Saint-Quentin
De haut en bas, de gauche à droite : le canal, le pont et la gare; vue latérale de la basilique; la place San-Lorenzo; le vieux puits; statue hommage à Quentin-de-la-Tour; perspective de l'Hôtel-de-Ville depuis la rue Saint-André; l'Hôtel-de-Ville; coucher de soleil sur les Champs-Élysées; la place de l'Hôtel-de-Ville.
Blason de Saint-Quentin
Blason
Saint-Quentin
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
(sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Quentin
(chef-lieu)
Intercommunalité CA du Saint-Quentinois
(siège)
Maire
Mandat
Frédérique Macarez (LR)
2020-2026
Code postal 02100
Code commune 02691
Démographie
Gentilé Saint-Quentinois
Population
municipale
52 958 hab. (2021 en diminution de 4,84 % par rapport à 2015)
Densité 2 347 hab./km2
Population
agglomération
62 114 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 50′ 55″ nord, 3° 17′ 11″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 125 m
Superficie 22,56 km2
Unité urbaine Saint-Quentin
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Saint-Quentin-1, de Saint-Quentin-2 et de Saint-Quentin-3
(bureau centralisateur)
Législatives 2e circonscription de l'Aisne
Localisation
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Saint-Quentin
Liens
Site web https://www.saint-quentin.fr/

Saint-Quentin (/sɛ̃.kɑ̃.tɛ̃/) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Comptant la plus importante population du département, dont elle est une sous-préfecture, Saint-Quentin est la neuvième commune la plus peuplée de la région. La ville picarde est située sur la Somme. Les habitants de Saint-Quentin sont les Saint-Quentinois.

Historiquement et traditionnellement, Saint-Quentin était le siège du comté de Vermandois. Elle est par ailleurs la ville principale du Vermandois, le pays traditionnel de Picardie homonyme.

Ses habitants sont appelés les Saint-Quentinois et les Saint-Quentinoises.

Géographie

Situation

Saint-Quentin, ville centre de la région naturelle du Vermandois, une région de la Haute-Picardie[1], est une sous-préfecture située dans le nord de la France.

À vol d'oiseau, elle se situe à 39,6 km de Laon, préfecture du département[Note 1] et à 88,3 km de Lille, préfecture de région[Note 2]. Par rapport à Paris, la commune se trouve à 129,8 km[Note 3].

Communes limitrophes

Saint-Quentin est limitrophe de dix autres communes : Dallon, Fayet, Francilly-Selency, Gauchy, Grugies, Harly, Morcourt, Neuville-Saint-Amand, Omissy et Rouvroy. La commune est à la tête d'un bassin de vie de 68 communes et d'une aire urbaine incluant 99 communes, dont une samarienne[I 1].

Communes limitrophes de Saint-Quentin
Fayet Omissy Morcourt (sur quelques dizaines de mètres)
Rouvroy
Francilly-Selency Saint-Quentin Harly
Dallon Gauchy
Grugies
Neuville-Saint-Amand

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 22,56 km2 ; son altitude varie de 68 à 125 mètres[2].

Hydrographie

Saint-Quentin est située sur un fleuve côtier, la Somme, dont la source se trouve à Fonsomme, à quelques kilomètres au nord-est.

Le canal de Saint-Quentin traverse la cité et relie Chauny à Cambrai (environ 93 km). Il a été un des plus importants de France jusque dans les années 1960 / 1970. Il unit les eaux de l'Escaut, de la Somme et de l'Oise. Il possède sur le tronçon Lesdins - Vendhuile, deux souterrains importants (dont celui de Riqueval) construits sous le Premier Empire.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Clercs à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 683,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

Typologie

Saint-Quentin est une commune urbaine[Note 4],[9]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Quentin, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[12] et 63 147 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,7 %), terres arables (23 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15 %), forêts (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones humides intérieures (1,6 %), eaux continentales[Note 6] (1,3 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Projet d'aménagement

Le quartier du Faubourg d'Isle fait partie du programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[18].

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 30 243, alors qu'il était de 29 521 en 2013 et de 28 826 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 85,9 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 50 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,1 % des appartements[I 3].

La ville dispose d'un parc de logements sociaux qui lui permet de respecter les dispositions de l'article 55 de la loi SRU[19]. Ce parc est passé de 6 315 logements en 2008, soit 24,6 % du parc des résidences principales de la commune, à 6 722 en 2018 (25,9 %)[I 4]. Ils sont notamment bien présents au sein des quartiers prioritaires Europe, Vermandois et Neuville notamment[20].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Quentin en 2018 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (3,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 40,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (43,9 % en 2013), contre 61,6 % pour l'Aisne et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Saint-Quentin en 2018.
Typologie Saint-Quentin[I 2] Aisne[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 85,9 86,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,2 3,5 9,7
Logements vacants (en %) 12,9 9,8 8,2

Voies de communication et transports

Voies de communication

Saint-Quentin se trouve à 85 km à l'est d'Amiens, 105 km au sud de Lille, 158 km au nord-est de Paris et 288 km de Metz. La ville dispose d'une position géographique intéressante (seuil du Vermandois) : à la croisée des chemins entre Paris, Amiens, Reims, Lille et Bruxelles, avec les anciennes RN 29 et RN 44 (actuelles RD 1029 et 1044). Cette position est confortée par la présence de deux autoroutes, l'A26 (dite « autoroute des Anglais ») allant vers Arras, Lille et Calais d'une part et vers Reims d'autre part, puis de l'A29 qui relie Saint-Quentin à Amiens et au Havre.

