Août : Alexandre marche vers la Cilicie, pour s’emparer des ports de la Méditerranée orientale et couper la flotte perse de ses bases. Il tombe malade à Tarse après un bain dans le Cydnus, ce qui le retarde une grande partie de l’été[1].
Automne : entrevue de Siphnos entre Agis III de Sparte et les Perses[2]. Il obtient trente talents d’argent et une flotte de dix trirèmes qu’il envoie à son frère Agésilas en Laconie pour qu’il organise une expédition en Crète afin de recruter des mercenaires[3].
Darius III rassemble une immense armée à Babylone (100 000 hommes) et attend Alexandre en Syrie du Nord dans la plaine de Sochi. Ayant appris qu’Alexandre est engagé dans les défilés côtiers de Cilicie, il emprunte les défilés de l’Amanus qui mènent en Cilicie pour le prendre à revers. Alexandre, coupé de ses bases, rebrousse chemin et rencontre les Perses près d’Issos, sur le fleuve Pinaros. Vainqueur, il occupe la Syrie, la Phénicie, et met le siège devant Tyr (janvier 332 av. J.-C.).
Un décret du Pirée signé par Lycurgue autorise les marchands phéniciens de Kition à élever un temple dédié au culte d’Aphrodite, et rappelle que les Égyptiens ont obtenu le droit de fonder un temple d’Isis, ce qui est la première attestation de son culte en Grèce[7].
En Chine, le royaume Zhao construit une muraille pour se protéger de ses voisins[8].