(Nom commun 1)(XIIe siècle) De l'ancien français grape, crape « agrafe », de l'ancien bas vieux-francique *krappa « crochet » (→ voir grappin), que l'on retrouve en moyen néerlandais crappe « crochet, agrafe, poignée de porte », néerlandais régional (Hollande) krap « fermoir de livre, manivelle », francique lorrain Kràppe « grappe » et allemand Krapfen « fritot, beignet ». La grappe de raisin a été ainsi dénommée en raison de sa forme.
(Nom commun 2) : Emprunt au néerlandais pré-moderne krap « garance » (aujourd’hui meekrap).
Les raisins vendangés vont d'abord subir l’égrappage (ou éraflage) qui consiste à égrener les grappes, de façon aujourd'hui mécanique, afin d'éliminer la rafle qui contient des tannins astringents et râpeux souvent indésirables.— (Martine Camilleri, Vin sur 20, Ellébore, 2005, page 158)
L’éthéphon un analogue de l’éthylène, est utilisé pour l’éclaircissage chimique des fleurs ou des très jeunes fruits. Ce produit peut provoquer la nécrose partielle ou totale de l’inflorescence ou de la très jeune grappe.— (Alain Deloire, Le Raisin, fiche n° 5 : Les hormones du raisin, Observatoire viticole/SupAgro Montpellier, màj le 5/12/2007)
Vin de grappe, vin qui coule naturellement du raisin sans qu’on le presse.
L’égrappage donne un vin moins spiritueux, et en général plus difficile à garder. La fermentation a plus de force et de régularité quand on n'a pas égrappé : la grappe devient donc un ferment utile.— (Charles-Louis Cadet de Gassicourt, Dictionnaire de Chimie, volume 4, 1803, page 57)
[…] ; des grappes de consommateurs pleins de quiétude, goûtaient aux tables des terrasses toute l’exquisité de l’heure apéritive.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 10-11)
Les « hittistes », littéralement « adossés au mur » vont par grappes d’adolescents désœuvrés, agglutinés tout au long de l'année. Il font partie du paysage humain des cités d’aujourd'hui […].— (Djamila Saadi-Mokrane, « Petit lexique du dragueur algérois », dans La virilité en islam, sous la direction de Nadia Tazi & Fethi Benslama, Éditions de l'Aube & Intersignes, 1998, réédition de poche : Éditions de l'Aube, 2004, page 261)
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Jean-Claude Raymond, La langue de Rabelais et le parler du sud de la Touraine et du Loudunais : À la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, 2008 → [version en ligne]