Transports

Ferroviaire
Rame régionale en gare de Saint-Quentin.

La ville est desservie par la gare de Saint-Quentin, sur la ligne de Creil à Jeumont (liaison historique Paris – Bruxelles), avec 18 dessertes quotidiennes assurant la liaison gare de Saint-Quentin – gare de Paris-Nord (et retour) en h 10. Elle est également reliée à sa capitale régionale Lille avec une ligne TER directe et une liaison en environ 1h30/45

Saint-Quentin est également reliée par chemin de fer à Amiens, par le raccordement de Jussy (évitant le rebroussement en gare de Tergnier, pour aller de la ligne d'Amiens à Laon à la ligne de Creil à Jeumont et vice-versa) qui permet des liaisons voyageurs en moins d'une heure.

La gare TGV Haute-Picardie, située à Ablaincourt-Pressoir (Somme), est desservie par des cars depuis Saint-Quentin, et donne accès au réseau TGV.

Autocars interurbains

Plus d'une vingtaine de lignes départementales relient Saint-Quentin aux cantons voisins qui ne sont pas desservis par le train. Ces lignes sont opérées sous l'autorité de la Région Hauts de France, qui en est l'autorité organisatrice, par la Régie des transports de l'Aisne (RTA) et CSQT-Les Lignes Axonaises.

Réseau urbain

La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois est l'autorité organisatrice du réseau de transports urbains Bus Pastel, dont 6 lignes de bus desservent le centre-ville et les quartiers périphériques. Le réseau dessert également les communes de Rouvroy, Harly et Gauchy, Neuville-Saint-Amand. Pastel opère également le service Déclic Pro à destination des salariés aux horaires décalés et le service Déclic Agglo de transport à la demande à destination des habitants des 39 communes composant l’Agglo[21].

Toponymie

Lors de sa fondation au Ier siècle, le nom de la ville est Augusta Viromanduorum. Elle est nommée en l'honneur de l'empereur Auguste avec adjonction du nom Viromanduorum rappelant également les Viromanduens, peuple gaulois dont elle est devenue la capitale après Vermand dont on ignore le nom celte. Cependant vers la fin du IIIe siècle ou au début du IVe siècle, la ville semble désertée et la capitale redevient semble-t-il Vermand au IVe siècle[22].

C'est à la suite du martyre de l’apôtre d'Amiens Quintinus, torturé et décapité sur le site de Saint-Quentin, que la ville va prendre son nom. Ceci est attesté en 842 : ad Sanctum Quintinum[23]. Le déterminant en Vermandois n'a été utilisé que du XIVe siècle au XVIe siècle : Sanctus Quintinus in Viromandia en 1306, puis Saint Quentin en Vermendois en 1420[23].

Durant la Révolution, la commune porte les noms de Linon-sur-Somme en l'an II (en référence à la toile de lin fabriquée sur place), puis de Somme-Libre et d'Égalité-sur-Somme[24].

Histoire

Antiquité

La ville a été fondée par les Romains, vers le début de notre ère, pour remplacer l’oppidum de Vermand comme capitale des Viromandui, peuple celte belge qui occupait la région. Elle reçut le nom d’Augusta Viromanduorum, l'Auguste des Viromandui, en l'honneur de l'empereur Auguste. Le site correspond à un gué qui permettait de franchir la Somme. Elle est ravagée au IIIe siècle et il est possible que Vermand soit redevenue la capitale locale (cf. son nom qui provient de Veromandis).

Moyen Âge

Durant le haut Moyen Âge, l'important monastère qui se développe grâce au pèlerinage sur la tombe de Quentin. L'abbaye apparaît dans un texte célèbre : une lettre de l'empereur Charlemagne qui convoque l'abbé Fulrad de Saint-Quentin et ses vassaux à l'Ost en 806[25]. À partir du IXe siècle, Saint-Quentin est intégrée au comté de Vermandois. Dès le Xe siècle, les comtes de Vermandois (issus de la famille carolingienne, puis capétienne) sont très puissants. La ville se développe rapidement : les bourgeois s'organisent et obtiennent d’Herbert IV de Vermandois, avant 1080[26], une charte communale qui leur garantit une large autonomie.

Au début du XIIIe siècle, Saint-Quentin entre dans le domaine royal. À cette époque, c'est une ville florissante, en raison de son activité textile (ville drapante). C'est aussi une place commerciale favorisée par sa position à la frontière du royaume de France, entre les foires de Champagne et les villes de Flandre (commerce du vin, notamment) : il s'y tient une importante foire annuelle. Elle bénéficie aussi de sa situation au cœur d'une riche région agricole (commerce des grains et de la guède). À partir du XIVe siècle, Saint-Quentin souffre de cette position stratégique : elle subit les guerres franco-anglaises (guerre de Cent Ans). Au XVe siècle, elle est disputée au roi de France par les ducs de Bourgogne : c'est l'une des « villes de la Somme ». Ravagée par la peste à plusieurs reprises, elle voit sa population diminuer tandis que son économie est mise en difficulté : sa foire perd de l'importance, la production agricole est amoindrie, etc. Son industrie textile en déclin se tourne vers la production de toiles de lin. Parallèlement, elle doit faire face à d'importantes dépenses pour entretenir ses fortifications et fournir des contingents armés. En 1477, à la suite de la mort de Charles le Téméraire, Saint-Quentin retourne à la couronne[27]. Sans bataille, la « bonne ville » de Saint-Quentin devient désormais l'une des plus fidèles à Louis XI, du royaume de France[28]. Donc, le roi y arrive le 18 juin 1477.

