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Walter Edmond Léonce Lewino |
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Walter Lewino est un écrivain et journaliste français né le à Paris, où il est mort le [1].
Né le [2], Walter Lewino est le fils de Walter Affroville Lewino (1887-1959), artiste peintre britannique de confession juive[3] et qui exposa entre autres à Paris des paysages inspirés du Quercy[4],[5],[6]. Le nom de jeune fille de sa mère est Tobo[2].
D’abord mousse dans la marine marchande et peintre en bâtiment puis correcteur dans une imprimerie[7], il décide de rallier après la débâcle de 1940, à 17 ans, le général de Gaulle et rejoint les réseaux de la France libre, basé en Angleterre en passant par l'Espagne et le Portugal.
Après un an d’entraînement comme navigateur, il est muté au groupe de bombardement Lorraine[8], la seule unité de bombardement française libre intégrée à la Royal Air Force. En son sein, il accomplit 70 missions de guerre[9].
En raison de ses états de service, le lieutenant Lewino reçoit la légion d'honneur[10], la médaille militaire et la croix de guerre avec quatre citations[8].
En 1946, il reprend des études de lettres à la Sorbonne, puis devient journaliste professionnel[11] à Combat, L'Équipe, Les Lettres françaises, France Observateur, Le Point, L'Express, et enfin Le Nouvel observateur (qui a succédé à France-Observateur). Il finit sa carrière comme rédacteur en chef de ce dernier magazine[8].
Interviewé sur une chaine de radio en 1969, Walter Lewino explique ses raisons qui lui font contester le rôle de la publicité, lié à la surconsommation et défend le graffitage, particulièrement sur les affiches publicitaires présentes dans les stations et les couloirs du métro parisien[12].
Walter Lewino meurt le à Paris à l’âge de 89 ans[8].
Son roman, L'éclat et la blancheur, publié en 1967, est également inspiré par les idées situationnistes[13]. Son livre Pardon, pardon, mon père édité chez Grasset en 2001[14], est une autobiographie écrite dans un style très personnel et, selon son éditeur, « peu conformes aux lois du genre »[15]
Son livre, L'Imagination au pouvoir, publié en et co-écrit avec son ami photographe Jo Schnapp qui en assure l'illustration avec de nombreuses photos d'affiches, de graffitis, inscriptions et autres caricatures créée durant cette période, documents appelés à disparaître, est souvent décrit comme un témoignage de l'action artistique de Mai 68, comme le soutient Augustin Trapenard dans un numéro de son émission littéraire française 21 cm, diffusée en [16] ou Laurence Rosiers qui évoque avec Nicolas Bogaerts cette période dans l'émission Un jour dans l'histoire diffusée par la RTBF et consacrée aux slogans de Mai 68[17].