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Enfants d'une famille de travailleurs itinérants vivant dans une remorque sans eau ni toilettes en Arizona en 1940[1].

White trash, littéralement « déchet blanc/raclure blanche », est un terme d'argot américain du registre du mépris de classe, désignant à l'origine la population blanche pauvre.

Description

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Le terme semble dater de 1833 et être une expression utilisée à l'origine par des esclaves noirs[2]. Il était alors tout particulièrement utilisé par l'Américain des classes moyennes et supérieures pour désigner des Blancs pauvres, originellement du Sud, vus comme improductifs. Aujourd'hui, ceux qui sont appelés white trash sont régulièrement dépeints par les milieux progressistes urbains comme pauvres, avec un niveau d'éducation bas, de mauvaises manières et un manque général d'intérêt pour les questions de société et la culture[3].

Ils sont souvent stéréotypés comme paresseux voire malhonnêtes, avec des familles nombreuses, souvent monoparentales, une sexualité sans limite, une mauvaise hygiène et des problèmes d'obésité, d'alcoolisme, de drogue ou de tabagisme. Il faut noter que ces stéréotypes sont justement ceux rattachés aux Noirs et aux Amérindiens[2].

Ils sont politiquement classés comme conservateurs par les gens de catégories sociales plus élevées, bien qu'il n'y ait aucune idéologie officielle ni même racisme intrinsèque : en effet des rockeurs comme Elvis Presley ou des rappeurs comme Eminem, Big B ou Everlast n'ont rien en commun avec des membres du gang Nazi Lowriders, bien qu'ils soient tous considérés comme appartenant à la catégorie des white trash. Bill Clinton est souvent considéré comme un white trash[4].

Le terme est proche de redneck — qui désigne de manière plus spécifique les habitants des campagnes —, mais il est plus moral et insultant, la division de la société entre Blancs éduqués / Noirs / White trash permettant aux élites d'empêcher l'émergence de mouvements sociaux unissant pauvres et ouvriers quelle que soit leur couleur ou origine[5],[6].

Dans la culture

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Notes et références

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  1. Photo de la NARA.
  2. a et b Sylvie LAURENT, « Le « poor white trash » ou la pauvreté odieuse du blanc américain », sur cairn.info, (consulté le ).
  3. « La littérature “white trash”, un grand plongeon dans l’Amérique des laissés-pour-compte », sur Télérama (consulté le )
  4. « Bill Clinton: 'I’m Basically Your Standard Redneck' », sur merriam-webster.com, (consulté le ).
  5. Céline MOUZON, « Entretien - Poor white trash : l’identité américaine entre race et classe », sur nonfiction.fr, (consulté le ).
  6. Fabrice ROUSSELOT, « Les insurgés du Capitole ne sont pas les rednecks que vous croyez », sur theconversation.com, (consulté le ).
  7. (en-US) Bre Williams Twitter Twitter Linkedin Linkedin instagram Instagram et More Articles, « Dolly Parton Revealed She’s Proud to Be a ‘White Trash’ Hillbilly », sur Showbiz Cheat Sheet, (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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