Époque moderne

Renaissance, la bataille de Saint-Quentin (1557)

Vue de la ville de Saint-Quentin en 1557.

En 1557, un siège héroïque face aux Espagnols se termine par une terrible défaite des forces françaises et le pillage de la ville. Restituée à la France en 1559, elle connaît une activité de fortification intense. Au milieu du XVIIe siècle, la ville échappe aux sièges, mais subit les affres des guerres qui ravagent la Picardie, accompagnées de la peste (celle de 1636 emporta trois mille habitants, sur peut-être dix mille) et de la famine.

Article détaillé : Bataille de Saint-Quentin (1557).

XVIIe et XVIIIe siècles

Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, les conquêtes de Louis XIV l'éloignent de la frontière. À la fin du XVIe siècle, sa production textile se spécialise dans les toiles fines de lin (linon et batiste). Elle retrouve sa prospérité, notamment au XVIIIe siècle, où ces toiles sont exportées dans toute l'Europe et aux Amériques.

Vue de la ville de Saint-Quentin au XVIIe siècle par Michel Dorigny avec, au premier plan, la Somme.

Carte de Cassini

Carte de Cassini du secteur de Saint-Quentin
(vers 1750).
Limite actuelle de la ville qui s'est étendue essentiellement sur la rive droite de la Somme.

La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Saint-Quentin est une ville fortifiée implantée sur la rive droite de la Somme.
Au nord, sur les hauteurs de l'actuelle Zone Cora, sont représentés de nombreux moulins à vent en bois ou en pierre qui sont chargés de fabriquer la farine nécessaire à l'approvisionnement en pain des 10 000 habitants de la ville à l'époque. Deux moulins à eau symbolisés par une roue dentée sont représentés au sud sur le cours de la Somme.
Sur la même rive sont figurés des hameaux ou des fermes qui sont aujourd'hui intégrés dans l'agglomération qui s'est essentiellement étendue au nord-ouest:

La mention 17 postes indique que la ville était le 17e relais de poste depuis Paris. Ces relais distants d'un vingtaine de kilomètres l'un de l'autre permettaient aux voitures hippomobiles de changer de chevaux. En venant de Paris, le relais précédent était à Roupy, vers Cambrai, il était à Bellenglise, et vers Guise, à Origny.

Époque contemporaine

Premier Empire

La rue d'Isle et Place du Huit-Octobre avant la Première Guerre mondiale.

Sous l'Empire, les difficultés d'exportation engendrent une récession économique. À la demande de la municipalité, Napoléon autorise l'arasement des fortifications, pour permettre à la ville de se développer hors de ses anciennes limites. En 1814-1815, Saint-Quentin est occupée par les Russes, sans dommage.

Industrialisation au XIXe siècle

Au XIXe siècle, elle connaît un grand développement en devenant une ville industrielle prospère, grâce à des entrepreneurs sans cesse à l’affût des nouveautés techniques. Les productions sont diversifiées, mais la construction mécanique et surtout le textile l'emportent : les « articles de Saint-Quentin » sont alors bien connus.

Dans les années 1880, les ouvriers du tissage sont en grève pendant 72 jours, témoignant de la combativité du mouvement ouvrier pendant la crise économique de ces années-là[34].

Plan de la ville de Saint-Quentin en 1860

Guerre de 1870

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville de Saint-Quentin fut le théâtre d'un fait d'armes qui tourna à l'avantage de la France. Le 8 octobre 1870, vers 10 h du matin, un détachement militaire prussien commandé par le colonel Kahlden tenta de s'emparer de la ville qui était défendue par la garde nationale, les sapeurs pompiers et des civils armés par le préfet de la Défense nationale. Gabriel Dufayel qui avait été nommé à la tête de la garde nationale quelque temps auparavant avait organisé la défense de la ville avec des barricades et des tranchées. La résistance des Saint-Quentinois galvanisés par le préfet Anatole de La Forge fit reculer l'ennemi. Ne pouvant prendre la ville, les Prussiens se retirèrent emmenant avec eux 14 otages[35].

Cette action héroïque eut un retentissement national : un monument commémorant cet événement fut érigé sur la grand-place et Saint-Quentin fut décorée de la Légion d'honneur, le 6 juin 1897[Note 7].

Le eut lieu la bataille de Saint-Quentin, aux environs de la ville. Elle se termina par une victoire prussienne qui mit fin aux espoirs français de briser le siège de Paris.

Article détaillé : Bataille de Saint-Quentin (1871).

