Yuval Rozman, né en 1984 à Tel Aviv, est un comédien, dramaturge, réalisateur et metteur en scène israélien vivant en France.
Il naît en 1984 à Tel Aviv[1] dans une famille juive de gauche et religieuse[2]. Il écrit sa première pièce à 18 ans[2]. Yuval Rozman se forme au Conservatoire de Tel-Aviv. Il déserte de l'armée israëlienne pendant son service militaire alors qu'il est déployé à Gaza[2],[3]. Sa pièce de 2010, Cabaret Voltaire, avec l'acteur palestinien Mohammad Bakri, reçoit de nombreuses récompenses en Israël[4]. Il est hostile à la politique de Benyamin Netanyahou et l'exprime dans ses pièces. En 2012, il décide de quitter Israël pour la France[2].
Ses pièces s'intéressent au conflit israélo-palestinien et à la question de l'homosexualité, entre autres, mais n'y sont pas limitées ; en 2017, il présente Tunnel Boring Machine[1]'[5], une comédie s'intéressant à l'itinéraire d'un Palestinien et d'un Israélien dans les tunnels de Gaza[6]. Le , il se rend au centre hospitalier de Valenciennes pour y lire ses textes[7] et échanger avec les patients[8].
En 2018, il met en scène HATE avec Lætitia Dosch[9],[10],[11]. En 2020, Yuval Rozman met en scène The Jewish Hour, une réflexion sur l'identité juive[2],[12], malheureusement pour lui, la pandémie de Covid-19 impacte le projet[13] mais il remporte tout de même le prix Impatience[14],[15]. A propos de cette pièce, il déclare : « C'est en France que j'ai découvert que j'étais juif »[15].
Après le début de la guerre Israël-Hamas de 2023, une représentation de The Jewish Hour est annulée à la suite de la fusillade du 16 octobre 2023 à Bruxelles. A propos de la guerre, Yuval Rozman intervient dans les médias et déclare[16]: « D’un côté, bien sûr, condamner le Hamas, le terrorisme et toutes ses horreurs dirigées non pas contre le peuple israélien, mais contre les juifs et, en même temps, dire, prononcer qu’il y a une responsabilité du gouvernement israélien, qu’il y a toujours une occupation, des crimes de guerre israéliens. » En 2023, il présente une nouvelle pièce, Ahouvi, concernant la relation amoureuse d'une Israëlienne et d'un Français[17],[18],[19].