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RIC-France, Article 3, Espoir-RIC |
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Yvan Bachaud est un militant français œuvrant depuis les années 1970 pour l'instauration du référendum d'initiative citoyenne (RIC) en France.
Yvan Bachaud a exercé la profession de chirurgien-dentiste[1].
En 1975, en raison de violations patentes des règlements officiels par de hauts dirigeants de la Fédération française de bridge, il demande contre eux les sanctions statutaires. Mais c'est lui qui est suspendu pour 5 ans pour "protestations injustifiées, manque de courtoisie". Pour suivre le procès qu'il leur intente, il passe une maîtrise de droit. Il découvre pendant ses études de droit l'existence des votations populaires de la Constitution suisse[2].
En 1977, il crée le concept de référendum d'initiative citoyenne, à l'occasion de son investissement dans une association locale d'opposition à la création d'un lotissement, où il inscrit le RIC dans les statuts, en s'inspirant du modèle suisse d'initiative populaire[3]. Il défend depuis la thèse qu'un pays n’est pas une démocratie si les citoyens ne peuvent pas à leur initiative proposer et voter une loi ou en abroger une existante, ou mettre un veto à une loi à un règlement avant sa publication au Journal officiel. Il soutient des modalités singulières et efficaces de RIC national et de RIC communal.
Il se revendique comme un "gaulliste de gauche". Il a été candidat depuis 1994 à de nombreuses élections présidentielles françaises pour promouvoir sa thèse[4],[5], ainsi qu'à des élections européennes[6], législatives[7],[8] et locales[2],[9],[10],[11].
Il a également fondé ou été membre de plusieurs associations telles que RIC-France, Objectif-RIC[12] ou Espoir-RIC, ayant toutes pour point commun de souhaiter l'instauration en France du RIC. Yvan Bachaud a incité d'autres associations telles que l'Association pour le droit de mourir dans la dignité à faire du RIC une de leur revendication phare, sans succès[13]. Il a également eu recours aux grèves de la faim ou au assignations en justices de personnalités politiques pour promouvoir le RIC[2].
Il fait partie des personnes qui ont fait émergé comme revendication principale le référendum d'initiative citoyenne au sein du mouvement des Gilets jaunes lors de l'hiver 2018-2019[4],[14],[15],[16].