Belle Époque

Le début du XXe siècle fut une période faste pour Saint-Quentin. En 1899, a lieu la mise en service des deux premières lignes de tramway avec automotrices à traction à air comprimé, système Popp-Conti, puis système Mékarski jusqu’en 1908. Des automotrices à traction électrique leur succèdent jusqu’au 26 mai 1956, date de la suppression des derniers tramways[36], remplacés par des autobus.

Grande Guerre

Article détaillé : Bataille de la Somme.

La Première Guerre mondiale lui porte un coup terrible. Le 28 août 1914, malgré la défense héroïque de la ville par les Pépères du 10e régiment d'infanterie territoriale, originaires de la ville, la ville est envahie puis occupée à partir du début de septembre 1914. Elle subit une dure occupation. À partir de 1916, elle se trouve au cœur de la zone de combat, car les Allemands l'ont intégrée dans la ligne Hindenburg.

Après l'évacuation de la population en mars 1917, la ville est pillée et tout l'équipement industriel emporté ou détruit.

Le , le 15e corps d'armée français libère Saint-Quentin.

Les combats finissent de la ruiner : 70 % des immeubles (dont la basilique) sont endommagés. François Flameng, peintre officiel des armées, a immortalisé le martyre de la ville dans des croquis et dessins qui parurent dans la revue L'Illustration. Ce n'est qu'en 1919 que les premiers Saint-Quentinois franchiront à nouveau les portes de la ville.

Entre-deux-guerres

La période d'entre-deux-guerres fut marquée à Saint-Quentin, par la reconstruction qui donna au centre-ville la physionomie qu'on lui connaît aujourd'hui, plus de 3 000 immeubles de style Art déco furent construits.

Seconde Guerre mondiale

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée par les Allemands. La petite communauté juive implantée à Saint-Quentin depuis plusieurs siècles souffre fortement de l'Occupation, ainsi pas moins de treize familles juives de la ville sont arrêtées et déportées vers les camps de la mort.

Le 2 mars 1944 en début de soirée, deux vagues d’une vingtaine de bombardiers américains survolent la ville et lâchent leurs bombes depuis une altitude de 2 000 à 3 000 mètres. Lorsqu’on constate les dégâts causés essentiellement sur les habitations, on peut se poser la question de l'utilité de ce bombardement. De plus, St-Quentin ne présente aucun intérêt stratégique : ville à l'écart des voies de communication, elle ne possède même pas de dépôt de locomotives. Ce raid inutile et stupide a causé 91 victimes civiles et environ 150 blessés.

Le 2 septembre 1944, les FFI déclenchent l'insurrection et les Américains libèrent définitivement la ville le 3 (armée de Patton). Malgré le soutien national, la reconstruction à la suite des deux guerres mondiales est longue, et la ville peine à retrouver le dynamisme antérieur à 1914.

Les Trente Glorieuses

Les chiffres de la population sont explicites : le niveau des 55 000 habitants atteint en 1911 n'est retrouvé qu'au milieu des années 1950, dans le contexte favorable des Trente Glorieuses. Le développement de la ville a repris, fondé sur la tradition industrielle textile et mécanique. Cette prospérité se poursuit jusqu'au milieu des années 1970, période où l'industrie textile française commence à souffrir de la concurrence des pays en voie de développement, notamment la Tunisie et la Turquie.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.

La commune était depuis 1790 le chef-lieu du canton de Saint-Quentin. Celui-ci a été scindé par décret du , et son territoire est scindée en trois cantons, celui de Saint-Quentin-Nord, celui de Saint-Quentin-Centre, et celui de Saint-Quentin-Sud[24]. Cette répartition est modifiée dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

La ville est depuis lors le bureau centralisateur de trois cantons :

Intercommunalité

La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.

La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999, et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le 9 février 1960, rassemblant à l'origine onze communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[37].

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[38] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[39].

Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais le siège de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[40].

Tendances politiques et résultats

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Aisne, la liste UMP menée par le maire sortant Xavier Bertrand obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 9 913 voix (52,60 %, 36 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[41] :
- Yannick Lejeune (FN, 3 789 voix, 20,10 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Michel Garand (PS, 3223 voix, 17,10 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Olivier Tournay (PCF, 1 455 voix, 7,72 %, 1 conseiller municipal et communautaire élu) ;
- Anne Zanditenas (LO, 464 voix, 2,46 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, 42,82 % des électeurs se sont abstenus.

