Yvorne | ||||
Yvorne et son vignoble. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Aigle | |||
Localité(s) | Versvey, Vers-Morey, Vers-Monthey, Yvorne | |||
Communes limitrophes | Roche, Corbeyrier, Leysin, Aigle, Vouvry (VS), Chessel | |||
Syndic | Edouard Chollet (PLR) | |||
NPA | 1853 | |||
No OFS | 5415 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Vuargnéran | |||
Population permanente |
1 086 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 89 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 19′ 59″ nord, 6° 58′ 01″ est | |||
Altitude | 454 m |
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Superficie | 12,2 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Liens | ||||
Site web | www.yvorne.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Yvorne (/ivɔʀn/) est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district d'Aigle.
Le territoire d'Yvorne s'étend sur 12,2 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 9,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 47,2 %, les surfaces boisées 39,3 % et les surfaces improductives 3,5 %[3].
La commune d'Yvorne comprend le village d'Yvorne et les hameaux de Versvey, Vers-Morey et Vers-Monthey[4].
Au lieu-dit Truchefardel ou La Coche, en bordure de la route, une carrière de marbre jaspé (Malm coralligène) a été exploitée par des carriers anonymes dès le XVIIe siècle, puis par les marbriers Doret au XVIIIe siècle et XIXe siècle. En 1756, Vincent Doret y construit une scie à marbre. Ce matériau, qui se distingue par sa riche coloration alliant le gris, le rouge et le jaune avec des veines noires et blanches, a connu une gloire certaine, puisqu'il a été exporté dans un large rayon, notamment dans tout le Pays de Vaud, ainsi qu'à Berne, à Genève et à Lyon. Parmi les nombreuses utilisations de ce matériau, on peut citer les colonnes du portail de l'hôtel de ville de la Palud, à Lausanne (1674)[5]. De 1905 à 1921, cette carrière est exploitée par la Société des carrières d'Arvel, à qui elle appartient, et où celle-ci exploite principalement de la pierre de taille et de marbrerie sous l'appellation de « Rouge suisse » et « Gris suisse ». Cette carrière a également fourni, en 1913-1914, les matériaux utilisés pour la construction du mur de tête suisse du tunnel du Mont-d'Or. La carrière est fermée en 1921[6].
Depuis Yvorne, le col des Agites permet de rejoindre la vallée de l'Hongrin.
Le nom de la commune, qui se prononce /ivɔʀn/, dérive très vraisemblablement du nom de personne latin féminin Eburna et signifie domaine d'Eburna[7].
Sa première occurrence écrite date de 1025-1031, sous la forme d'Evurna[7].
Son nom en patois vaudois est Èvouêrna[8].
On y découvrit une nécropole de l'âge du bronze, une route romaine dans la plaine du Rhône, deux milliaires (47 apr. J.-C. et époque constantinienne) et des tombes du haut Moyen Âge. L'abbaye de Saint-Maurice possédait des biens et des droits à Yvorne dès le XIIe siècle, en relation avec la maison d'Ollon, fondée par l'abbé Rodolphe (1153-1168). Partie du Chablais savoyard, Yvorne fut rattaché par Berne au gouvernement d'Aigle dès 1475. Le village passa au district d'Aigle en 1798[4].
En 1584, un éboulement détruisit une grande partie des maisons, reconstruites plus à l'est en 1607-1608. Un vignoble fut planté sur l'éboulis, qui lui donna son nom en patois (L'Ovaille). La Maison Blanche, édifiée en 1573 et reconstruite en 1609 par Antoine d'Erlach, servit de résidence d'été aux gouverneurs d'Aigle, puis passa à la famille Sinner. Yvorne releva d'Aigle jusqu'en 1828 et fut érigé en paroisse (1833-1845, dès 1862 avec Corbeyrier et, jusqu'en 1936, Roche ; temple de 1838). Une nouvelle route relia Yvorne à Aigle en 1909 ; l'autoroute A9 et le Relais du Chablais ouvrirent en 1981. Yvorne est resté une commune viticole ; la plaine est vouée à la céréaliculture et à l'horticulture[4].
La commune d'Yvorne a mené en 2010 un projet de fusion[9] avec les communes voisines de Leysin et d'Aigle. Le projet, bien qu'accepté par les habitants d'Yvorne et de Leysin, a été refusé par les Aiglons pour 43 voix en votation populaire le [10] :
Commune | Oui | Non | Abstentions |
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Aigle | 1 168 (49 %) | 1 211 (51 %) | 42 |
Leysin | 455 (53 %) | 403 (47 %) | 13 |
Yvorne | 252 (52 %) | 232 (48 %) | 8 |
La nouvelle commune d'Aigle aurait rassemblé les 13 100 habitants des trois communes initiales[11], sur un territoire de 47,09 km2. La municipalité aurait été portée à neuf membres et le conseil communal à cent conseillers. Des arrondissements électoraux auraient alors été mis en place pour garantir la représentation des minorités au sein des conseils.
Les habitants de la commune se nomment les Vuargnérans ou Vouarnerans[8] ou les Yvornans[12] (lè Èvouêrna en patois vaudois)[13].
Ils sont surnommés les Quemanlet (coins de fer servant à traîner les troncs en patois vaudois), les Vouivre (les vipères) et les Bocan (les Boucs) [14],[15].
Les habitants du hameau de Versvey sont surnommés les Vers-Luisants[16].
Yvorne compte 1 086 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 89 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 8,7 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 29,2 %, au-dessous de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 26,7 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[18].
La même année, la commune compte 523 hommes pour 547 femmes, soit un taux de 48,2 % d'hommes, similaire à celui du canton (48,2 %)[18].
Yvorne fait partie de l'association Les plus beaux villages de Suisse[23],[24].
Blasonnement : |