa poésie et ses textes critiques. W. G. Sebald s'est consacré à l'étude de la littérature allemande, et à la promotion de la littérature de langue allemande dans les pays anglophones.

Il est mort en 2001, victime d'un accident cardiaque alors qu'il était au volant de sa voiture.

W. G. Sebald et son ouvrage Les Anneaux de Saturne sont évoqués par John le Carré dans son tout dernier roman Silverview (2021), traduit en français et publié aux éditions du Seuil en 2022 sous le titre L'Espion qui aimait les livres.

Distinctions

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Œuvres

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Traductions françaises

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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