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Aisne, la liste LR menée par la maire sortante Frédérique Macarez[42] — qui a succédé à Xavier Bertrand en 2016 après sa démission — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 834 voix (65,66 %, 38 conseillers municipaux élus dont 31 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[43] :
- Sylvie Saillard-Meunier[44] (RN, 1 567 voix, 15,05 %, 3 conseillers municipaux et communautaires élus) ;
- Julien Calon[45] (PS-LFI-EELV-GE-G.s-MRC-PA, 937 voix, 9,00 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Olivier Tournay[46] (PCF, 925 voix, 8,88 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Anne Zanditenas (LO, 144 voix, 1,38 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 68,63 % cdes électeurs se sont abstenus.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 UMP 52,60 FN 20,10 PS 17,10 PCF 7,72 Pas de 2d tour
Européennes 2014 FN 33,19 UMP 28,32 PS 11,31 UDI 8,25 Tour unique
Régionales 2015 UMP 43,05 FN 34,22 PS 12,88 PCF 3,17 UMP 65,20 FN 34,80 Pas de 3e
Présidentielle 2017 FN 28,73 EM 21,31 LFI 19,25 LR 17,70 LREM 57,08 FN 42,92 Pas de 3e
Législatives 2017 LR 36,65 RN 22,51 MODEM 12,13 LFI 10,12 LR 67,56 RN 32,44 Pas de 3e
Européennes 2019 RN 33,93 LREM 18,66 LR 8,49 EELV 8,46 Tour unique
Municipales 2020 LR 65,66 RN 15,05 PS 9,00 PCF 8,88 Pas de 2d tour
Régionales 2021 LR 59,24 RN 18,04 EELV 12,43 LREM 5,38 LR 65,68 RN 19,48 EELV 14,84
Présidentielle 2022 RN 31,66 LREM 25,34 LFI 19,88 REC 7,02 RN 50,53 LREM 49,47 Pas de 3e
Législatives 2022 LR 34,37 RN 24,23 LFI 20,20 LREM 13,97 LR 62,16 RN 37,84 Pas de 3e

Liste des maires

Article détaillé : Liste des maires de Saint-Quentin.
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
19 juin 1944 28 août 1944 Pierre Michel    
3 septembre 1944[47] 1947 Émile Pierret PCF Chef d'équipe aux Postes et Télécommunications
Conseiller général de Saint-Quentin (1945 → 1955)
1947 22 novembre 1949 Marcel Bugain SFIO Directeur d'école
Décède en cours de mandat
20 décembre 1949 2 février 1950 Henri Jacquemard RPF Décède en cours de mandat
1950 1953 Emile Pierret PCF Chef d'équipe aux Postes et Télécommunications
Conseiller général (1945 → 1955)
1953 1959 Henri Arnould SFIO Inspecteur à la Sécurité sociale
22 mars 1959 27 septembre 1960 François Collery SFIO Agriculteur
Décède en cours de mandat
1960 1965 Pierre Laroche SFIO[48] Décède en cours de mandat
mars 1965 1966 Pierre Dupuy UNR Décède en cours de mandat
mars 1966[49] 1977 Jacques Braconnier UDR Marchand de meubles
Sénateur de l'Aisne (1971 → 1998)
Conseiller général de Saint-Quentin (1967 → 1973)
Conseiller général de Saint-Quentin-Nord (1973 → 1998)
mars 1977[50] 1983 Daniel Le Meur PCF Ouvrier métallurgiste
Député de l'Aisne (1973 → 1993)
mars 1983 1989 Jacques Braconnier RPR Sénateur de l'Aisne (1971 → 1998)
Conseiller général de Saint-Quentin-Nord (1973 → 1998)
mars 1989 1995 Daniel Le Meur PCF Ouvrier métallurgiste
Député de l'Aisne (1973 → 1993)
18 juin 1995[51] 27 septembre 2010[52] Pierre André RPR puis UMP Sénateur de l'Aisne (1998 → 2014)
Président du district de Saint-Quentin[Quand ?]
Président de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin (1999 → 2014)
Vice-président du Conseil régional de Picardie (1992 → 1998)
Démissionnaire
4 octobre 2010[53],[54] 14 janvier 2016[55] Xavier Bertrand UMP
puis LR
Député de l'Aisne (2002 → 2016)
Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé (2010 → 2012)
Président de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin (2014-2016)
Conseiller régional des Hauts-de-France (2015 → )
Président du Conseil régional des Hauts-de-France (2015 → )
Démissionnaire après son élection comme président du conseil régional des Hauts-de-France
14 janvier 2016[56],[57] En cours
(au 7 juillet 2023)
Frédérique Macarez[58] LR Présidente de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois (2020→ )
Conseillère régionale des Hauts-de-France (2021 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[59]

Distinctions et labels

En 2016, la commune et sa communauté d'agglomération reçoivent le label French Tech pour les objets connectés[60],[61].

La ville de Saint-Quentin détient le label Ville active et sportive depuis 2019 [62]

La ville de Saint-Quentin détient le niveau de labellisation villes et villages fleuries « Ville 3 fleurs » depuis 1997 [63]

La ville de Saint-Quentin détient le Label Villes et Pays de l'art et de l'histoire depuis 2006 [64]

La ville de Saint-Quentin a été sélectionnée pour l’obtention du label Cité de l’emploi en 2021 [65]

Jumelages

La municipalité de Saint-Quentin a conclu quatre jumelages[66] avec :

Des traités d'amitiés se sont également créés avec la ville canadienne Saint-Quentin du Nouveau-Brunswick[67] (1998), Greiz en Allemagne (2009) mais aussi Dej en Roumanie.

Pour les dix ans de jumelage Saint-Quentin et Kaiserslautern en octobre 1977

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 52 958 habitants[Note 9], en diminution de 4,84 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
10 80010 47710 53512 35117 68620 57021 40023 85224 953
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
26 88730 79032 69034 81138 92445 83847 35347 55148 868
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
50 27852 76855 57137 34549 68349 44849 02848 55653 866
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
61 07164 19667 24363 56760 64459 06656 79256 27854 443
2021 - - - - - - - -
52 958--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 26,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 25 053 hommes pour 28 803 femmes, soit un taux de 53,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
0,0 
6,9 
75-89 ans
11,0 
16,1 
60-74 ans
17,8 
17,8 
45-59 ans
17,5 
17,3 
30-44 ans
16,8 
21,3 
15-29 ans
18,4 
19,9 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2020 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,5 
75-89 ans
9,5 
17,8 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,6 
18,2 
30-44 ans
17,5 
17,1 
15-29 ans
15,4 
19,5 
0-14 ans
17,8 

Bibliothèques

La Médiathèque Guy-de-Maupassant, située rue des Canonniers, à 50 m de la porte des Canonniers et réaménagée en 1987. Plus de 210 000 documents sont proposés dans les bibliothèques de Saint-Quentin[72].

La bibliothèque Hervé-Bazin : bibliothèque de proximité située près du centre médical du quartier de Neuville comprenant un large choix d'ouvrages pour les petits et pour les grands.

La bibliothèque de Vermand : bibliothèque de proximité située au cœur du quartier de Vermand, dans les locaux du centre social, dont le fonds est constitué de livres et de CD pour tous les goûts et pour tous les âges.

Cultes

Catholique

La basilique Saint-Quentin, place de la Basilique, est le centre du catholicisme local bien que les paroisses de la ville de Saint-Quentin dépendent du diocèse de Soissons. La construction de cet édifice gothique commence au début du XIIIe siècle et l'essentiel est achevé à la fin du XVe siècle (la façade date de la Renaissance). Les deux premiers étages de la tour porche sont antérieurs au reste de l'édifice, on les date de 1195. Quant aux parties supérieures, elles ont été refaites en style classique après l'incendie de 1669 grâce aux dons de Louis XIV qui se trouvait dans la ville à ce moment. Cette importante durée de construction (à l'origine de l'adage local « le moutier de Saint-Quentin, qui n'a ni commencement, ni fin »), lui vaut de posséder des éléments représentatifs de tous les styles du gothique. Elle présente la particularité d'être pourvue de deux transepts.

Fortement endommagée par les bombardements de 1917, la reconstruction de la collégiale de Saint-Quentin est entamée en 1919, sous l'égide des Monuments historiques. Les vitraux du XIIIe siècle sont remis en place en 1948. Les vitraux manquants sont complétés par des œuvres modernes, réalisées par un artiste de la seconde école de Paris : Hector de Pétigny (1904-1992). En 1956, la basilique restaurée peut enfin être ouverte au culte. Certains travaux furent remis à plus tard : ainsi c'est seulement en 1975, que fut érigée la flèche au-dessus de la croisée[73]. Elle est actuellement en cours de rénovation.

Musulman
Autres cultes

Manifestations culturelles et festivités

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On peut signaler :

Manifestations diverses
Anciennes manifestations culturelles

Médias

Sports

Désignée Ville la plus sportive de France, en 2011, par le journal L’Équipe, Saint-Quentin compte 125 clubs et associations affiliés à l’Office Municipal des Sports, proposant 42 disciplines et rassemblant près de 13 000 adhérents, qui ont à leur disposition de nombreux équipements :

Les clubs phares de la ville picarde sont le Saint-Quentin Basket-Ball (SQBB), évoluant en 2023-2024 en Betclic Élite, le Saint-Quentin Volley (SQV), ayant connu le plus haut niveau et évoluant en 2023-2024 en Ligue B, et le Tennis de table Saint-Quentin dont l'équipe féminine évolue en Pro A et joue la Ligue des champions de tennis de table en 2023-2024.

Il y a aussi l'Olympique Saint-Quentin évoluant en Nationale 2 durant la saison 2023-2024.

Économie

Marché de Saint-Quentin.

Des marchés sont organisés toutes les semaines dans certains quartiers de la ville. Le plus important est celui du centre-ville, il se tient deux fois par semaine place du Marché, dans les Halles et place de l'Hôtel-de-Ville.

Culture locale et patrimoine

Saint-Quentin est classée ville d'art et d'histoire[82].

Ville fleurie

Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[83].

Lieux et monuments

Basilique de Saint-Quentin
L'hôtel de ville.

En 2022, la ville compte 14 bâtiments protégés au titre des monuments historiques : La basilique, la chapelle de la charité rue des Patriotes, le château de la Pilule, le cimetière militaire allemand, la gare, l’hôtel Dumoustier-de-Vastre (46 rue d’Isle), l’hôtel Joly-de-Bammeville rue des Canonniers, l’hôtel de ville, la Porte des Canonniers, le puits à eau (place de l’Hôtel-de-Ville), le théâtre Jean-Vilar et l’ancienne usine textile Sidoux[76].

L'intérieur de l'hôtel de ville se compose d'un hall d'entrée néogothique, d'une ancienne chapelle (actuellement salon d'attente des Mariages), d'une salle des Mariages (avec cheminée monumentale dont le manteau est gothique et le couronnement Renaissance, voûtes en forme de carène de bateau renversée polychromes et décorées de blochets sculptés) et d'une salle du Conseil municipal, réaménagée en 1925 par l'architecte municipal Louis Guindez dans le style Art déco (classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 29 août 1984). Louis Guindez a conçu l'ensemble du décor de la salle : les lambris et leurs quarante et un panneaux sculptés, la frise et la Marianne en bas-relief, la galerie haute et son garde-corps en fer forgé, le mobilier et les luminaires.
Article détaillé : Hôtel de ville de Saint-Quentin.
Article détaillé : Musée Antoine-Lécuyer.
Théâtre Jean Vilar.
Article détaillé : Porte des Canonniers.
Gare SNCF de Saint-Quentin
Poste centrale de Saint-Quentin basilique
L'usine Sidoux
Article détaillé : Usine Sidoux.
Article détaillé : Hôtel Joly de Bammeville.

Lieux de mémoire de la Grande Guerre

La ville de Saint-Quentin est le siège de plusieurs lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale :

Cimetières communaux

Autres lieux

Architecture Art déco à Saint-Quentin

Oriels de l'École de musique de Saint-Quentin, de style Art déco.
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Saint-Quentin fait partie de l’Association des villes Art déco depuis 2007.

L’Art Déco, outre la dimension historique particulière qu’il revêt à Saint-Quentin[89], est avant tout un style architectural présentant un formidable intérêt technique, esthétique et culturel. Il marque, en effet, l’entrée de notre société dans l’ère moderne au cours du premier quart du XXe siècle, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il exprime le renouveau, un peu comme si la France, après quatre ans de cauchemar, avait voulu rattraper le temps perdu.

Rompant avec les courbes ondulantes de l’Art nouveau d’avant-guerre, l’Art déco adopte des formes épurées, essentiellement géométriques, la courbe disparaissant progressivement au profit de l’angle droit.

Porté par une tendance nouvelle consistant à rechercher dans tous les domaines le progrès technologique, le luxe et la performance, l’Art déco s’est imposé pendant une longue période, comme, non seulement, un style architectural mais aussi comme un véritable style de vie.

À Saint-Quentin, l’Art déco est présent dans à peu près chaque rue. 3 000 édifices comportant des éléments Art déco ont été inventoriés dont 300 façades classées typiquement Art déco. Les édifices les plus remarquables se situent dans le centre-ville. Citons, entre autres, la façade de l’ancien cinéma Le Carillon, le hall de la poste centrale, le Conservatoire de Musique et de Théâtre, le buffet de la gare ou encore le pont d’Isle et la salle du conseil municipal de l’hôtel de ville.

Chaque année, depuis 2017, la ville de Saint-Quentin participe au printemps de l'Art Deco avec d'autres territoires de la région Hauts-de-France[90]

Parcs et jardins publics

Square Winston Churchill

Pèlerinage de Compostelle

Saint-Quentin est la dernière étape française sur la via Gallia Belgica du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape précédente est Bohain. Au-delà, le pèlerin pouvait atteindre Compiègne[91], d'où il pouvait rejoindre l'une des trois voies principales vers Saint-Jacques-de-Compostelle : la via Turonensis plus directe par Paris, la via Lemovicensis par Vézelay et Limoges, la via Podiensis par Le Puy-en-Velay et Moissac.

Personnalités liées à la ville

Savants
Écrivains
Artistes
Maurice-Quentin de La Tour et l'hôtel de ville de Saint-Quentin
Musiciens
Architectes
Hommes politiques
Militaires
Ecclésiastiques
Sportifs
Autres personnalités

Héraldique

Blason de Saint-Quentin Blason
D'azur, à un buste de Saint-Quentin d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en chef et une en pointe[100].
Ornements extérieurs
Croix des maïeurs
Croix de chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Devise
Pro deo rege et patria (Pour Dieu, le Roi et la Patrie)
Détails
Armes parlantes.
Blason officiel
Alias
Alias du blason de Saint-Quentin
Alias du blason de Saint-Quentin
De gueules, à un buste de Saint-Quentin d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en chef et une en pointe[99].
Cet alias est uniquement évoqué dans l'ouvrage de La France illustrée de Victor Adolphe Malte-Brun et il se peut qu'il n'ait jamais réellement existé.

Logotype

Le logotype de Saint-Quentin reprend la forme d'un kaléidoscope, un « vitrail contemporain », correspondant à la basilique avec un dessin typique de l’Art déco[101].

Annexes

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Bibliographie

Vue d'ensemble

Histoire

Synthèses
Études diachroniques
Antiquité
Moyen Âge
1557
Époque moderne
Occupation de 1814-1815
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Transports

Monuments

La basilique
Hôtel de ville
Art déco

Personnalités

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. L’orthodromie considérée, séparant Saint-Quentin de Laon, est indiquée par Lionel Delvarre, « Orthodromie entre Saint-Quentin et Laon », sur le site Lion 1906 (consulté le ).
  2. L’orthodromie considérée, séparant Saint-Quentin de Lille, est indiquée par Lionel Delvarre, « Orthodromie entre Saint-Quentin et Lille », sur le site Lion 1906 (consulté le ).
  3. L’orthodromie considérée, séparant Saint-Quentin de Paris, est indiquée par Lionel Delvarre, « Orthodromie entre Voulpaix et Paris », sur le site Lion 1906 (consulté le ).
  4. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. La remise de la Légion d'honneur était accompagnée par la citation suivante :

    « La ville de Saint-Quentin a donné, il y a 26 ans la preuve éclatante du patriotisme de ses habitants. Le Gouvernement a jugé qu’il était nécessaire de perpétuer le souvenir de la résistance qu’ils ont opposée aux attaques de l’ennemi. »

  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Note de type "Carte"

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Insee

  1. « Fiche communale » (consulté le ).
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Quentin » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Quentin - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Quentin - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Aisne » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

  1. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Éditions Sud Ouest, 2000, (ISBN 2-87901-367-4), p. 325-326.
  2. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Quentin et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Quentin - Roupy » (commune de Fontaine-lès-Clercs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint-Quentin - Roupy » (commune de Fontaine-lès-Clercs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  12. « Unité urbaine 2020 de Saint-Quentin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Décret n° 2009-1780 du 31 décembre 2009 fixant la liste des quartiers bénéficiaires du programme national de requalification des quartiers anciens dégradés, sur Légifrance.
  19. « Plan départemental de l'habitat de l'Aisne 2020-2025 » [PDF], actualités, sur https://www.aisne.com, (consulté le ), p. 135.
  20. Commune : Saint-Quentin sur sig.ville.gouv.fr
  21. « Les transports en commun Pastel », Pratique, sur https://www.agglo-saintquentinois.fr (consulté le ).
  22. Blaise Pichon, L'Aisne, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule » (no 02), , 598 p. (ISBN 2-87754-081-2, lire en ligne), p. 378.
  23. a et b Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France : DNLF, Paris, éditions Errance, , 639 p. (ISBN 978-2-87772-449-4), p. 495
  24. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Le texte de la lettre est notamment reproduit dans Michel Kaplan (dir.), Le Moyen Âge, IVe et Xe siècles, vol. 1, Bréal, 2000, (ISBN 978-2853947312).
  26. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe – XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. (ISBN 2-9519441-0-1), p. 19
  27. Lettres patentes de Louis XI, Arras, mars 1477 (1476 avant Pâques) (lire en ligne).
  28. Jean Favier, Louis XI, p…, Fayard, Paris 2001
  29. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f274.item
  30. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f289.item
  31. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f279.item
  32. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f98.item
  33. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f.item
  34. Le mouvement ouvrier, 1815.1977, CFDT réflexion, (ISBN 2-85465-018-2), 1978, p. 53.
  35. http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_23/Tome_023_page_150.pdf
  36. AMTUIR, Musée des transports urbains interurbains et ruraux - Saint-Quentin
  37. Loïc Rossignol, « Mise en place d'un service de transport à la demande : position de l'exploitant » [PDF], sur https://dumas.ccsd.cnrs.fr, (consulté le ), p. 25.
  38. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
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  40. Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 55-59.
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  47. D'abord maire par intérim dans l'attente du retour du docteur Claude Maitresse, Émile Pierret ne devient officiellement maire que le 6 novembre 1944, une fois la mort de ce dernier connue.
  48. « Le maire de Saint-Quentin est exclu de la S.F.I.O. », Le Monde,‎ (lire en ligne) « Cette sanction fait suite à la déclaration d'union que M. Laroche avait signée en vue des prochaines élections municipales avec des représentants de l'U.N.R. et du M.R.P. ».
  49. « Le nouveau maire de Saint-Quentin est le suppléant du député UNR », Le Monde,‎ (lire en ligne) « Il succède à M. Laroche, récemment décédé, ancien maire socialiste de la ville, qui avait été exclu de la S.F.I.O. pour s'être allié à l'U.N.R. aux élections municipales ».
  50. « Élections municipales - Villes de plus de trente mille habitants », Le Monde,‎ (lire en ligne) « Saint-Quentin : M. Daniel Le Meur, député communiste. Il succède à M. Braconnier, député RPR dont la liste a été battue. [Né le 25 juillet 1939 à Provins (Seine-et-Marne), M. Daniel Le Meur, ouvrier métallurgiste, est député depuis mars 1973.] ».
  51. « Élections municipales : Aisne », Le Monde,‎ (lire en ligne) « Avec la perte de deux villes importantes, Saint-Quentin et Soissons, la gauche accuse un certain repli, même si elle a pu prendre Hirson au RPR lors du premier tour. Pierre André (RPR) a réussi à ravir Saint-Quentin au maire communiste Daniel Le Meur. Le PS y présentait une liste concurrente de celle du PCF lors du premier tour, avant finalement de se désister au second ».
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  54. Aurélien Walti, « Saint-Quentin : Xavier Bertrand élu maire, le conseil fait peau neuve : Sur les treize portefeuilles distribués, ce soir au conseil, six nouveaux adjoints ont été élus. Xavier Bertrand, nommé maire, a décidé de baisser les indemnités en vigueur », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne).
  55. « Il a quitté son siège de député de l'Aisne : Xavier Bertrand n'est (presque) plus cumulard : Il l'avait dit, il l'a fait : Xavier Bertrand a bien démissionné de son mandat de député mercredi pour se consacrer à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Lui reste encore cependant la présidence de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin et le poste de conseiller municipal de ladite ville », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  58. Mariam Fournier et Olivier de Saint Riquier, « Frédérique Macarez : « Je n’étais pas destinée à être élue » : Elle ne s’était jamais imaginée dans ce siège jusqu’à il y a quelques mois. Jeudi 14 janvier, elle a succédé à Xavier Bertrand en tant que maire. Elle évoque son parcours mais aussi ses projets pour la ville », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne).
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